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Guerre en Syrie.

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Message par Gaiya Jeu 24 Oct - 22:19

La Syrie, victime d’un complot ?

Guerre en Syrie. Syrie_okab-sakr_bachar-1848b

Il y a des vérités que l’on n’aime pas entendre. Surtout celles qui donnent raison au gouvernement de Damas. L’idée de « complot contre la Syrie » conspuée par les fans de la fausse révolution syrienne vient pourtant d’être confirmée par les révélations du quotidien libanais Al Akhbar. Des enregistrements audio fournis par une source anonyme exposent le rôle sinistre joué par le député du Courant du futur libanais Okab Sakr, un proche de Saad Hariri, dans la conspiration anti-syrienne. Le Qatar, l’Arabie saoudite et la Turquie ne sont pas en reste.

La suite: http://www.wikistrike.com/article-la-syrie-victime-d-un-complot-une-preuve-de-plus-113098265.html
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Message par Gaiya Jeu 24 Oct - 22:21

L’Arabie Saoudite envoie des condamnés à mort combattre en Syrie

A court de volontaires, les serviteurs du Dajjal recrutent des assassins dans les geôles de Riyad…

Pour ceux qui se posaient des questions à savoir comment il était possible de convaincre des gens de devenir « les amis de BHL » et d’aller massacrer en Syrie… Voilà un élément de réponse…

Le djihad à la saoudienne puise-t-il sa force dans la foi ou dans la geôle ?

Guerre en Syrie. Arabie_saoudite

Très confidentiel (*)

Royaume d’Arabie Saoudite
Ministère de l’Intérieur
Son excellence le général Seoud al Thounayane
Bureau du ministère de l’Intérieur

25/05/1433 hégire

Salutation et bénédiction d’Allah

Suite au télégramme du bureau royal N° 112 en date du 19/04/1433 hégire.

Dans les prisons du royaume des détenus (105 Yéménites, 21 Palestiniens, 212 Saoudiens, 96 Soudanais, 254 Syriens, 82 Jordaniens, 68 Somaliens, 32 Afghans, 194 Égyptiens, 203 Pakistanais, 23 Irakiens et 44 Koweïtis) accusés de trafic de drogue, de meurtre, de viol, méritant le châtiment de la charia islamique et de l’exécution par l’épée, seront graciés, en échange d’aller combattre pour le Jihad en Syrie après entraînement et équipement. Un salaire mensuel sera versé à leurs familles et leurs proches qui se verront interdits de voyager en dehors de l’Arabie Saoudite.

Veuillez agréer mes salutations.

Abdallah ben Ali al Rmeizan

Copie au directeur du Comité pour ordonner le Bien et prohiber les actes impies.

Copie aux renseignements généraux

Source: Zebuzzeo
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Message par Gaiya Jeu 24 Oct - 22:23

Et si Assad était en fait en train de gagner en Syrie ?

Contrairement à ce que laisse penser une partie de la presse occidentale, le régime de Bachar Al Assad est loin d'être au bord du gouffre, tant sur le plan politique que militaire. Malgré de réelles difficultés, le pouvoir en place réussit peu à peu à se poser dans l'opinion comme le seul rempart crédible contre l'ingérence étrangère et l'instauration d'un état islamique.

En savoir plus sur http://www.atlantico.fr/decryptage/et-assad-etait-en-fait-en-train-gagner-en-syrie-fabrice-balanche-601019.html#mhLkAUZzFk4cIokA.99
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Message par Gaiya Jeu 24 Oct - 22:24

CNS syrien & Libye : les agents de la CIA aux commandes !



La pseudo « opposition syrienne », réunie à Istanbul, a « choisi » (sic) un « Premier ministre »(resic) pour « gérer les territoires de Syrie conquis par les rebelles hostiles au président Bachar al-Assad ».

Les responsables de la coalition, reconnue par des dizaines de pays - tous alliés des USA ou membres de l'OTAN - comme « le seul représentant légitime du peuple syrien » (resic), ont, tenu ce lundi une réunion à Istanbul en Turquie.

« La rencontre a débuté sur une note positive », commente sans honte l'AFP, « avec l'annonce par l'Armée syrienne libre (ASL) de son soutien à un gouvernement intérimaire ».

« Nous soutiendrons ce gouvernement et travaillerons sous son égide », a déclaré lors d'une conférence de presse Selim Idriss, le chef d'état-major de l'ASL, qui constitue la principale force armée de la rébellion. Le chef rebelle a également garanti sans rire que l'ASL était en mesure de contrôler les armes qu'on lui confiait, alors que la France s'est dite prête à armer les rebelles avec la Grande-Bretagne, même en l'absence d'un consensus au sein de l'Union européenne. « Nous espérons que les pays européens prendront la décision de nous donner des armes et des munitions (...) Nous leur donnons toutes les garanties que ces armes ne tomberont pas dans de mauvaises mains ou dans celles d'extrémistes », a-t-il affirmé.

Dans la réalité, ce sont les groupes djihadistes, comme Al-Nosra - al-Qaida en Syrie - qui tiennent le haut du pavé...

Forts de ce soutien, les 73 représentants de la Coalition doivent tout d'abord choisir la forme de l'exécutif qu'ils entendent mettre en place, entre un gouvernement intérimaire aux larges prérogatives politiques ou un organe exécutif aux pouvoirs plus limités, qui permettra à l'opposition d'occuper le siège de la Syrie lors du prochain sommet de la Ligue arabe, tombée dans les mains du Qatar et des Saoudiens, fin mars. Ils se sont ensuite « prononcés sur le nom du Premier ministre » (sic).

Le nouveau « Premier ministre » fantoche de l'opposition syrienne est un citoyen « américain »

Mais qui est donc ce « premier ministre » fantoche imposé par Washington ?

La Coalition nationale de l'opposition syrienne a donc « élu » (sic) lundi soir à Istanbul Ghassan Hitto, un cadre dirigeant d'entreprises de haute technologie « qui a longtemps vécu aux Etats-Unis », « premier ministre intérimaire » fantoche des territoires syriens aux mains de la rébellion djihadiste. « Ghassan Hitto a gagné avec 35 voix sur 49 », a annoncé Hicham Marwa, membre de la Coalition, après le dépouillement des bulletins de vote.

L'AFP nous apprend que :

« Jusqu'à l'an dernier, il était cadre supérieur dans une compagnie de télécommunications au Texas (Etats-Unis) et s'était également investi dans la vie de la communauté locale. Il a consacré 25 ans de sa vie au domaine des Télécommunications, dont 16 à des postes de responsabilité. Mais en novembre 2012, alors que la rébellion se renforce face au régime en Syrie, il quitte son travail pour « rejoindre les rangs de la révolution ». Il était déjà « impliqué dans les secours, en mettant sur pied en 2011 la Shaam Relief Foundation pour lever des fonds, et en organisant au Texas des évènements pour aider les enfants de Syrie. Après avoir quitté son poste, il avait rejoint la Coalition nationale syrienne ». Il était devenu « directeur de la branche chargée de l'assistance humanitaire, basée en Turquie - qui est aussi celle des livraisons d'armes illégales aux djihadistes en Syrie - et avait pressé la communauté internationale d'agir plus pour aider les personnes déplacées par le conflit ».

Ghassan Hitto est né à Damas en 1964, mais « il a passé une grande partie de sa vie aux Etats-Unis, en décrochant une licence de mathématiques et d'informatique en 1989 à l'Université Purdue d'Indiana puis un master en 1994 ». Parlons crûment : c'est donc un citoyen américain, avec un passeport américain. Et sans doute comme ses homologues installés au pouvoir en Libye, un agent de la CIA !

Celle-ci avait par ailleurs un second candidat, lui aussi citoyen américain. Ce dernier, Oussama al-Kadi, « économiste », « est né en 1968 à Alep et dirige à Washington le Centre syrien pour les études politiques et stratégiques » ; une officine liée au Pentagone et à la CIA.

Megaryef, le traître américano-libyen qui préside le parlement fantoche libyen

En Libye aussi, des citoyens américains, traîtres à leur patrie et agents de la CIA, sont aux commandes.

Le président de l'« Assemblée nationale libyenne » fantoche, installée par les USA et l'OTAN, est en effet un traître libyen naturalisé américain et employé de la CIA depuis le début des Années 80. Megaryef, comme son complice Khalifa Hifter « général libyen » au service de la CIA depuis trois décennies et en charge de la réorganisation de la nouvelle Armée coloniale libyenne au service de l'OTAN, est l'exemple typique de cette clique de traîtres qui a organisé la recolonisation de la Libye.

Président du « Congrès général national libyen » (le nom a été choisi pour usurper celui du « Congrès Populaire général », la plus haute institution de la Démocratie Directe libyenne sous Kadhafi), la nouvelle Assemblée nationale fantoche, issue des élections législatives truquées du 7 juillet 2012 (*), Mohamed al-Megaryef est à la fois un citoyen américain depuis plus de 30 ans et un économiste, réputé proche des islamistes. Ce qui n'est pas un hasard puisque les islamistes libyens ont été instrumentalisés dès 1980 par la CIA contre le régime révolutionnaire de Kadhafi. Megaryef dirige aussi actuellement le Front national libyen, une formation néo-conservatrice très à droite.

Né en 1940 à Benghazi, berceau de la révolte libyenne, Mohamed al-Megaryef est l'ancien ambassadeur de Libye en Inde. Cette « grande figure de l'opposition à Mouammar Kadhafi », selon les médias de l'OTAN, a choisi de s'exiler dans les années 80. Il dirigeait alors le « Front national pour le salut de la Libye » - groupuscule armé, encadré et financé par la CIA, une formation politique à l'étranger chargée par les américains de regrouper les opposants en exil, et dont sa formation actuelle est issue - qui a tenté à plusieurs reprises par des coups d'état et des campagnes de terrorisme de mettre fin au régime de du leader libyen.

Khalifa Hifter : officier de la CIA en charge des islamistes libyens devenu patron de l'armée fantoche « libyenne »

Derrière ces coups d'états depuis 25 ans, un autre américano-libyen, lui aussi employé de la CIA. Le vieux complice de Megaryef et avec lui le vrai patron de la Libye post CNT : Khalifa Hifter (encore écrit Haftar ou Hafter). Lui aussi un parcours de traître exemplaire au service des ennemis de son pays.

Dès mars 2011, le journal McCaltchy révélait que Khalifa Hifter, un ex-colonel déserteur de l'armée de Kaddhafi, avait « été envoyé pour diriger les rebelles libyens » appuyés par l'ONU, les Etats-Unis et la coalition. Hifter depuis vingt ans vivait « dans la banlieue de la Virginie » (où est installée la CIA, à Langley), « où il s'est établi mais l'ancien officier de Kaddhafi a maintenu des liens avec des groupes restés au pays », écrivait Chris Adams l'auteur de l'article. Une connaissance de Khalifa a dit à Adams que « on ne savait pas ce que faisait réellement Hifter pour nourrir sa nombreuse famille ».

Hifter est en effet un agent de la CIA ce qui explique son long séjour en Virginie. En 1996, le Washington Post (26 mars 1996) informait lui qu'un « Colonel Haftar était arrivé aux Etats-Unis ». Et qu'« il était le leader d'un groupe de contra » établi aux Etats-Unis, l'« Armée Nationale Libyenne ». Ce groupe est soutenu par les Etats-Unis, où il dispose de camps d'entrainement. Il est probable que « le groupe du Colonel Haftar opère en Libye avec la bénédiction de notre gouvernement », soulignait le Washington Post.

Deux ans plus tard c'était le coup d'état de Ben Laden en Libye...

14 ans plus tard, Hifter réapparaissait à Benghazi, en Mars 2011, appointé « général » et commandant des milices du CNT. A la grande colère du général Younes, lui déserteur de l'Armée libyenne depuis seulement quelques jours, et qui se voyait déjà en général en chef des rebelles de Benghazi. Gageons que l'exécution sauvage fin juillet 2011 de Younes par des djihadistes du même CNT proches de son leader Mustapha Abdeljalil (**) n'a pas du peiner beaucoup Hifter ...

Le livre de Pierre Péan Manipulations africaines, fait de Hifter un employé de la CIA dès 1987, « Haftar, alors colonel de l'armée de Kadhafi, avait été capturé au Tchad où il combattait avec une rébellion soutenue par la Libye contre le gouvernement d'Hissène Habré, soutenu par les États-Unis. Il fit défection pour le Front National de Salut Libyen (FNSL), la principale force d'opposition à Kadhafi, qui avait le soutien de la CIA ». Le groupuscule armé de Megaryef pour rappel, le monde des traîtres libyens est bien petit. « Il organisa sa propre milice qui opéra au Tchad jusqu'à la déposition d'Hissène Habré en 1990 par Idriss Déby, son rival appuyé par la France ». Selon Péan, « la force de Haftar, créée et financée par la CIA au Tchad, disparut dans la nature avec l'aide de la CIA peu de temps après le renversement du gouvernement par Idriss Déby ». What else ?

Voilà les laquais des USA, citoyens américains et agents de la CIA, qui dirigent l'état-croupion libyen ou entendent s'emparer de la Syrie ...

Notes

(*) « Où va la Libye ? De la comédie de la pseudo-démocratie à la somalisation », Luc Michel

(**) « Les vraies infos sur la mort du Général rebelle lybien Abdel Fatah Younes ! », Luc Michel

et « L'ancien leader du CNT Mustapha Abdeljalil sous enquête officielle pour le meurtre de l'ex-Général libyen Younes en juillet 2011 »

Source; http://www.ufologie-paranormal.org/t11217p15-guerre-en-syrie-sujet-unique
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Message par Gaiya Jeu 24 Oct - 22:26

Le Qatar a dépensé 3 milliards de dollars pour armer les rebelles syriens !

Guerre en Syrie. Militants-in-syria

Selon les informations du Financial Times, le Qatar aurait dépensé 3 milliards de dollars pour financer l’armement des rebelles depuis le début du conflit syrien.

Dès le mois de mai 2011, le Qatar s’était ouvertement opposé au régime de Bachar al-Assad, faisant de son soutien aux rebelles l’une des priorités de sa politique internationale. Rapidement, un réseau de distribution d’armes aux combattants a été organisé depuis le Qatar jusqu’en Syrie, via la Turquie.

Le Financial Times dévoile le coût de ses livraisons : 3 milliards de dollars, citant des sources proches du gouvernement qatari. Une somme qui dépasse de loin celles versées par les autres pays soutenant les rebelles que sont l’Arabie Saoudite, les Etats-Unis ou encore la France.

Sources : Financial Times / Le Journal du Siècle
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Message par Gaiya Jeu 24 Oct - 22:27

Syrie : Opération anti-Assad en cours encadrée par des commandos israéliens et américains

militants-in-syria.jpgSelon de nombreuses sources, des opposants au régime, encadrés par des commandos jordaniens, israéliens et américains, progressent vers Damas depuis mi-août.

Des contingents de rebelles syriens formés à la guérilla par les Américains en Jordanie seraient entrés en action depuis la mi-août dans le sud de la Syrie, dans la région de Deraa.

Un premier groupe de 300 hommes, sans doute épaulés par des commandos israéliens et jordaniens, ainsi que par des hommes de la CIA, aurait franchi la frontière le 17 août. Un second les aurait rejoints le 19.

Les Américains forment discrètement depuis plusieurs mois, dans un camp d’entraînement installé à la frontière jordano-syrienne, des combattants de l’ASL, l’Armée syrienne libre.

Leurs protégés auraient commencé à intervenir dans le sud du pays, se rapprochant de la capitale.

«Leur poussée se ferait désormais sentir jusque dans la Ghouta, où les formations de l’ASL étaient déjà à l’œuvre, mais sans réellement pouvoir faire la différence aux abords de la forteresse damascène», explique David Rigoulet-Roze, chercheur à l’Institut français d’analyse stratégique (Ifas).

Selon ce spécialiste de la région, l’idée envisagée par Washington serait la création éventuelle d’une zone tampon à partir du sud de la Syrie, voire d’une zone d’exclusion aérienne, qui permettrait d’entraîner les opposants en toute sécurité, jusqu’à ce que le rapport de forces change. C’est la raison pour laquelle les États-Unis ont déployé des batteries Patriot et des F16, fin juin, en Jordanie.

Sources : New York Times / Reuters / Der Spiegel / Le Figaro / Le Journal du Siècle
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Message par Gaiya Jeu 24 Oct - 22:28

Le Massacre Chimique d’Al Ghouta. La Russie fournit les preuves Satelittes aux Nations Unies sur les auteurs du massacre:

Guerre en Syrie. Syrie-sous-le-gaz-sarin

Syrie sous le gaz sarin

INHFR - La Russie qui fournit aux Nations Unies les images satellites, irréfutables, des 2 missiles chargés de produits chimiques qui se sont abattus sur Al Ghouta faisant des centaines de morts, dont la plupart des enfants, ont été lancés depuis la région de Douma en Syrie, sous contrôle des rebelles! Information relayée par d’autres médias.

Russie - Le Ministre des Affaires Étrangères Russe : «Nous détenons plus de nouvelles preuves que cet acte criminel était d’une nature provocatrice», a-t-il souligné. "Et en particulier, des rapports ont circulé sur Internet, que les matériaux de l’incident et l’objet des accusations contre les troupes gouvernementales, avaient été publiés pendant plusieurs heures à l’avance de l’attaque en question . Ainsi, il s’agissait bien d’une action planifiée à l’avance ". Suite de l’article sur RT

Que dit la Presse occidentale ? Blackout totale ! La France, mise en difficulté fait allusion, et pour la première fois depuis le début de cette insurrection, Le Figaro, très connu pour le soutien qu’il apporte à Fabius et aux rebelles, se pose pour la première fois des questions jamais vues auparavant, même si le titre est 100% sioniste, le texte en dit long:

la suite: http://www.wikistrike.com/article-syrie-le-massacre-chimique-d-al-ghouta-la-russie-fournit-les-preuves-satelittes-aux-nations-unies-su-119681947.html
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Message par Gaiya Jeu 24 Oct - 22:29

Syrie : Un expert en armes chimiques émet des doutes.

Guerre en Syrie. Capture-d-ecran--57-

Stephen Johnson, expert en armes chimiques qui travaille à Londres, a examiné plusieurs vidéos montrant des victimes présumées et émet des doutes.

"Il y a des scènes qui semblent un peu hyper-réalistes, presque comme si elles étaient jouées, explique-t-il. Cela ne veut pas dire qu’elles sont fausses, mais cela peut semer le doute.

Certaines personnes ont de l’écume à la bouche qui paraît trop blanche, trop pure, et pas épaisse, sanglante ou plus jaune, comme on peut le voir quand il y a une blessure interne."

De plus, des dizaines de vidéos supposées prouver une attaque chimique du régime syrien le 21 août et reprises par les médias occidentaux ont en réalité été mise en ligne dès le 20 août comme l’indique la rubrique numérique "à propos" juste en dessous de ces vidéos.

La suite - http://www.wikistrike.com/article-syrie-un-expert-en-armes-chimiques-evoque-une-mise-en-scene-119682656.html
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Message par Gaiya Jeu 24 Oct - 22:30

« Les États-Unis veulent commencer une guerre mondiale » (le président vénézuélien)

Guerre en Syrie. 423630

Le président vénézuélien Nicolas Maduro a accusé les Etats-Unis de leur intention de déclencher une troisième guerre mondiale, et s'est prononcé contre toute intervention de Washington en Syrie, selon le site d'information libanais

« Il semble que les États-Unis veulent déclencher une grande guerre mondiale et veulent diviser la Syrie en quatre territoires», a déclaré Maduro.

« Nous sommes au bord d’une guerre ouverte contre la Syrie, mais nous n'allons pas abandonner le peuple syrien » a-t-il poursuivi.

Il a estimé que "les Etats-Unis semble vouloir mettre la pression contre la Syrie et le monde arabe. Il a ajouté que "les médias dans le monde attaquent le gouvernement syrien, et nous sommes sur le seuil d'une guerre internationale contre la Syrie".

Il a souligné que «la Syrie représente la base pour la stabilité du monde arabe, car elle lutte contre l'impérialisme américain et le colonialisme européen."

Maduro a exprimé ses condoléances à la Syrie et au peuple syrien victime des "attentats terroristes chimiques", soulignant son rejet de l'utilisation des armes chimiques.
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Message par Gaiya Jeu 24 Oct - 22:31

Contre le scénario du pire en Syrie

Depuis de longs mois, nous assistons aux balais des chiffres de victimes. Les images insoutenables fournies par le régime syrien comme par ceux que les médias occidentaux appellent les « rebelles », et diffusées en continu, attestent de l’horreur d’un côté comme de l’autre. Une chose est sûre : aujourd’hui Homs, joyau de la Syrie, est défigurée par cette guerre civile. Une chose est sûre : des centaines de milliers de familles ont quitté le théâtre des combats pour ne pas payer de leur vie cette lutte pour le pouvoir. Car oui. Il s’agit bien d’un combat pour le pouvoir.

Beaucoup en France semblent oublier que pour mener une guerre, il faut être deux. Arrêtons ce manichéisme de superproduction hollywoodienne par lequel les Américains voudraient nous endormir. Il a toujours été de l’honneur de la France que de refuser de faire parler les armes sans justification. Alors aujourd’hui je pose la question à laquelle personne ne semble pouvoir ou vouloir donner de réponse : où sont les preuves ?

Le recours à des armes chimiques est bien évidement insupportable. Mais est-on si certain de savoir qui les utilise ? Nous devons en avoir la certitude si nous nous arrogeons le droit d’ajouter aux guérillas urbaines le fracas des bombes « chirurgicales ». Les conclusions des enquêteurs de l'ONU officialisées au mois de mai par Carla del Ponte ont révélé que l'opposition syrienne avait utilisé des armes chimiques à Khan Al-Aassal. Pourtant nos médias comme notre gouvernement n'en tiennent compte à aucun moment et la France part du principe que seul le gouvernement de Bachar el-Assad est susceptible d'utiliser de telles armes...

Tout récemment la Russie a apporté les images satellites semblant prouver que les deux engins chimiques ont été tirés de la région de Douma qui est contrôlée par l'opposition. Là encore, aucun commentaire de Laurent Fabius. Enfin la concomitance de cette attaque chimique avec l'arrivée des enquêteurs de l'ONU interroge. On imagine mal le régime en place perpétrer une telle folie contre son peuple au moment même où l'ONU arrive pour évaluer la situation. Tous ces éléments doivent nous imposer à la plus grande prudence. L’ingérence dans une guerre civile ne supporte aucun doute raisonnable.

Dès que les premières bombes françaises toucheront le sol syrien, nous deviendrons les alliés objectifs de ceux qui convoitent le pouvoir de Bachar el-Assad. Nous serons alors les co-responsables des actes à venir et les garants moraux des futurs maîtres de Damas. L’exemple encore frais de la Libye devrait nous garder de tout angélisme. A-t-on déjà oublié que l’intervention franco-anglaise a certes permis d’en finir avec le tyran Kadhafi mais elle a aussi installé au pouvoir des islamistes loin d’être modérés. Qui sont ces prétendus rebelles syriens ? Pourquoi les pétromonarchies du golfe persique participent activement à la déstabilisation du pays ? Ceux qu’on dit victimes aujourd’hui ne seront-ils pas demain pire que le prétendu bourreau d’aujourd’hui ? Est-on conscient qu’un effondrement du régime syrien provoquerait un massacre des minorités dont les 12% de chrétiens locaux ?

En vérité on ne sait rien de ceux qui prétendent déboulonner le régime d’Assad et un jour prendre le pouvoir. L’opposition est protéiforme, et au fil des mois, il semble bien que ce soient les éléments les plus radicaux qui aient pris l’ascendant. En revanche une chose est certaine. Il n’est pas nécessaire d’être spécialiste géopolitique pour comprendre qu’une intervention ferait passer toute la région du désordre au chaos. Avec la Lybie nous avons mis le doigt dans un engrenage incontrôlable. Avec la Syrie nous serons pris jusqu’au cou. La nébuleuse terroriste, dont Al-Qaïda, qui menace les intérêts occidentaux, risque de bénéficier d’une tête de pont pour des attentats sur notre sol. Les éléments les plus radicaux n’attendent que ça. Intervenir ce serait tomber encore un peu plus dans leur piège. Depuis l’Irak on sait qu’il est impossible de stabiliser un tel pays par la force, même avec la présence pendant des années de centaines de milliers de soldats.

Le scénario du pire semble écrit d’avance si aucune voix raisonnable ne trouve d’autre issue. C’est pourquoi le monde attend de la France qu’elle joue son rôle et fasse entendre sa voix. Non pas la voix de son maître mais celle de l’indépendance et de la raison. Au moment de l’intervention en Irak, chacun se souvient de la fierté d’être Français quand Jacques Chirac et Dominique de Villepin ont opposé à nos amis américains le « Non » d’un sage et vieux pays.

A l’époque Colin Powell avait tendu une fiole d’anthrax iraquien au Conseil de sécurité de l’ONU pour justifier de l’usage de la force. Nul n’a oublié ces images saisissantes qui semblaient être autant de preuves accablantes pour Saddam Hussein. On sait maintenant que tout ça n’était que du cinéma. Aujourd’hui les Américains ne semblent même pas vouloir se donner la peine de ce simulacre de procès international. Pourquoi le feraient-ils puisque la France est couchée ?

Or la France n’est la France que lorsqu’elle est debout face à l’Histoire et aux événements. Entre la Russie, soutien indéfectible du régime de Bachar el-Assad, et les Etats-Unis influencés par les pétromonarchies voisines, la France doit se faire entendre. Le lien historique particulier qui nous unit à la Syrie nous impose de ne pas abandonner ce peuple ami. La fermeture de notre ambassade à Damas en mars 2012 fut une erreur tactique doublée d’une trahison pour nos amis syriens.

Ne reproduisons pas cette erreur. C’est à la France qu’incombe le devoir de montrer un autre chemin.

Aujourd’hui comme député de la nation et membre de la Commission des Affaires étrangères, je veux voir la France tenir sa place au Conseil de Sécurité de l’ONU. Je veux voir Laurent Fabius y faire entendre notre voix et non pas ânonner les poncifs de Washington dans nos médias. Je veux voir la France être la France, tout simplement.

Si demain nous intervenons en vassal dans une coalition emmenée par les Etats-Unis, c’est notre place dans le concert des nations qui sera durablement discréditée. Je refuse, sans preuves, d’abimer ce que plus de 50 ans de politique étrangère indépendante depuis Charles de Gaulle nous ont permis de construire. Ce serait nous trahir nous-mêmes. Ce serait devenir complices de ceux qui espèrent le chaos.

Nicolas Dupont-Aignan
Député de l’Essonne
L'Assemblée nationale ne doit pas attendre le 4 septembre pour se réunir en session extraordinaire. Laurent Fabius doit répondre à des questions urgentes devant la représentation nationale : où sont les preuves irréfutables ? Pourquoi allons-nous porter au pouvoir en Syrie ceux que nous avons combattus au Mali ? Est-ce un renvoi d'ascenseur à certaines pétromonarchies du Golfe ? Comment espère-ton pacifier la Syrie alors que les Américains n'ont même pas réussi à le faire en Irak avec des centaines de milliers d'hommes ?

Aussi longtemps que le pouvoir socialiste n'aura pas répondu à ces questions, ma position restera inflexible : Non à la guerre en Syrie ! Et je ne doute pas qu'elle est partagée par une majorité des Français.

Nicolas Dupont-Aignan
Député de l’Essonne
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Guerre en Syrie. Empty Re: Guerre en Syrie.

Message par Gaiya Jeu 24 Oct - 22:36

Le 27/08/2013:

13h20 - La Russie n'a pas abandonné la Syrie, assure Damas

"Je peux vous assurer que la Russie n'a pas abandonné la Syrie. Nos relations continueront dans tous les domaines et nous remercions la Russie pour son soutien, non seulement pour la défense de la Syrie mais également pour sa propre défense", déclare le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Mouallem.

13h15 - Le Parti communiste demande un débat parlementaire

Pierre Laurent, numéro un du PCF, demande au président François Hollande un débat parlementaire sur la situation. Le sénateur et secrétaire national souhaite qu'une information des élus et une discussion sur cette crise soient inscrites en priorité à l'ordre du jour de la session extraordinaire qui commence le 10 septembre. Dans un courrier, Pierrre Laurent exprime la "vive préoccupation" des communistes.

13h05 - La Syrie assure avoir des moyens militaires qui vont surprendre

Le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem prévient que son pays dispose de moyens de défense qui vont "surprendre" le monde. "S'en prendre à la Syrie n'est pas une mince affaire. Nous disposons de moyens de défense qui vont surprendre les autres", assure-t-il lors d'une conférence de presse.

12h30 - Damas se défendra "par tous les moyens"

En conférence de presse, le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem met au défi John Kerry d'offrir une "preuve" sur les armes chimiques, et affirme qu'une frappe occidentale n'affecterait pas la campagne militaire menée par Damas contre les rebelles.

"S'ils pensent pouvoir ainsi empêcher la victoire de nos forces armées, ils se trompent".

14h05 - François Bayrou appelle à la prudence

"Au point où nous en sommes dans l'affaire syrienne - ce qui semble se développer comme une mécanique implacable - je voudrais lancer un appel pressant à la prudence", déclare le président du Modem, qui rappelle avoir soutenu "de toutes ses forces" à la fois l'intervention au Mali en janvier 2013 et le refus français d'entrer en guerre en Irak en 2003. "Il y a beaucoup de manipulations dans ces guerres civiles et donc je voudrais qu'on attende le rapport de l'ONU". Deuxième appel à la prudence : "Quelles vont être les conséquences à long terme" d'une "intervention armée" ? Quels vont être les effets "sur la pauvre Syrie"? , poursuit-il, rappelant la "dimension communautaire" du conflit, avec un "double affrontement historique", entre "les sunnites et les chiites" et "entre l'Iran et en particulier Israël". A supposer qu'on réussisse" à "mettre à genoux le régime actuel, qu'est-ce qui vient derrière ce régime et notamment quelles sont les conséquences sur les minorités ?", en particulier "chrétiennes", et sur le Liban. "Nous avons, nous Français, une responsabilité particulière au Liban", estime François Bayrou.

14h40 - La Défense américaine "prête à y aller"

Le secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel déclare que les forces armées sont "prêtes" pour une action militaire en Syrie si le président Barack Obama donnait son aval, dans une interview mardi à la BBC.

"Nous sommes préparés. Nous avons positionné des éléments pour être capables de répondre à toute option choisie par le président", a déclaré Chuck Hagel. "Nous sommes prêts à y aller", a-t-il ajouté.

15 h 19. De grandes personnalités militent pour que la communauté internationale ne fasse surtout rien en Syrie. Au contraire de l'opinion dominante en Occident. "Laissez les Syriens régler leurs problèmes entre eux !"

15 h 15. Une possible intervention occidentale en Syrie n'apportera pas une "victoire facile", car la Syrie dispose de systèmes de défense antiaérienne pour repousser des attaques, a affirmé mardi une source russe citée par l'agence Interfax. "Si l'armée américaine, avec l'Otan, lance une opération contre la Syrie, ce ne sera pas une victoire facile", a déclaré une source militaro-diplomatique. "Les systèmes de missiles multifonctionnels sol-air Buk-M2E et d'autres moyens de défense antiaérienne que possède l'armée syrienne vont assurer une réponse appropriée aux agresseurs", a ajouté cette source.

Elle a indiqué que la Syrie possédait actuellement jusqu'à dix batteries de tels systèmes multifonctionnels. Les missiles Buk sont un système antiaérien polyvalent mobile russe de moyenne portée entré en service en 1979. Il est destiné à la défense de forces terrestres et de points vitaux (ponts, centre de communication, centrale électrique, etc.).

15 heures. Du Parti de gauche au Front national, en passant par le MoDem et l'UMP, les politiques craignent les effets d'une intervention française en Syrie, qui mènerait à une contagion de violences dans toute la région. Notre article : Syrie, la classe politique divisée sur une intervention.

15h35 - Punir Bachar al-Assad ou inverser le cours de la guerre ?

D'après les déclarations de Dennis Ross, qui était haut conseiller à la Maison Blanche pour le Moyen-Orient jusqu'à fin 2011, une intervention des Etats-Unis auraient probablement pour objectif de donner une leçon à Bachar al-Assad et à son allié, l'Iran, pour avoir défié l'Occident, plutôt que de mettre un terme à la guerre civile. "L'administration doit décider de son objectif -punir, ou changer le rapport de forces en Syrie, et je soupçonne plutôt le premier choix".

Le 28/08/2013:

8H00. Les sites du New York Times et de Twitter ont été frappés dans la soirée de mardi et dans la nuit par des attaques visant leurs noms de domaine, revendiquées par l'«Armée électronique syrienne», un groupe soutenant le régime de Bachar al-Assad.

9H30. La Syrie crie à nouveau au complot. Le représentant de la Syrie à l’ONU accuse les rebelles d’avoir utilisé l’arme chimique pour provoquer une intervention militaire étrangère. «Beaucoup de données tendent à prouver l’innocence du gouvernement syrien qui fait l’objet d’une accusation fallacieuse», selon l’ambassadeur Bachar al-Jaafari, interviewé par la chaîne officielle syrienne Al-Ikhbariya, reprise mercredi par l’agence Sana.

Selon lui, ces données prouvent également que les «groupes armés ont utilisé des armes chimiques dans le but d’entraîner une intervention militaire étrangère et une agression contre la Syrie». Les Occidentaux et la Turquie «ont permis aux groupes terroristes de créer un laboratoire pour fabriquer des armes chimiques sur le territoire turc avec des matières fournies par la Turquie, l’Arabie saoudite et le Qatar (...) et de faire entrer ces armes chimiques en Syrie pour les utiliser».

10H45. La Norvège ne veut pas y aller sans l'ONU. «Je suis profondément préoccupé par les signaux sur le recours à la puissance militaire sans que cela soit ancré à l’ONU», déclare le chef de la diplomatie norvégienne, Espen Barth Eide (photo Reuters), au site du journal Verdens Gang (VG). En l’absence d’un mandat de l’ONU, une participation de la Norvège, membre de l'Otan, à des frappes contre la Syrie est exclue, a-t-il dit.

15 HEURES. Les experts des Nations unies envoyés en Syrie ont besoin de quatre jours pour terminer leur travail sur place, selon le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, en conférence de presse à La Haye : «Laissez-les terminer leur travail en quatre jours. (...) Ensuite, les experts devront effectuer des analyses scientifiques, puis nous devrons faire un rapport au Conseil de sécurité afin qu’il prenne les actions qu’il juge nécessaires».

16H50. Le régime syrien menace à nouveau. «La Syrie (...) va surprendre les agresseurs comme elle les a surpris pendant la guerre (israélo-arabe) d’Octobre (1973) et sera le cimetière des agresseurs», déclare le Premier ministre, Waël al-Halqi, cité par la télévision d’Etat.

Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Fayçal Meqdad, accuse lui l’Occident d’avoir encouragé les rebelles à utiliser du gaz sarin à plusieurs reprises en Syrie. Parlant aux journalistes à la fin de son entretien à l’hôtel Four Seasons de Damas avec la responsable de l’ONU pour le désarmement Angela Kane, le ministre syrien a mis les Occidentaux en garde : «Les groupes terroristes (terme désignant les rebelles dans la terminologie officielle) ont fait usage de gaz sarin dans plusieurs points du pays (...), avec les encouragements américain, britannique et français.» «Il faut que cessent les encouragements de ces pays occidentaux, car en défendant ces terroristes et en adoptant leurs propos, ces groupes retourneront prochainement les armes chimiques contre les peuples d’Europe».

16H30. Les ambassadeurs des cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité sont en discussion au siège de l’ONU à New York pour examiner le projet britannique de résolution sur la Syrie. Ces consultations à huis clos se tiennent entre les Etats-Unis, la France, le Royaume-Uni, la Russie et la Chine.

Le 29/08/2013:

08h12 : Alors que la communauté internationale se divise sur le bien-fondé d'une intervention militaire en Syrie, son dirigeant Bachar al-Assad continue de clamer son innocence et accuse un complot international dirigé par Israël. Il affiche néanmoins une sérénité qui contraste totalement avec la situation du pays.

08h22 : Alors que Barack Obama a dit n'avoir "pas encore pris de décision", le Royaume-Uni a de son côté annoncé qu'il ne lancerai d'action militaire en Syrie avant d'avoir eu connaissance des résultats des experts de l'ONU qui enquêtent sur place sur l'attaque du 21 août. Une motion du gouvernement allant dans ce sens doit être soumise ce jeudi à un vote du Parlement. Plusieurs pays, dont l'Italie et la Norvège, se sont en outre dits opposés à toute intervention en l'absence d'un mandat international de l'ONU.

11h22 : L'armée syrienne se prépare à la pire des hypothèses en cas de frappes occidentale contre le pays, a affirmé ce jeudi un responsable des services de sécurité.
"Nous travaillons, comme le font toutes les armées du monde, sur le pire des scénarios. Nous prenons les mesures pour protéger le pays de la frappe et préparer les conditions d'une riposte adéquate", a expliqué ce responsable.

13h00 : Dans un communiqué, Philippe Meunier, député UMP du Rhône et secrétaire de la Commission de la défense nationale et des forces armées, invite François Hollande à prendre exemple sur Jacques Chirac: La politique de la "canonnière" de François Hollande n'est pas à la hauteur de ce que les Français sont en droit d'attendre de leur président de la République. François Hollande devrait prendre exemple sur Jacques Chirac qui a su faire respecter la voix et les intérêts de la France en opposant son droit de véto à la demande américaine d'intervention en Irak.

13h33 : Le président syrien Bachar al-Assad a affirmé en recevant une délégation yéménite: La Syrie se défendra contre toute agression et les menaces ne font qu'accroître son attachement à ses principes et à son indépendance

14h21 : Une action militaire contre la Syrie aura des conséquences sur la région et mènera Israël "au bord des flammes", a affirmé le chef d'état-major des forces armées iraniennes, le général Hassan Firouzabadi, cité jeudi par l'agence Irna. "Toute opération dans la région fera des dégâts majeurs, ce qui n'est l'intérêt de personne sauf des Sionistes", a-t-il expliqué.

16h40 : Le Premier ministre britannique David Cameron est convaincu que le régime de Damas a perpétré une attaque chimique le 21 août, même s'il a avoué qu'"il n'y a pas 100% de certitude quant à la responsabilité" de cette attaque. Il intervenait devant les députés ce jeudi et leur a demandé de "prendre une décision" et de "répondre à un crime de guerre".

17h09 : La Maison Blanche doit communiquer au Congrès les éléments en sa possession sur l'attaque chimique ce jeudi.

Le 30/08/2013:

8 h 40. Cameron humilié par son Parlement. Pour la presse britannique et notamment le Times (Une ci-dessous), le Premier ministre David Cameron est humilié par le véto du Parlement alors qu'il s'était véritablement avancé sur une éventuelle intervention en Syrie. Un désaveu que Cameron a déjà pris en considération en revenant sur ses positions face à la communauté internationale.

9 heures. L'Egypte aurait empêché un bateau israélien de jeter l'ancre. Selon une radio iranienne, un bateau israélien qui se dirigeait vers la Méditerranée a été empêché de jeter l'ancre dans la mer Rouge. Selon la radio du pays allié à la Syrie «le Caire a officiellement pris position contre la possible attaque américaine contre la Syrie. Le tamarrod égyptien réclame la fermeture du canal de Suez et les activistes nationalistes égyptiens condamnent cette possible attaque qu'ils considèrent comme dirigée contre l'Egypte». Jeudi, l'Egypte a effectivement fait part de sa réticence quant à une intervention occidentale.

11 h 20. Berlin exclut de participer à une intervention militaire en Syrie. Le ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, exclut une participation allemande à une intervention militaire dans le quotidien régional allemand Neue Osnabrücker Zeitung. «On ne nous a pas demandé» une telle participation et «nous ne l'envisageons pas», précise-t-il. Le gouvernement allemand avait cependant signifié dès lundi qu'il approuverait une réaction internationale: «Nous insistons pour que le Conseil de sécurité des Nations Unies parvienne à une position commune et que le travail des inspecteurs de l'Onu soit terminé le plus rapidement possible», poursuit le ministre.

12 h 05. La Russie salue le rejet par le Parlement britannique d'une intervention. Selon le Kremlin, des frappes en Syrie porteraient un «coup sérieux» à l'ordre mondial. C'est ainsi, que la Russie a salué la décision du Parlement britannique de rejeter une éventuelle intervention en Syrie

13 h 15. La Belgique salue le refus du Parlement britannique, qui s'avère «conforme à celle du gouvernement belge», déclare le ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders. Bruxelles «demande des preuves avant toute intervention en Syrie» et attend «la position du Conseil de sécurité», précise-t-il, ajoutant qu' «il ne faut pas brûler les étapes» et qu' «il faut respecter un ordre international», «même s'il faudra sanctionner ceux qui ont utilisé des armes chimiques».

14 h 45. Michèle Alliot-Marie (UMP) critique l'attitude «velléitaire» de François Hollande. L'ex-ministre des Affaires étrangères de Nicolas Sarkozy, qui fut aussi ministre de la Défense sous Jacques Chirac, fustige les «hésitations, les aller-retour et finalement l'absence de capacité de décider» du chef de l'Etat, jugeant que l' «on a l'impression qu'il n'y a aucune vision stratégique de François Hollande» et que l' «on ne sait pas ce qu'il veut faire sur Bachar al-Assad» ni «à quoi servirait une intervention militaire». MAM s'est également dite «persuadée que l'on aurait pu obtenir beaucoup de choses du régime syrien en agissant aussi avec la Russie plutôt qu'en essayant de la repousser dans une autre position».

16 heures. La Syrie refuse que l'ONU rende un «rapport partiel» sur une éventuelle attaque à l'arme chimique dans la banlieue de Damas. Des enquêteurs de l'ONU s'apprêtent à clore leur mission dans la banlieue de Damas où ils essaient de déterminer si (et par qui) des armes chimiques ont été utilisées lors de la terrible attaque qui a frappé les environs de la capitale le 21 août. Mais pas question que le secrétaire général de l'ONU rende un rapport partiel immédiatement après la fin de la mission, insiste le ministre des Affaires étrangères syrien Walid Mouallem, qui souhaite que la mission «achève (d'abord) son travail et que l'on ait connaissance des résultats des analyses des prélèvements collectés par la mission».

17 h 20. Manifestion anti-guerre à Istanbul (Turquie). Plus d'un millier de personnes ont manifesté pour exprimer leur opposition à toute intervention militaire des forces occidentales en Syrie. «Non à une intervention des impérialistes et des Etats-Unis en Syrie !», «Les peuples sont frères», peut-on lire sur les pancartes des protestataires. Le gouvernement turc, persuadé que «le régime (de bachar al-Assad) est responsable» des attaques à l'arme chimique commises le 21 août, est favorable à une intervention militaire. Le ministre des Affaires étrangères vient en effet d'exhorter la communauté internationale à «entamer dès à présent une initiative qui mettra fin à la guerre en Syrie».

17 h 40. Une députée bretonne réclame une consultation du Parlement. Alors qu'au Royaume-Uni, les députés viennent de dire non à toute intervention militaire sur le sol syrien, l'élue socialiste du Finistère Patricia Adam, également présidente de la Commission de la Défense à l'Assemblée nationale, estime, à titre personnel, qu'en France aussi, le Parlement devrait être consulté avant que le chef de l'Etat, également «chef des armées» (article 15 de la Constitution), ne décide d'intervenir militairement à Damas ou ailleurs. «La France est une des rares exceptions en Europe où le Parlement s'exprime a posteriori, c'est-à-dire quatre mois après le début des opérations extérieures», regrette la députée. Qui du oui ou du non l'emporterait ? «Je pense que de part et d'autre de la majorité et de l'opposition, il y a un partage des opinions», répond l'élue.
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Le 31/08/2013:

7 heures. L'Amérique du Sud refuse toute intervention. Les 12 chefs d'Etat de l'Unasur, réunis vendredi en sommet au Surinam, ont adopté une déclaration commune condamnant «les interventions extérieures» en Syrie. Le président vénézuélien Nicolas Maduro a également averti son homologue français qu'une attaque contre la Syrie, entrainant la mort ou la destitution du président Bashar al-Assad, «infecterait l'Europe avec du terrorisme».

9h20. L'Iran veut enquêter sur l'attaque sur place. Une délégation parlementaire iranienne est partie samedi matin en Syrie et au Liban pour «examiner la situation en Syrie (...) et condamner l'utilisation d'armes chimiques par les groupes terroristes». Selon un autre responsable parlementaire, la délégation de trois membres dirigée par Allaeddine Boroujerdi, le président de la Commission des Affaires étrangères du parlement , doit rencontrer le président syrien Bachar al-Assad.

12 heures. Pour Poutine les accusations d'utilisation d'armes chimiques par le régime syrien sont «une absurdité totale».

13h - Poutine demande des preuves contre Damas

Le président russe Vladimir Poutine a demandé aux Etats-Unis de fournir la preuve que le régime syrien avait utilisé des armes chimiques.

"Concernant la position de nos amis américains, qui affirment que les troupes gouvernementales (syriennes) ont utilisé (...) des armes chimiques et disent avoir des preuves, hé bien, qu'ils les montrent aux enquêteurs des Nations unies et au Conseil de sécurité", a-t-il dit à des journalistes. "S'ils ne le font pas, cela veut dire qu'il n'y en a pas", a-t-il ajouté.

14h - Réunion des ministres arabes des Affaires étrangères dimanche
Les ministres arabes des Affaires étrangères se réuniront dimanche au Caire pour parler de la Syrie, où les Etats-Unis et la France se montrent déterminés à frapper le régime accusé d'avoir tué des centaines de personnes dans une attaque chimique. Le numéro deux de l'institution panarabe, Ahmed Ben Helli, précise que cette réunion prévue mardi avait été avancée à dimanche en raison des développements sur le dossier syrien.

13h45 - La presse anglaise piquée au vif par l'alliance Washington/Paris
Le tabloïd "The Sun" publie en une "un avis de décès de la relation spéciale" unissant Londres et Washington, dont "l'enterrement se tiendra à l'ambassade de France" à Londres. "Nous avons perdu notre place spéciale... en faveur des Français", se lamente le journal, habitué à jouer sur la rivalité franco-britannique.Les Etats-Unis snobent la Grande-Bretagne et font ami-ami avec les Français", clame en une un autre tabloïd, le "Daily Mail", relevant que le secrétaire d'Etat américain John Kerry a qualifié vendredi la France de "plus vieil allié" des Etats-Unis sans faire aucune mention du Royaume-Uni malgré la "relation spéciale" unissant les deux pays.
Cette remarque du chef de la diplomatie américaine était mise en valeur dans tous les journaux. Le "Daily Telegraph", proche des Conservateurs, publie en une un dessin montrant deux Français à béret devant la Tour Eiffel et commentant: "Les Britanniques ne sont qu'une bande de singes capitulards buveurs de thé".
Dans son éditorial, "The Times" reprend la déclaration de François Hollande promettant de ne pas laisser "impunie" l'attaque chimique du 21 août en Syrie attribuée au régime de Bachar al-Assad. "C'est un sujet de consternation nationale, et même de honte, que pendant que le président français pouvait prononcer ces mots résolus, lucides et justes, le Premier ministre britannique devait se limiter à donner l'assurance qu'il ne ferait rien", écrit le journal.

mercredi 28 août 2013, par Philippe Leymarie

En guise de « buts de guerre » en Syrie, MM. Obama, Cameron, Hollande ont répété ces derniers jours qu’il s’agissait de « punir » ceux qui ont gazé des innocents : du George W. Bush dans le texte. Est-ce faute de pouvoir se prévaloir de la légitimité internationale, en l’absence d’un accord au Conseil de sécurité des Nations unies ? La morale contre le droit, Kouchner et BHL aux anges, et tant pis pour la suite ?

Traduite en langage technique militaire, la « punition » risque d’être à géométrie variable. Washington a beau répéter qu’il ne s’agit pas de renverser le régime de Bachar Al-Assad — histoire sans doute d’amadouer ceux qui s’étaient sentis floués en 2011 par l’interprétation plus qu’extensive du mandat du Conseil de sécurité sur la Libye —, toutes les options « sur la table » y contribueront pourtant :

- En premier lieu, une campagne de frappes de missiles de croisière, présentée comme rapide et courte (quelques petits jours), qui pourrait être menée par les quatre destroyers, des sous-marins ou le porte-avions Harry Truman de l’US Navy, actuellement en Méditerranée ; par des bombardiers britanniques dépêchés récemment à Chypre ; ou par des Rafales français, depuis l’Hexagone (ou depuis le porte-avions Charles de Gaulle, si on lui laisse le temps d’arriver).

- Une infiltration, à partir des frontières jordanienne et turque, de commandos syriens formés dans ces pays par les Américains.

- Et comme annoncé par Paris, un renforcement de l’aide militaire aux rebelles, en volume mais aussi avec montée en gamme des armements qui leur sont fournis.

Objectif final...

Le quotidien russe Kommersant du 27 août, s’appuyant sur des avis d’experts, croit savoir que certains alliés européens, la Turquie et les monarchies du Golfe comme le Qatar et l’Arabie saoudite, poussent Washington vers un deuxième scénario, qui impliquerait une guerre aérienne plus longue et des bombardements plus intensifs. Un scénario qui ressemble davantage à la campagne libyenne de 2011, quand l’armée de l’air des pays de l’OTAN avait assuré un appui aérien aux rebelles opposés à Mouammar Kadhafi. Et l’objectif final de cette opération serait alors bien le renversement du régime d’Al-Assad, tout comme l’avait été celui de Kadhafi en Libye.

Il existerait, selon ce journal, un scénario intermédiaire. Durant un certain temps les Etats-Unis, avec leurs alliés européens, bombarderaient la Syrie afin d’affaiblir le potentiel militaire de Damas, avant de se retirer au second plan pour accomplir principalement des fonctions auxiliaires. Les pays de la région qui cherchent à renverser Al-Assad prendraient alors le relais, avec à leur tête la Turquie — la plus puissante armée de la région. L’armée de l’air turque pourrait assurer un appui aérien à l’opposition syrienne dans les zones clés du front grâce aux bases aériennes d’Incirlik, Konya, Malatya et Diyarbakir ; l’armée de terre pourrait également participer à certaines opérations. Dans une moindre mesure le même rôle pourrait être rempli par certaines forces d’élite des pays arabes qui font partie de la coalition anti-Assad, comme le Qatar, l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis.

... pour aller on ne sait où

Le thème de la « punition » rappelle fortement le bombardement du palais de Kadhafi, et de quelques cibles à Tripoli en avril 1986, déjà par l’armée américaine. Ou encore certains raids israéliens sur tel objectif syrien. Mais le périmètre des cibles envisagées pour les frappes paraît cette fois bien plus large : batteries anti-aériennes, aéroports, dépôts, centres de commandement, casernements. Il ne manquera que la présidence, les ministères régaliens, les centrales électriques et les ports, et le ménage total aura été fait. Pour aller on ne sait où. Et au prix, sans doute :

- d’un embrasement plus ou moins incontrôlable de la région proche-orientale ;
- d’un surcroît de militarisation de la mer Méditerranée ;
- de risques accrus pour Israël (où l’on est à nouveau lancé dans la course au masque à gaz) ;
- de menaces sur les intérêts et les habitants des pays les plus en pointe dans cette offensive punitive (France, Grande-Bretagne, Etats-Unis) ;
- sans parler de la note économique mondiale, flambée du pétrole à la clé ;
- et des inconnues sur le caractère du futur régime syrien, et le sort qu’il réservera à ses minorités, etc.

A contre-courant

Ce flou dans les buts de guerre est d’autant plus sensible en Europe que Londres et Paris — qui se veulent en première ligne dans cette campagne de châtiment — sont en fait dépendants militairement de Washington, et en sont réduits à attendre le « top départ » américain, espérant seulement assurer à leur participation une visibilité suffisante. Une aspiration qui n’est pas pour déplaire à Washington, où le président Obama agit à contre-courant d’une opinion fatiguée des aventures irakienne et afghane.

Mais ce flou est aussi de nature à limiter les ambitions européennes : en deux jours de frappes aériennes, on peut certes « punir » ; mais il faudrait, militairement, des semaines d’offensive pour « régler le problème » et s’assurer de la chute de Bachar Al-Assad — que semblent souhaiter les dirigeants français et britanniques depuis déjà plusieurs mois.

Au passage, on peut relever le paradoxe qui conduit les Français, hostiles à l’entrée en guerre en Irak en 2003, à vouloir prendre la tête de l’offensive en Syrie en 2013 — alors que l’opération punitive occidentale (car elle va apparaître ainsi) ne bénéficie pas de la traditionnelle bénédiction du Conseil de sécurité des Nations unies, pourtant jusqu’ici présentée à Paris comme un gage de légitimité, une condition nécessaire, et donc un passage obligé. La France, qui se réclame volontiers du droit international, et s’en prétend souvent la gardienne, préconise aujourd’hui de s’en passer, comme l’ami américain, et au nom du précédent du Kosovo.

Retours d’expériences

En mars 1999, dans un contexte de massacres à grande échelle (Rwanda 1994, Srebrenica 1995), les Occidentaux avaient invoqué une situation d’urgence humanitaire pour justifier la campagne de bombardements de l’OTAN sur les forces serbes du Kosovo. La secrétaire d’Etat américaine de l’époque, Mme Madeleine Albright, avait défendu l’idée d’une intervention « illégale mais légitime », dans le cadre d’une « situation unique ». Laquelle se répèterait aujourd’hui : comment, dès lors, donner des leçons de légalité internationale aux régimes russe, chinois, et autres ?

Or tout conflit, tout engagement de forces armées, n’a de sens que s’il débouche sur un projet politique. Les douloureuses expériences de ces dernières années, en Irak, en Afghanistan, en Libye, auraient dû porter conseil : ces pays sont aujourd’hui à feu et à sang, en proie aux attentats, à l’extrémisme, au désordre. Tirer un trait sur ces aventures, dont tous les « retours d’expérience » (« retex », comme disent les militaires) n’ont pas été menés à bien, revient à s’engager à l’aveugle dans une nouvelle offensive armée, dont les finalités et conséquences demeurent pour le moins obscures.

La plus monstrueuse

On remarquera que la France a eu tendance, ces dernières années, à enquiller les guerres les unes après les autres : Tchad, 2008 ; Afghanistan, 2009 ; Côte d’Ivoire, 2010 ; Libye, 2011 ; Mali, 2012-… et maintenant la Syrie. Comme si le système politique hexagonal, mais aussi son armée, son industrie de la défense, et jusqu’à un certain point son opinion, avaient besoin d’une guerre annuelle pour « tourner » correctement… ou pour oublier le reste.

Notons enfin que John Kerry, le secrétaire d’Etat américain, ne manque pas d’air lorsqu’il dénonce « ceux qui ont utilisé l’arme la plus monstrueuse du monde, contre la population la plus vulnérable », oubliant ce que son pays a fait à Hiroshima et Nagasaki, en 1945. Et ce alors que son patron, Barack Obama, prix Nobel de la paix, lance sa guerre au lendemain de la célébration, à Washington, du cinquantenaire du « rêve » de Martin Luther King. Ainsi va le monde...


Source : http://blog.mondediplo.net/2013-08-28-Une-guerre-par-an


Dernière édition par Gaiya le Jeu 24 Oct - 22:44, édité 1 fois
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Message par Gaiya Jeu 24 Oct - 22:37

Syrie : "Les attaques chimiques sont un coup monté"

Guerre en Syrie. Haytham-Manna

En exil depuis 35 ans, l’opposant Haytham Manna, responsable à l’étranger du Comité de Coordination nationale pour le changement démocratique (opposition syrienne non armée), s’oppose avec force à toute intervention étrangère contre son pays.

L’utilisation d’armes chimiques en Syrie pourrait amener les Occidentaux à "punir" le régime. Qu’en pensez-vous ?

HAYTHAM MANNA : Je suis totalement contre, tout comme la coordination que je dirige. Cela ne fera que renforcer le régime. Ensuite, une intervention risque d'attiser encore plus la violence, d'ajouter de la destruction à la destruction et de démanteler un peu plus la capacité de dialogue politique. Le régime est le premier responsable car il a choisi l’option militaro-sécuritaire. Mais comment peut-on parler de guerre contre le terrorisme et donner un coup de main à des extrémistes affiliés à Al Qaeda ?

Les Occidentaux choisissent la mauvaise option, selon vous ?

Depuis le début, c’est une succession d’erreurs politiques. Les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni ont poussé les parties à se radicaliser. Ils n’ont pas empêché le départ de djihadistes vers la Syrie et ont attendu très longtemps avant d’évoquer ce phénomène. Où est la démocratie dans tout ce projet qui vise la destruction de la Syrie ? Et pensez-vous que ce soit la morale qui les guide ? Lors du massacre d’Halabja [commis par les forces de Saddam Hussein en 1988], ils ont fermé les yeux. Je m’étonne aussi de voir que les victimes d’armes chimiques sont bien davantage prises en considération que les 100 000 morts qu’on a déjà dénombrés depuis le début du conflit.

Qui est responsable du dernier massacre à l’arme chimique ?

Je n’ai pas encore de certitude mais nos informations ne concordent pas avec celles du président Hollande. On parle de milliers de victimes, alors que nous disposons d’une liste de moins de 500 noms. On est donc dans la propagande, la guerre psychologique, et certainement pas dans la vérité. Ensuite, les armes chimiques utilisées étaient artisanales. Vous pensez vraiment que l’armée loyaliste, surmilitarisée, a besoin de cela ? Enfin, des vidéos et des photos ont été mises sur Internet avant le début des attaques. Or ce matériel sert de preuve pour les Américains !

Pensez-vous qu’une partie au conflit a voulu provoquer les Occidentaux à intervenir ?

C’est un coup monté. On sait que les armes chimiques ont déjà été utilisées par Al Qaeda. Or l’Armée syrienne libre et les groupes liés à Al Qaeda mènent en commun 80% de leurs opérations au nord. Il y a un mois, Ahmad Jarba [qui coordonne l’opposition armée] prétendait qu’il allait changer le rapport de forces sur le terrain. Or c’est l’inverse qui s’est produit, l’armée loyaliste a repris du terrain. Seule une intervention directe pourrait donc aider les rebelles à s’en sortir… Alors, attendons. Si c’est Al Qaeda le responsable, il faudra le dire haut et fort. Si c’est le régime, il faudra obtenir une résolution à l’ONU. Et ne pas laisser deux ou trois pays fédérer leurs amis, pas tous recommandables d’ailleurs.

Entre Occidentaux et Russes, quelle position vous semble la plus cohérente ?

Les Russes sont les plus cohérents car ils travaillent sérieusement pour les négociations de Genève 2 [sensées mettre autour d’une même table le régime et les opposants]. Les Américains ont triché. Deux ou trois fois, ils se sont retirés, au moment où s’opérait un rapprochement.


Une solution politique est-elle encore possible ?

Tout est possible mais cela dépendra surtout des Américains. Les Français se contentent de suivre. Une solution politique est la seule qui permettra de sauver la Syrie. Mais l’opposition armée ne parvient pas à se mettre d’accord sur une délégation.

Que deviendra Bachar al Assad?

Il ne va pas rester. Si les négociations aboutissent, elles mèneront de facto à un régime parlementaire. Si du moins on accepte de respecter le texte de base de Genève 2 qui est le meilleur texte, avec par-dessus un compromis international. Mais laissez-moi dire ceci : quand on parle de massacres des minorités, et que le président fait partie d’une minorité, comment peut-on lui demander de se retirer ou ne pas se retirer ? Aujourd’hui, la politique occidentale a renforcé sa position de défenseur de l’unité syrienne et des minorités. Cela dit, personne ne pourra revendiquer de victoire : la violence est devenue tellement aveugle qu’il faudrait vraiment un front élargi de l’opposition et du régime pour en venir à bout.

François Janne d’Othée
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Message par Gaiya Jeu 24 Oct - 22:38

Syrie : le Qatar derrière la livraison d’armes chimiques

Guerre en Syrie. Qatar-300x200

Un nouveau rapport apporte un éclairage sur l’origine d’agents chimiques utilisés par les militants takfiri au cours d’une attaque qui s’est déroulée dans la province d’Alep au mois de mars. Ces armes chimiques ont été fournies par deux officiers qataris à travers la Turquie.

En effet selon le quotidien libanais al-Akhbar qui fait état de ce rapport, les officiers qataris Fahd Saeed al-Hajiri et Faleh Bin Khalid al-Tamimi étaient derrière le transfert de substances chimiques aux extrémistes anti-Syrie en passant par Ankara. Ces officiers ont été tués dans une explosion suspecte en Somalie en Mai dernier, selon ce rapport.

Les éléments rapportés par le quotidien libanais sont basés sur des informations reçues par les services de sécurité d’un pays de la région.Toujours selon le rapport, les détails du dossier ont été transmis au service de renseignement russe, le FSB. Il faudrait donc s’attendre à ce que Moscou use de nouvel élément pour tempérer l’ardeur des va-t-en-guerre occidentaux et pointer l’irresponsabilité de ces dirigeants à vouloir armer de tels individus.

Dans une tentative de camoufler l’affaire alors que la Russie demandait des explications à Ankara, le gouvernement turque annonçait la saisie de deux kilogrammes de sarin suite à l’arrestation de douze membres du groupe terroriste Al-Nosra, ajoute le rapport.

Avec tous ces éléments, les puissances occidentales continuent à clamer haut et fort que l’utilisation d’armes chimiques est le fait de Damas et François Hollande s’offre un séjour au Qatar pour renforcer les liens avec ce « partenaire » allié de terroristes.

Pour rappel, le 19 Mars plus de deux douzaines de personnes furent tuées et plusieurs autres blessées lorsque des combattants étrangers ont tiré des missiles contenant une substance chimique dans la de Khan al-Assal, au Nord-Ouest d’Alep.

Source : http://www.presstv.ir/detail/2013/06/23/310505/qatar-behind-syria-chemical-attack/
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Message par Gaiya Jeu 24 Oct - 22:39

mercredi 28 août 2013, par Philippe Leymarie

En guise de « buts de guerre » en Syrie, MM. Obama, Cameron, Hollande ont répété ces derniers jours qu’il s’agissait de « punir » ceux qui ont gazé des innocents : du George W. Bush dans le texte. Est-ce faute de pouvoir se prévaloir de la légitimité internationale, en l’absence d’un accord au Conseil de sécurité des Nations unies ? La morale contre le droit, Kouchner et BHL aux anges, et tant pis pour la suite ?

Traduite en langage technique militaire, la « punition » risque d’être à géométrie variable. Washington a beau répéter qu’il ne s’agit pas de renverser le régime de Bachar Al-Assad — histoire sans doute d’amadouer ceux qui s’étaient sentis floués en 2011 par l’interprétation plus qu’extensive du mandat du Conseil de sécurité sur la Libye —, toutes les options « sur la table » y contribueront pourtant :

- En premier lieu, une campagne de frappes de missiles de croisière, présentée comme rapide et courte (quelques petits jours), qui pourrait être menée par les quatre destroyers, des sous-marins ou le porte-avions Harry Truman de l’US Navy, actuellement en Méditerranée ; par des bombardiers britanniques dépêchés récemment à Chypre ; ou par des Rafales français, depuis l’Hexagone (ou depuis le porte-avions Charles de Gaulle, si on lui laisse le temps d’arriver).

- Une infiltration, à partir des frontières jordanienne et turque, de commandos syriens formés dans ces pays par les Américains.

- Et comme annoncé par Paris, un renforcement de l’aide militaire aux rebelles, en volume mais aussi avec montée en gamme des armements qui leur sont fournis.

Objectif final...

Le quotidien russe Kommersant du 27 août, s’appuyant sur des avis d’experts, croit savoir que certains alliés européens, la Turquie et les monarchies du Golfe comme le Qatar et l’Arabie saoudite, poussent Washington vers un deuxième scénario, qui impliquerait une guerre aérienne plus longue et des bombardements plus intensifs. Un scénario qui ressemble davantage à la campagne libyenne de 2011, quand l’armée de l’air des pays de l’OTAN avait assuré un appui aérien aux rebelles opposés à Mouammar Kadhafi. Et l’objectif final de cette opération serait alors bien le renversement du régime d’Al-Assad, tout comme l’avait été celui de Kadhafi en Libye.

Il existerait, selon ce journal, un scénario intermédiaire. Durant un certain temps les Etats-Unis, avec leurs alliés européens, bombarderaient la Syrie afin d’affaiblir le potentiel militaire de Damas, avant de se retirer au second plan pour accomplir principalement des fonctions auxiliaires. Les pays de la région qui cherchent à renverser Al-Assad prendraient alors le relais, avec à leur tête la Turquie — la plus puissante armée de la région. L’armée de l’air turque pourrait assurer un appui aérien à l’opposition syrienne dans les zones clés du front grâce aux bases aériennes d’Incirlik, Konya, Malatya et Diyarbakir ; l’armée de terre pourrait également participer à certaines opérations. Dans une moindre mesure le même rôle pourrait être rempli par certaines forces d’élite des pays arabes qui font partie de la coalition anti-Assad, comme le Qatar, l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis.

... pour aller on ne sait où

Le thème de la « punition » rappelle fortement le bombardement du palais de Kadhafi, et de quelques cibles à Tripoli en avril 1986, déjà par l’armée américaine. Ou encore certains raids israéliens sur tel objectif syrien. Mais le périmètre des cibles envisagées pour les frappes paraît cette fois bien plus large : batteries anti-aériennes, aéroports, dépôts, centres de commandement, casernements. Il ne manquera que la présidence, les ministères régaliens, les centrales électriques et les ports, et le ménage total aura été fait. Pour aller on ne sait où. Et au prix, sans doute :

- d’un embrasement plus ou moins incontrôlable de la région proche-orientale ;
- d’un surcroît de militarisation de la mer Méditerranée ;
- de risques accrus pour Israël (où l’on est à nouveau lancé dans la course au masque à gaz) ;
- de menaces sur les intérêts et les habitants des pays les plus en pointe dans cette offensive punitive (France, Grande-Bretagne, Etats-Unis) ;
- sans parler de la note économique mondiale, flambée du pétrole à la clé ;
- et des inconnues sur le caractère du futur régime syrien, et le sort qu’il réservera à ses minorités, etc.

A contre-courant

Ce flou dans les buts de guerre est d’autant plus sensible en Europe que Londres et Paris — qui se veulent en première ligne dans cette campagne de châtiment — sont en fait dépendants militairement de Washington, et en sont réduits à attendre le « top départ » américain, espérant seulement assurer à leur participation une visibilité suffisante. Une aspiration qui n’est pas pour déplaire à Washington, où le président Obama agit à contre-courant d’une opinion fatiguée des aventures irakienne et afghane.

Mais ce flou est aussi de nature à limiter les ambitions européennes : en deux jours de frappes aériennes, on peut certes « punir » ; mais il faudrait, militairement, des semaines d’offensive pour « régler le problème » et s’assurer de la chute de Bachar Al-Assad — que semblent souhaiter les dirigeants français et britanniques depuis déjà plusieurs mois.

Au passage, on peut relever le paradoxe qui conduit les Français, hostiles à l’entrée en guerre en Irak en 2003, à vouloir prendre la tête de l’offensive en Syrie en 2013 — alors que l’opération punitive occidentale (car elle va apparaître ainsi) ne bénéficie pas de la traditionnelle bénédiction du Conseil de sécurité des Nations unies, pourtant jusqu’ici présentée à Paris comme un gage de légitimité, une condition nécessaire, et donc un passage obligé. La France, qui se réclame volontiers du droit international, et s’en prétend souvent la gardienne, préconise aujourd’hui de s’en passer, comme l’ami américain, et au nom du précédent du Kosovo.

Retours d’expériences

En mars 1999, dans un contexte de massacres à grande échelle (Rwanda 1994, Srebrenica 1995), les Occidentaux avaient invoqué une situation d’urgence humanitaire pour justifier la campagne de bombardements de l’OTAN sur les forces serbes du Kosovo. La secrétaire d’Etat américaine de l’époque, Mme Madeleine Albright, avait défendu l’idée d’une intervention « illégale mais légitime », dans le cadre d’une « situation unique ». Laquelle se répèterait aujourd’hui : comment, dès lors, donner des leçons de légalité internationale aux régimes russe, chinois, et autres ?

Or tout conflit, tout engagement de forces armées, n’a de sens que s’il débouche sur un projet politique. Les douloureuses expériences de ces dernières années, en Irak, en Afghanistan, en Libye, auraient dû porter conseil : ces pays sont aujourd’hui à feu et à sang, en proie aux attentats, à l’extrémisme, au désordre. Tirer un trait sur ces aventures, dont tous les « retours d’expérience » (« retex », comme disent les militaires) n’ont pas été menés à bien, revient à s’engager à l’aveugle dans une nouvelle offensive armée, dont les finalités et conséquences demeurent pour le moins obscures.

La plus monstrueuse

On remarquera que la France a eu tendance, ces dernières années, à enquiller les guerres les unes après les autres : Tchad, 2008 ; Afghanistan, 2009 ; Côte d’Ivoire, 2010 ; Libye, 2011 ; Mali, 2012-… et maintenant la Syrie. Comme si le système politique hexagonal, mais aussi son armée, son industrie de la défense, et jusqu’à un certain point son opinion, avaient besoin d’une guerre annuelle pour « tourner » correctement… ou pour oublier le reste.

Notons enfin que John Kerry, le secrétaire d’Etat américain, ne manque pas d’air lorsqu’il dénonce « ceux qui ont utilisé l’arme la plus monstrueuse du monde, contre la population la plus vulnérable », oubliant ce que son pays a fait à Hiroshima et Nagasaki, en 1945. Et ce alors que son patron, Barack Obama, prix Nobel de la paix, lance sa guerre au lendemain de la célébration, à Washington, du cinquantenaire du « rêve » de Martin Luther King. Ainsi va le monde...


Source : http://blog.mondediplo.net/2013-08-28-Une-guerre-par-an
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Message par Gaiya Jeu 24 Oct - 22:47

« Les menaces de Washington d'attaquer la Syrie sont inacceptables. Une attaque conduira à un nouveau cycle de confrontation et de victimes » (Ministre des affaires étrangères russe)

Guerre en Syrie. 20130419-141808_h478127

« Les déclarations de Washington menaçant d'utiliser la force militaire unilatéralement contre la Syrie sont inacceptables », selon le Ministre russe des Affaires étrangères Alexander Lukashevich.

«Étant donné le manque de preuves, toute action militaire unilatérale et en contournant le Conseil de sécurité des Nations unies serait une violation directe du droit international et saperait les perspectives d'une solution politique et diplomatique au conflit en Syrie. Cela conduira à un nouveau cycle de confrontation et de victimes », a-t-il conclu.

Source: RT
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Message par Gaiya Jeu 24 Oct - 22:48

Les États-Unis interrompent la diffusion de la chaîne Russia Today

Guerre en Syrie. Russia-today-presidential-debate-third-parties-jill-stein-gary-johnson

La tension entre américains et russes ne cesse de croître. RT a été suspendue ce vendredi aux USA, un signe supplémentaire d'inquiétude...

Les États-Unis ont interrompu la diffusion de la chaîne Russia Today, a annoncé le rédacteur en chef de la chaîne Margarita Simonyan.

« Je m’y attendais depuis longtemps. Maintenant notre chaîne est bloquée aux États-Unis. Ça y est ! Bravo pour la liberté de l’expression ! »

Il s’agit aux États-Unis de la seconde chaîne d’information étrangère la plus regardée. Elle emploie plusieurs milliers de personnes avec un siège à Moscou et Washington, et des bureaux à Paris, Londres, Los Angeles, Miami, Delhi et Tel Aviv.

Russia Today (ou RT) est une chaîne de télévision d’information continue russe lancée le 10 décembre 2005 par l’agence gouvernementale RIA Novosti qui l’abrite dans ses locaux moscovites. Depuis 2007, la chaîne est entrée dans la bataille de l’information, au même titre que BBC World, CNN, Al Jazeera et France 24.

Russia Today a également été bloquée par Reddit, le site web communautaire qui permet aux utilisateurs de soumettre leurs liens.

La chaîne compte plus d’un millions d’abonnés sur son compte YouTube.

Sources : La Voix de la Russie / Le Journal du Siècle
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Message par Gaiya Jeu 24 Oct - 22:50

Intervention en Syrie : Obama se dégonfle, Hollande n’a pas l’air malin

Guerre en Syrie. Hollande-obama

hollande-obama.jpgBarack Obama a déclaré, samedi 31 août, qu'il avait pris la décision de principe de frappes contre le régime syrien mais avait demandé au Congrès de donner son feu vert à une telle opération, éloignant la perspective d'une intervention américaine à court terme.

"J'ai décidé que les Etats-Unis devraient agir militairement contre des cibles du régime syrien", a affirmé le président américain dans une intervention solennelle depuis la Maison Blanche. "Nous sommes prêts à frapper quand nous le choisirons", a précisé Barack Obama, évoquant une intervention sans troupes au sol, "limitée dans le temps et dans son ampleur". Le Congrès étant en vacances, les débats s'ouvriront avec la session parlementaire, la semaine du 9 septembre.

M. Obama, qui précise s'être entretenu avec les chefs de file démocrates et républicains des deux chambres, doit composer avec une opinion publique divisée sur une intervention en Syrie. Il a estimé samedi pouvoir lancer une attaque même si le vote du Congrès s'avérait négatif, sans préciser s'il prendrait une telle décision. Jeudi, le premier ministre britannique, David Cameron, s'était incliné après un refus du Parlement britannique, renonçant à suivre les Etats-Unis

Après le départ de Syrie, samedi, des experts de l'Organisation des Nations unies, une "fenêtre d'opportunité" pour d'éventuelles frappes s'était ouverte, selon les experts. Suivant M. Obama, François Hollande a déclaré vouloir adresser un "message fort" au régime du président Assad, que les deux présidents tiennent pour "responsable" de l'attaque du 21 août dans la banlieue de Damas.

Cette attaque a fait 1 429 morts, dont 426 enfants, selon un rapport du renseignement américain rendu public vendredi. L'Observatoire syrien des droits de l'homme, une organisation non gouvernementale installée à Londres, a publié un nouveau bilan provisoire faisant état de plus de cinq cents morts.



L'analyse des échantillons collectés sur place par les experts de l'ONU pourrait prendre jusqu'à deux semaines, a annoncé le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, cité par des diplomates.

Les analyses des échantillons recueillis par les experts de l'ONU pourraient prendre jusqu'à deux semaines. |

MENACES DE L'IRAN

Le chef des Gardiens de la révolution iraniens, le commandant Mohammad Ali Jafari, a qualifié samedi d'"illusion" l'idée qu'une intervention militaire occidentale pourrait être circonscrite aux frontières de la Syrie, annonçant "des réactions au-delà de ce pays".

Le président russe, Vladimir Poutine, a quant à lui assuré que les accusations d'utilisation d'armes chimiques par le régime syrien étaient "une absurdité totale". Il demande aux Etats-Unis de fournir des preuves de leur emploi. M. Poutine propose que le sommet du G20 de Saint-Pétersbourg, les 4 et 5 septembre, auquel M. Obama doit participer, soit l'occasion de discuter de la crise syrienne.

http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2013/08/31/les-observateurs-de-l-onu-ont-quitte-la-syrie_3469245_3218.html
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Message par Gaiya Jeu 24 Oct - 22:52

Des rebelles syriens ont admis à un journaliste de l'Associated Press qu'ils étaient responsables de l'attaque chimique du 21 août

Guerre en Syrie. AP-logo2

L'incident du 21 août dernier où des armes chimiques ont fait entre 355 et 1300 morts dans la banlieue Est de Damas aurait été produit par des rebelles syriens selon le très crédible journaliste Dale Gavlak, correspondant au Moyen-Orient pour l'Associated Press depuis deux décennies.

Les puissances occidentales ont blâmé les forces de Bachar al-Assad, mais selon les témoignages recueillis par Gavlak, cette attaque serait en fait le résultat d'une mauvaise manipulation d'armes chimiques fournies par l'Arabie Saoudite!
Selon le journaliste de l'Associated Press [probablement pour peu de temps encore], de nombreux médecins, résidents de Ghouta, des combattants rebelles et leurs familles, prétendent que certains rebelles ont reçu des armes chimiques par l'intermédiaire du chef du renseignement saoudien, le prince Bandar bin Sultan, et que ce sont ces armes qui sont responsables de l'attentat chimique mortel.

Les rebelles ont dit à Gavlak qu'ils n'ont pas été correctement formés sur la façon de manipuler les armes chimiques, qu'ils ne savaient pas de quoi il s'agissait. Il semble que les armes devaient initialement être données à Al Qaïda et au groupe Front al-Nosra [un groupe djihadiste de rebelles armés].

Un militant de l'opposition a dit au journaliste qu'ils étaient très curieux au sujet de ces armes et que malheureusement certains d'entre eux ont manipulé les armes de façon inappropriée, ce qui a déclenché les explosions. Un autre combattant, une femme, a ajouté que le groupe de rebelles ne savaient pas de quel type d'armes il s'agissait ni comment les utiliser.

Abou Abdel-Moneim, le père d'un rebelle de l'opposition, a également dit à Gavlak: "Mon fils est venu me voir il y a deux semaines me demandant ce que je pensais du fait qu'on lui avait demandé de garder des armes." Le fils aurait décrit les armes comme une structure en forme de tube tandis que d'autres étaient comme une énorme bouteille de gaz. Le père a nommé le militant saoudien qui aurait fourni les armes comme étant Abou Ayesha. Selon le père, les armes ont explosé à l'intérieur d'un tunnel, tuant 12 rebelles.

Plus d'une douzaine de rebelles ont été interrogés et ont indiqué que leurs salaires proviennent du gouvernement saoudien, écrit Gavlak.

Si cette histoire est exacte, elle pourrait rendre complètement invalide l'attaque des États-Unis sur la Syrie.

Le rôle présumé de l'Arabie Saoudite dans la fourniture d'armes aux rebelles n'est pas une surprise étant donné les révélations plus tôt cette semaine à l'effet que les Saoudiens ont menacé la Russie d'attaques terroristes aux Jeux olympiques d'hiver à Sotchi l'an prochain, à moins qu'ils n'abandonnent leur soutien au président syrien.

Le journal Telegraph a rapporté que le prince Bandar aurait dit à Vladimir Poutine que les groupes tchétchènes qui menacent la sécurité des jeux sont contrôlés par eux (Saoudiens).

Sources:

http://voiceofrussia.com/news/2013_08_30/Syrian-rebels-take-responsibility-for-the-chemical-attack-admitting-the-weapons-were-provided-by-Saudis-1203/
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Message par Gaiya Jeu 24 Oct - 22:53

Ce que les médias Français nous cachent.

Guerre en Syrie. Congresus

La décision d'Obama de faire appel au Congrès vient du fait qu'il a reçu 161 lettres de parlementaires le menaçant de la procédure d'impeachment s'il ne soumettait pas les décisions d'attaques au vote parlementaire , les USA n'ayant pas été attaqués directement.

En effet, engager des militaires en Syrie en l'absence de menace directe pour les Etats-Unis sans l'autorisation du Congrès violerait la séparation des pouvoirs

161 membres du Congrès ont donc réagi, et mettent l’exécutif devant la Constitution des Etats-Unis d’Amérique.

Lire aussi le texte de Paul Craig Roberts (en anglais)

la suite - http://www.wikistrike.com/article-la-decision-d-obama-de-faire-appel-au-congres-vient-du-fait-qu-il-a-re-u-161-lettres-de-parlementair-119820297.html
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Message par Gaiya Jeu 24 Oct - 22:54

La mise en garde d'Assad à la France

INTERVIEW - Notre envoyé spécial à Damas Georges Malbrunot a interviewé en exclusivité mondiale le président syrien Bachar el-Assad. Retrouvez ici des extraits de cet entretien.

Guerre en Syrie. PHO5bd8c7a6-13f1-11e3-85fe-de67b87f9e2c-805x453

LE FIGARO. - Pouvez-vous nous démontrer que votre armée n'a pas recouru aux armes chimiques le 21 août dans la banlieue de Damas lors d'attaques qui ont tué plus de 1000 personnes, comme vous en accusent Barack Obama et François Hollande?

BACHAR EL-ASSAD. - Quiconque accuse doit donner des preuves. Nous avons défié les États-Unis et la France d'avancer une seule preuve. MM. Obama et Hollande en ont été incapables, y compris devant leurs peuples. (…) Je ne dis nullement que l'armée syrienne possède ou non de telles armes. Supposons que notre armée souhaite utiliser des armes de destruction massive: est-il possible qu'elle le fasse dans une zone où elle se trouve elle-même et où des soldats ont été blessés par ces armes, comme l'ont constaté les inspecteurs des Nations unies en leur rendant visite à l'hôpital où ils sont soignés? Où est la logique?

Quelle sera votre riposte en cas de frappes militaires contre votre pays?

Le Moyen-Orient est un baril de poudre, et le feu s'en approche aujourd'hui. Il ne faut pas seulement parler de la riposte syrienne, mais bien de ce qui pourrait se produire après la première frappe. Or personne ne peut savoir ce qui se passera. Tout le monde perdra le contrôle de la situation lorsque le baril de poudre explosera. Le chaos et l'extrémisme se répandront. Le risque d'une guerre régionale existe.

La France est-elle devenue un pays ennemi de la Syrie?

Quiconque contribue au renforcement financier et militaire des terroristes est l'ennemi du peuple syrien. Quiconque œuvre contre les intérêts de la Syrie et de ses citoyens est un ennemi. Le peuple français n'est pas notre ennemi, mais la politique de son État est hostile au peuple syrien. Dans la mesure où la politique de l'État français est hostile au peuple syrien, cet État sera son ennemi. Cette hostilité prendra fin lorsque l'État français changera de politique. Il y aura des répercussions, négatives bien entendu, sur les intérêts de la France.

Retrouvez l'intégralité de l'interview exclusive de Bachar el-Assad à partir de 22h dans notre édition digitale abonnés et demain matin dans l'édition imprimée du «Figaro».
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Message par Gaiya Jeu 24 Oct - 22:55

Moscou dit avoir détecté des tirs de missiles en Méditerranée.

Guerre en Syrie. 3470360_3_51b9_la-russie-a-depeche-un-navire-de-reconnaissance_43cb28ea3624e66239395424ba9fc422

La Russie a dépêché un navire de reconnaissance et de surveillance électronique vers la côte syrienne en Méditerranée orientale.

Le ministère de la défense russe dit avoir détecté deux "objets" balistiques tirés en direction de la Méditerranée orientale. Le tir, qui a eu lieu à 10 h 16 heure de Moscou (8 h 16, heure de Paris), a été détecté par les stations radars d'Armavir, dans le sud de la Russie, indique le ministère, qui ajoute que le ministre de la défense, Sergueï Choïgou, en a informé le président Vladimir Poutine.

L'agence de presse RIA, citant le ministère de la défense, indique que les engins ont été tirés du centre de la mer en direction de l'est de la Méditerranée. Les "objets" balistiques sont tombés en mer sont tombés en mer, déclare une source à Damas citée par l'agence de presse RIA. L'ambassade de Russie en Syrie, citée par Itar-Tass, informe qu'il n'y a ni signe d'attaque de missile ni explosion à Damas.

La France pour l'instant n'a pas commenté l'information.

La Russie a dépêché un navire de reconnaissance et de surveillance électronique vers la côte syrienne en Méditerranée orientale. L'état-major des forces armées russes avait indiqué la semaine dernière qu'un groupe de navires déjà dans la Méditerranée effectuait de manière ininterrompue des observations et analyses des activités militaires autour de la Syrie.

La Russie maintient une présence constante de plusieurs navires de guerre dans l'est de la Méditerranée où ils effectuent des rotations depuis le début de la crise syrienne il y a deux ans et demi. Principal soutien du régime de Damas auquel elle livre des armes, la Russie exploite depuis la période soviétique une base militaire dans le port de Tartous, à 220 km au nord-ouest de Damas.

A la suite d'une attaque à l'arme chimique dans la banlieue de Damas le 21 août, attribuée par Washington et Paris au régime du président Assad, le président américain Barack Obama a demandé au Congrès de voter en faveur de frappes aériennes en Syrie. Un porte-avions américain depuis plusieurs mois dans la mer d'Oman se déplace en direction de la Syrie, vers la mer Rouge, a rapporté de son côté la chaîne de télévision ABC News.

http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2013/09/03/moscou-dit-avoir-detecte-des-tirs-de-missiles-en-mediterranee_3470348_3218.html
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Message par Gaiya Jeu 24 Oct - 22:56

Par Nathalie Rheims

Poutine prêt à appuyer une intervention en Syrie si la responsabilité du régime est démontrée ? Une belle prise de judo, juge Nathalie Rheims.

Si certains doutaient encore que l'affaire syrienne soit le prétexte d'une série-télé concurrente de House of Cards, l'intervention de Poutine, à la veille du G20 de Saint-Pétersbourg en apporte la preuve avec son rebondissement, son coup de théâtre, selon Le Point. C'est peut-être même ce que les scénaristes américains appellent un "cliffhanger", littéralement : "une personne suspendue à une falaise dont on se demande si elle va s'en sortir..."

Dans le feuilleton, on sentait que Poutine avait un fort potentiel pour devenir un personnage de premier plan. Mais cette capacité n'était utilisée, jusque-là, que pour bloquer l'action, ce qui constitue un handicap dans la dynamique narrative. On nous répétait qu'à cause de lui, il était impossible d'agir en Syrie pour empêcher le massacre, si on voulait rester dans la légalité en raison de son soutien indéfectible à Damas et de son droit de veto au Conseil de sécurité de l'ONU.
Preuves de sa bonne foi

À ce moment-là, surprise, tandis que Hollande et Obama sont toujours empêtrés dans des négociations nébuleuses avec leurs parlements respectifs, l'hôte du G20 de Saint-Pétersbourg déclare sur la première chaîne publique russe qu'il attend des preuves convaincantes de l'usage d'armes chimiques par son ami el-Assad, et qu'il est prêt, dans ce cas, à agir "le plus résolument et sérieusement possible" dans le cadre légal de l'ONU pour accompagner ceux qui veulent sanctionner la Syrie.

Puisque les États-Unis et la France entendent agir au nom du respect du droit international en matière d'armes de destruction massive, Poutine rappelle que, selon les mêmes règles fondamentales du droit, seul le Conseil de sécurité peut autoriser l'usage des armes contre un pays souverain. Il ajoute qu'en attendant, pour montrer sa bonne foi, il suspend les livraisons de batteries sol-air S300 à Damas.

On ne sait pas comment cela s'appelle dans l'art subtil de la diplomatie, au judo, cela consiste à utiliser la dynamique de l'adversaire (ici le droit international) pour lui faire perdre l'équilibre. La Russie qui a payé chèrement son droit de veto dans son combat contre l'Allemagne nazie, réussira-t-elle à se rétablir sur la nouvelle scène internationale ? Nous le saurons dans les prochains épisodes



http://www.lepoint.fr/invites-du-point/nathalie-rheims/feuilleton-syrien-episode-iii-le-rebondissement-poutine-04-09-2013-1721015_1452.php
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Message par Gaiya Jeu 24 Oct - 22:57

Les sénateurs de la commission ont voté par 10 voix contre 7 en faveur d'une intervention "limitée" en Syrie, d'une durée maximale de 60 jours.



La commission des Affaires étrangères du Sénat américain a approuvé mercredi un projet de frappes militaires contre le régime du président syrien Bachar el-Assad, ouvrant la voie à un débat en plénière dès lundi prochain au Sénat. Les sénateurs de la commission ont voté par 10 voix contre 7 en faveur d'une intervention "limitée" en Syrie, d'une durée maximale de 60 jours avec la possibilité de la prolonger à 90 jours, sans déploiement de troupes au sol. Un groupe de démocrates et républicains se sont opposés à la mesure.

La rentrée parlementaire américaine aura lieu lundi, et chacune des deux chambres du Congrès - la Chambre des représentants à majorité républicaine et le Sénat à majorité démocrate - devrait commencer à débattre cette semaine-là.
L'exigence de McCain

La version adoptée mercredi par la commission du Sénat précise, comme l'exigeait le républicain John McCain, que la politique officielle des États-Unis vise à "changer la dynamique sur le champ de bataille en Syrie". "Tant que Bachar el-Assad n'est pas persuadé qu'il va perdre, il sera impossible de négocier avec lui un accord pacifique ou son départ du pouvoir", a déclaré McCain, fervent interventionniste dans le conflit.

Côté Chambre, plusieurs projets de texte circulaient, mais les dirigeants républicains n'avaient pas encore officialisé de projet de résolution. Les deux chambres devraient vraisemblablement voter des textes différents, qui devront ensuite être harmonisés. Depuis Stockholm, le président Barack Obama s'est dit persuadé que le Congrès voterait en faveur d'une résolution l'autorisant à frapper le régime Assad. "Je pense que le Congrès l'approuvera parce que (...) si la communauté internationale ne parvient pas à faire respecter certaines règles (...) au fil du temps, le monde deviendra un endroit moins sûr", a-t-il plaidé.


http://www.lepoint.fr/monde/syrie-la-commission-du-senat-americain-approuve-l-intervention-04-09-2013-1721130_24.php
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Message par Gaiya Jeu 24 Oct - 22:58

La raison pour laquelle Hollande suit Obama en Syrie....

Guerre en Syrie. ZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZ

Vous vous demandez pourquoi Hollande a mis son casque lourd pour suivre les Yankees en Syrie ?

Simple : pour qu'il n'y ait pas d'attaque de Wall Street sur les bons du Trésor français. On avait vu la même chose avec les troupes french qui devaient quitter l'Afghanistan, suivant sa promesse électorale. A peine élu, les attaques sur les bons french avaient commencé (vous l'avez vu ici), mais juste après sa sortie du bureau d'Obama, Hollande a changé soudain d'avis et les taux des OAT sont retombés. Cela coûtait moins cher à la France de laisser son armée que d'être attaquée sur les marchés financiers. Hollande a compris la leçon. Et maintenant, dès qu'Obama siffle, il accourt comme un toutou alors que même le caniche anglais s'est rebiffé... Qui aurait imaginé cela ? Le Sun anglais a même publié une sorte de faire-part annonçant la mort des relations anglo-américaines avec des funérailles célébrées devant l'Ambassade de France à Londres, ha ha ha...

Regardez quand même bien les articles suivants sortis juste avant: "IMF sees no end to French jobless crisis this decade. France's economic reforms do not go deep enough to halt long-term decline and may not cut unemployment from double-digit levels by the end of this decade, the International Monetary Fund has warned", écrit Ambrose Evans Pritchard. Ce qui ressort du papier est que la France fonce vers la méga crise sociale et de l'emploi... "From January 1999 to April 2013, French production decreased by 11.4% while German production increased by 32%. We're seeing a steady decrease in France's productive capacity. Profitability is so low that there is no incentive to invest. It is very worrying". (NdS : "De janvier 1999 à avril 2013 la production française a diminuée de 11.4% alors que la production allemande a augmenté de 32%. Nous voyons une baisse continue dans la capacité productive de France. La rentabilité est si basse qu'il n'y a aucune motivation pour investir. C'est très inquiétant.") Lire ici Ambrose dans le Telegraph

Le Business Insider a eu un titre choc pour critiquer un article des plus stupides il est vrai du journal Le Monde: "France Is Heading For The Biggest Economic Train Wreck In Europe .... (NdS : La France se dirige vers le plus grand accident de train économique de l'Europe) "Your debt growth is unsustainable. France is currently enjoying the lowest effective borrowing rates it has had for 30 years, allowing the interest you pay to fall even as the total debt rises. Both interest payments and interest as a percentage of GDP are at all-time lows".
(NdS : "Votre augmentation de la dette est insoutenable. La France profite actuellement des taux de l'emprunt effectifs les plus bas qu'il a eu depuis 30 ans, en autorisant l'intérêt que vous payez à même tomber alors que la dette totale augmente. A la fois le payement des intérêts et les intérêts comme un pourcentage de PIB sont historiquement bas") lire ici avec attention John Mauldin dans le BI avec plein de graphiques sur l'économie french.

"Chorus of boos greet François Hollande's pension reforms" (NdS : "Des huées en cœur saluent la réforme des retraites de François Hollande") constate Hugh Carnegy dans le FT ajoutant que c'est une sorte de coup d'épée dans l'eau histoire de contenter tout le monde. Messages envoyés dans le monde: la France est dans l'impasse financière, proche du 100% d'endettement, et il ne faudra pas attendre trop longtemps avant que les taux s'envolent... grâce à la dégradation sociale.
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Message par Gaiya Jeu 24 Oct - 22:59

Le Belge libéré en Syrie: "Ce n'est pas le gouvernement Al-Assad qui a utilisé le gaz"

Guerre en Syrie. Pierrepa1

L'enseignant belge Pierre Piccinin da Prata, kidnappé en Syrie au mois d'avril et libéré ce dimanche (en même temps que son confrère Domenico Quirico, journaliste italien), a accordé une interview à RTL-TVI ce lundi matin. Il a indiqué que le gaz sarin n'avait pas été utilisé par le régime de Bachar Al-Assad.

"C'est un devoir moral de le dire. Ce n'est pas le gouvernement de Bachar Al-Assad qui a utilisé le gaz sarin ou autre gaz de combat dans la banlieue de Damas. Nous en sommes certains suite à une conversation que nous avons surprise. Même s'il m'en coûte de le dire parce que depuis mai 2012 je soutiens férocement l'armée syrienne libre dans sa juste lutte pour la démocratie", a-t-il déclaré à Luc Gilson dans une interview enregistrée à Gembloux pour RTL-TVi.

"Trahi par l'armée libre"

L'enseignant belge a également indiqué comment il était arrivé en syrie et comment il avait été arrêté. "Nous sommes entrés en Syrie par le Liban, le 6 avril, avec toutes les garanties nécessaires que je prends chaque fois avec l'armée libre. C'était mon 8e voyage en Syrie. Sous la protection de l'armée libre, nous sommes allés jusqu'à Al-Qusayr qui était une ville en partie assiégée. Notre objectif était de rester une journée pour éviter que le siège se referme sur nous. Malheureusement, en quittant le 8 avril au soir, peu avant 20h, nous avons été assaillis par un groupe de bandits à coloration islamiste qui nous ont gardés deux mois dans Al-Qusayr parce que le siège s'était refermé sur eux-mêmes. C'était une trahison de l'armée libre qui nous a livrés à ce groupe".

Victime de "fausses exécutions"

Ce lundi matin, il avait déjà répondu aux questions de Vincent Lorge en direct sur Bel RTL. Il a détaillé ses conditions de détention. "Cela a été une odyssée terrifiante à travers toute la Syrie. On a été beaucoup déplacé à de nombreux moments dans de nombreux endroits. Et disons qu'à certains moments on s'est retrouvé avec des groupes. Ce n'était pas toujours le même groupe qui nous détenait, avec des groupes très violents, très anti-occidentaux et des islamistes anti-chrétiens. Cela a été parfois des violences physiques très dures", a-t-il indiqué.

Il a ajouté qu'il avait été victime "d'humiliations, de brimades, de fausses exécutions. Domenico a subi deux fausses exécutions au revolver. A un moment on a cru qu'ils allaient nous tuer parce qu'il nous ont dit que nous étions devenus un problème et qu'ils allaient se débarrasser de nous".
Pour son confrère Domenico Quirico, détenu avec lui, c'était "comme avoir vécu pendant 5 mois sur mars".

Arrivé à 05h40 en provenance de Rome

L'enseignant belge Pierre Piccinin da Prata est arrivé à Bruxelles ce lundi matin à 05h40, en provenance de Rome, indique le Centre de crise. Enlevé en Syrie en avril dernier, il a été libéré dimanche soir avec l'Italien Domenico Quirico, journaliste au quotidien La Stampa. Pierre Piccinin a été accueilli à Melsbroek par ses parents, la ministre de l'Intérieur Joëlle Milquet, le directeur du centre de crise Jaak Raes ainsi que des représentants de la police fédérale. L'enseignant "est en bonne santé et va maintenant prendre quelques heures de repos", a précisé le Centre de crise.

http://www.rtl.be/info/belgique/faitsdivers/1031019/le-belge-libere-en-syrie-revele-ce-n-est-pas-le-gouvernement-de-bachar-al-assad-qui-a-utilise-le-gaz-
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