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La Télépathie Expérimentale R.Warcollier.

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La Télépathie Expérimentale  R.Warcollier. Empty La Télépathie Expérimentale R.Warcollier.

Message par Gaiya Ven 20 Aoû - 15:31

Ce qui se transmet.

(Revue Métapsychique, 5, pp.355-373, Septembre-Octobre 1927, Alcan éd.)
(extraits proposés par Dr Bernard Auriol)

(…) Alors que les cas de télépathie spontanée sont assez fréquents et admis par beaucoup de personnes, les essais de transmission télépathique volontaire d’un agent à un percipient sont le plus souvent suivis d’insuccès. (…)

Depuis vingt ans que j’étudie ce phénomène pour en saisir les lois, il m’a été donné de le réaliser un certain nombre de fois sans que, dans mon esprit, le moindre doute puisse subsister sur sa réalité. Je fais la plus grande part à la coïncidence due au hasard, qui existe indubitablement, et je suis persuadé que c’est bien l’origine d’un certain nombre de cas que nous considérons comme des succès ; mais pas de tous. Or il en suffit d’un réel pour apporter la preuve de l’existence de cette mystérieuse faculté. Aussi, l’impression laissée par notre conférence de l’année passée sur beaucoup de personnes tout à fait étrangères à ces recherches est « qu’il semble bien y avoir quelque chose ». Or, s’il y a quelque chose, c’est un prodige aux yeux de la science qui, avec raison, ne veut connaître que des faits avérés. La difficulté d’apporter une preuve provient surtout du fait que, non seulement le message choisi par l’agent n’arrive pas intégralement au percipient, mais, qu’au contraire, les idées refoulées par l’agent semblent mieux se transmettre que celles sur lesquelles il concentre son attention. (…)

La contagion mentale entre percipients pendant une même expérience s’affirme aussi de plus en plus comme une vérité ; mais je n'insisterai toutefois pas spécialement sur ce point aujourd’hui.

Il est bon de signaler que nous n’avons pas l’impression de faire fausse route et que les succès paraissent augmenter, mais très lentement, pour chaque élément du groupe en particulier, comme si l’exercice pouvait développer dans une certaine mesure la faculté télépathique. (…) Le rendement des succès est passé dans certaines séries à 40%.

Aussi, nous allons considérer ici le phénomène de télépathie comme démontré et nous n’allons pas étudier, comme l’année dernière, comment cela se transmet, mais ce qui se transmet, et, en particulier sur des cas nouveaux, les causes possibles de la fragmentation des messages. (…)

Mme Sidwick envisage [1] la nécessité d’entreprendre de nouvelles recherches touchant la télépathie, dans le but d’expliquer l’irrégularité « décourageante » des succès. « Bien des questions, dit-elle, réclament une solution. Entre autres : qu’est ce qui est transmis ? Est-ce le nom ou l’idée de l’objet, ou encore une image, ou une autre impression quasi-sensitive ? Et, en ce qui concerne le percipient , nous avons besoin de réponses à des questions de même sorte et d’autres encore. Nous trouvons par exemple que le percipient reçoit une partie de l’idée de l’agent, mais ne reçoit pas le reste, ou qu’il la reçoit sous une forme altérée, ou que, l’ayant reçue, il l’interprète inexactement.

Devons nous en conclure qu’une partie de l’idée se perd dans la transmission et n’atteint aucune partie de l’esprit du percipient ? Ou bien atteint-elle en particulier une partie de son esprit ? Est-elle en réalité captée entièrement par la subconscience, quoique, avant d’émerger dans la conscience, elle subisse une altération provenant soit de la difficulté inhérente au passage de l’inconscient au conscient, soit de l’influence d’associations d’idées étrangères qui se mêlent à elle ? (…) ».

Pour contrôler les conditions de succès, dit Mme Sidwick, il faut nous attacher à observer ce qui se passe quand les expériences réussissent afin de nous rendre compte du processus, et, pour un utile examen de cette nature, nous avons besoin d’une grande quantité de matériaux… (…)

Classement des cas:

Ce qui frappe dans les exemples cités par Mme Sidwick, c’est le caractère analytique de la transmission et la synthèse imparfaite dans l’émersion. Il nous a paru intéressant de rechercher dans nos expériences antérieures combien de fois la forme transmise, ou bien la forme séparée de l’idée, ou bien l’idée seule, comme cela se rencontre parfois. C’est ce travail que nous allons entreprendre ici pour passer à la recherche des causes de la dissociation des idées dans la transmission télépathique.

Nous avons poussé plus loin que Mme Sidwick l’analyse des détails de transmission et le classement des trente-cinq cas inédits dont il va être question.

-Rapport de forme seule ou de couleur 7 cas
-Transmission de mouvement ou d’idée de mouvement 5 cas
-Détails de forme isolés sans compréhension 1 cas
-Transmission de la forme ou d’une partie de la forme avec compréhension subconsciente, d’ou transmission de l’idée ou d’une partie de l’idée 14 cas
-Transmission de l’idée seule ou d’une partie de l’idée 6 cas
-Transmission complète avec compréhension de la forme et de l’idée 2 cas

Les cas de transmission involontaire (refoulement, contagion entre percipients), sont en dehors de la statistique. En résumé dans 63% des cas, l’idée semble avoir été transmise totalement ou partiellement et, dans 37% la forme seule a été transmise sans l’idée.

-Transmission de couleurs (…)
-Transmission de la forme (…).
-Transmission du mouvement ou de l’idée du mouvement (…)
-Transmission de la forme, ou d’une partie de la forme, avec apparence de compréhension subconsciente, d’ou transmission de l’idée ou d’une partie de l’idée (…)
-Transmission de l’idée seule ou d’une partie de l’idée (…)
-Transmission complète de la forme et de l’idée (…)

Revenons à l’étude de nos essais de transmission imparfaite et demandons nous ce qui se passe dans le subconscient d’un agent lorsqu’il regarde un dessin. Nous sommes heureusement documentés la dessus grâce aux recherches de Mourly Vold. On sait que cet expérimentateur a étudié les rêves normaux par une méthode objective, cherchant à créer des rêves expérimentaux, soit en stimulant le sens du toucher du dormeur, soit sa vue avant le sommeil. C’est seulement de ces expériences que je m’occuperai ici en les extrayant de l’excellent livre de Vaschide : « Le Sommeil et les Rêves » [2] . « Dans ses expériences sur les représentations visuelles pendant le sommeil, Mourly Vold, donnait au sujet, chaque soir, une boite qu’il ne devait ouvrir qu’au lit. Avant de se coucher, pendant un temps assez court (de deux à dix minutes), les sujets devaient regarder les objets contenus dans ces boites, ils devaient ensuite fermer les yeux et se coucher, après avoir éteint la lampe et sans la regarder. Le matin, on exigeait des sujets, pour la plupart des étudiants et des instituteurs un protocole de l’expérience et des rêves qu’ils avaient eus.

Les objets contenus dans les boites étaient de nature différente et variée, comme par exemple une fleur d’hyacinthe, figure de chien, un soldat avec une lance, une petite pièce de cuivre, une figure en carton, etc. dont les dimensions ne dépassaient pas huit centimètres (on remarquera que ce sont des conditions très semblables aux nôtres).

Les résultats, dit Vaschide, mettent en évidence un certain rapport, parfois même assez net entre l’objet fixé et le rêve provoqué. L’objet est dans la plupart des cas, transformé. Fait assez intéressant, remarqué par l’auteur dans plusieurs de ses travaux : ce qui paraît persister le plus, dans le rêve de l’objet fixé, c’est sa couleur ».

Ainsi, lorsque nous voulons transmettre nous-mêmes un message à notre subconscient, et de celui-ci à notre conscient, nous avons exactement les mêmes difficultés que nous rencontrons dans la transmission télépathique d’une personnalité à une autre, les mêmes déformations.

S’il n’est pas aisé d’agir volontairement sur son subconscient, cela ne veut pas dire qu’il ne s’influence pas avec une extrême facilité ; mais il ne s’agit alors plus d’expérimentation : c’est l’affectivité, l’émotion qui s’en charge. C’est au sentiment qu’il faut faire appel lorsque l’on veut que le subconscient intervienne, soit sur notre conscient, soit mieux encore sur notre inconscient organique, et c’est ce que Emile Coué avait bien compris, et bien d’autres. Et on sait que l’affectivité favorise aussi les transmissions télépathiques.

Mais il s’agit de faire passer une impression, une image dans notre subconscient, et cela expérimentalement. Essayons d’en interpréter le processus. La personnalité humaine est blottie au centre de sa mémoire (fig.1) comme une araignée dans sa toile. A tous moments, de toutes les couches de la mémoire, l’attention de veille converge vers l’entretien et le développement de cette personnalité. On peut dire que c’est une force centripète.

La passivité du sommeil est une force centrifuge où l’attention se disperse dans les couches mémorielles (fig. II). Lorsque l’on regarde un objet O, avant de s’endormir, l’attention en se dispersant, va réveiller les images O’, O’’, O’’’, etc. Depuis les plus récentes couches mémorielles jusqu'aux plus anciennes : les visuelles, les auditives, olfactives , gustatives, tactiles, coenesthésiques (figure III).

Si l’agent a regardé une fleur, par exemple, elle excitera parmi les images visuelles : la couleur, la forme, O’, O’’, de toutes les fleurs perçues depuis l’enfance, les images graphiques. Ces images vont s’associant avec toutes les autres de même nature, selon les lois bien connues des associations d’idées : par contiguïté, ressemblance, contraste, etc.…

Au retour de l’attention vers le centre, c’est à dire au réveil, l’excitation se retrouvera dans les différentes couches mémorielles. Ce ne sera plus évidemment l’objet O qui sera perçu, mais le souvenir des images O’, O’’, O’’’, associées avec des éléments plus ou moins étrangers. Ces souvenirs simuleront dans les centres corticaux, par exemple dans le centre optique ou auditif, des sensations. Comme le centre optique est le plus important des centres utilisés, c’est surtout lui qui sera frappé, et les neurones chromatiques, indépendamment de ceux de la forme. Tout ce qu’a dit Morly Vold est vérifiable dans nos expériences. Il n’y a qu’une différence et il faut croire qu’elle n’est pas aussi grande que nous le pensions, c’est que la personnalité qui a regardé l’objet n’est pas celle qui en rêve.

L’état passif du percipient est un état de sommeil avec conscience. Les images de cet état sont des images de rêve dont l’inducteur d’association est d’origine télépathique. La caractéristique de cet état est le rapport du rêveur avec une personnalité déterminée parce que l’attention détachée de sa propre personnalité n’est pas dispersée comme dans le sommeil normal ; mais au contraire tendue vers l’agent. En réalité, on établit un équilibre entre un état centrifuge, qui permet même à l’attention de se tendre vers les couches mémorielles de l’agent , et d’un état centripète qui en rapporte les impressions à travers ses propres couches mémorielles. La percipience télépathique subit un mouvement de va et vient. La fatigue est favorable parce qu’on tombe de suite dans un état plus profond. Vous n’avez pas été sans ressentir en vous endormant une sensation de chute, c’est celle que fait le percipient, mais elle n’est pas brusque. Il se laisse glisser comme un pécheur de perles sur la corde et en revient plus vite qu’il n’y est tombé souvent les mains vides. Et cela surtout diffère du sommeil nocturne : là, on tombe dans un trou en quelques minutes et on met toute la nuit à en sortir, c’est à dire, à se réveiller.

C’est ce qui fait que la réception, l’émersion télépathique prend toujours un certain temps. Elle n’est pas immédiate chez le percipient, alors qu’elle me paraît instantanée chez l’agent. Au milieu de sa toile d’araignée, les moindres secousses sont transmises à tous les fils les plus éloignés. Lorsque l’agent regarde un objet O, un dessin, ou même éveille dans son esprit une simple image mémorielle, immédiatement,, en O’, O’’, O’’’, des réveils se produisent et même des associations restant le plus souvent inconscientes, et qui s’en transmettent d’autant mieux.

C’est ainsi que la fragmentation des messages commence à se produire, je dis commence car la déformation est double puisque le message doit traverser les couches de mémoire de l’agent et celles du percipient. Nous avons pu constater des différences individuelles chez les agents et les percipients. Un de ceux ci, par exemple, Mr Du., déforme fort peu les messages et en conséquence, il les interprète souvent exactement. Mr R.W., les déforme au point qu’il ne peut les comprendre, il les dissèque. C’est pourquoi nous pensons que les déformations sont plus importantes chez les percipients que chez les agents, cependant, elles y existent aussi.

Les associations conscientes qui se produisent chez l’agent se transmettent rarement. On peut dire que plus l’image à envoyer est nette dans son esprit, plus il la fixe, moins elle arrive. Dans une image complexe ce sont les détails qui ne l’ont pas intéressé qui sont transmis (comme on rêve souvent de détails qui n’ont pas frappé) ; ou bien s’il la dessine, ce sont les détails du dessin dont les éléments ont été tracés l’un après l’autre presque inconsciemment. Nous pouvons trouver des exemples de transmission fragmentaire, des images O’, O’’, O’’’, de l’agent dans presque tous nos cas expérimentaux.

(exemples) (…)

Conclusions

(…)

En résumé, dans la plupart des expériences réussies de télépathie à l’état de veille, il semble y avoir transport indépendant d’émotions, d’images, de concepts aussi ; mais ce n’est pas, à vrai dire de la « transmission de pensée », terme particulièrement impropre. Et cela se comprend : il y a dans la pensée un facteur cérébral, plus conscient que subconscient, qui n’est peut-être pas transmissible, et un autre facteur : son écho dans un monde psychique, où règne la télépathie. Le petit monde cérébral est strictement individuel, le deuxième est commun à tous les êtres, comme l’air que nous respirons.

C’est pourquoi, si fermée que soit la scène de théâtre de nos pensées, il y a l’envers des décors, toute une machinerie secrète et les feux de la rampe même, qui sont visibles des coulisses.

R. Warcollier, Ingénieur chimiste.
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