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Helmut Schmidt et la micro-psychokinèse.

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Helmut Schmidt et la micro-psychokinèse. Empty Helmut Schmidt et la micro-psychokinèse.

Message par Gaiya Ven 20 Aoû - 15:51

Helmut Schmidt est l’un des premiers chercheurs à avoir mené des expériences dans le domaine de la micro-psychokinèse (micro-pk). La psychokinèse (pk) désigne une éventuelle action d’un sujet sur la matière tandis que la micro-pk concerne plus spécifiquement cette intéraction au niveau quantique. Les expériences réalisées en micro-psychokinèse ont pour but de déterminer si des sujets sont capables d’influencer des événements à une échelle quantique.

Le comportement d’un système quantique étant de nature probabiliste, les événements issus de ce dernier (qui sont réalisés sous forme de chiffres - on parle donc de « générateur numérique aléatoire » ou GNA) sont véritablement indéterminés (voir annexe pour le principe de fonctionnement des GNA).

Grâce à un GNA, il est possible d’effectuer des milliers de tirages aléatoires par seconde alors que les premiers parapsychologues (cf travaux de Rhine) devaient utiliser des jets de dés qui prenaient beaucoup plus de temps. Cet aspect est d’un grand intérêt car plus le nombre d’évènements aléatoires est important, plus il est possible de mettre en évidence des effets faibles, ce qui est généralement l’une des caractéristiques du psi dans le cadre du laboratoire.

Les premières expériences

Une expérience de micro-PK se présente le plus souvent sous forme de jeu pour le sujet testé : il ne pense pas devoir influencer le comportement d’une particule, mais celui d’une interface visuelle ou auditive, qui est reliée à un GNA.

L’interface visuelle peut se présenter sous forme de lampes clignotantes. La lumière sera d’une couleur différente pour chaque sortie du GNA, et le sujet aura pour consigne d’essayer de faire en sorte qu’une couleur, déterminée initialement, apparaisse plus souvent que les autres. Le même dispositif peut aussi exister sous forme d’ampoules disposées en cercle. Le sujet devra alors influencer le sens de rotation des ampoules allumées.

Helmut Schmidt et la micro-psychokinèse. 1
Interface visuelle utilisée par Schmidt.

L’interface auditive, quant à elle, est constituée d’un son continu de fréquence variable. Le sujet doit essayer de la faire tendre vers les aigus ou vers les graves. Ce type d’expériences peut aussi se présenter sous forme de « clics » auditifs d’intensité ou d’origine différentes (oreillette gauche ou droite du casque audio).

Différentes interfaces sont possibles tant que le sujet trouve l’expérience amusante et ne s’en lasse pas rapidement. En effet, les travaux effectués en parapsychologie montrent l’importance de l’intérêt du sujet pour la tâche qu’il est en train d’effectuer.

Les résultats.

L’écart avec le hasard est faible en terme de pourcentage, mais la multiplication des expériences fait que la probabilité pour que cet écart soit dû au simple hasard est exclu au fil des reproductions expérimentales.

Ainsi, la première expérience de Schmidt (1970), utilisant un générateur binaire, a donné un taux de succès de 50,9 % (au lieu de 50%) sur 32 768 bits (256 sessions de 128 décisions), ce qui donne des chances contre le hasard d’une sur mille. La deuxième expérience, sur 12 800 bits, a donné un pourcentage de réussite de 52,4 %, ce qui fait un taux de chance contre le hasard de 1 contre 10^7 (1 avec 7 zéros derrière). Les résultats confirment donc l’hypothèse selon laquelle un sujet serait capable d’avoir une influence sur des systèmes microscopiques.

Des expériences ont été réalisées dans différentes conditions afin de déterminer plus précisément les variables rentrant en ligne de compte. Les résultats de Schmidt indiquent que :

La complexité technique du GNA ne change pas les résultats,
La localisation spatiale du GNA n’a pas non plus d’influence,
Une augmentation de la fréquence du GNA, même très élevée, mène de la même façon à des résultats significatifs.

Ces résultats ont amené Schmidt à développer un modèle téléologique du psi selon lequel l’élément matériel essentiel dans l’expérience serait l’interface, car c’est à ce niveau que le sujet pense agir et fixer son attention. Deux interfaces différentes utilisant le même système aléatoire peuvent ainsi donner deux résultats différents pour un même sujet. Ce phénomène a moins de chance de se produire si c’est uniquement le GNA qui est modifié. Le feed-back en temps réel, qui donne immédiatement le résultat au sujet, peut lui aussi avoir son importance.

La rétro-psychokinèse

Schmidt a ensuite réalisé des expériences dont l’idée fondatrice est encore plus originale. Son déroulement est le suivant :

L’expérimentateur lance des réalisations aléatoires (par l’intermédiaire d’un GNA) sans les observer ni tenter de les influencer. Il ne sait pas quelles réalisations vont servir de témoin et quelles réalisations seront soumises au sujet. Les données sont enregistrées en deux exemplaires sur bandes magnétiques et sont mises en sécurité. Lors de l’expérience, qui peut se dérouler plusieurs mois après l’enregistrement, une des deux copies est donnée au sujet, qui doit tenter d’influencer les réalisations comme s’il s‘agissait d’une expérience classique de micro-PK.

Aussi étonnant que cela puisse paraître, les résultats de ces expériences semblent confirmer le fait que des données générées aléatoirement puissent être influencées dans le cadre de ce dispositif. Dans une des expériences de 1976, Schmidt obtient des chances contre le hasard d’une pour mille. L’écart avec le hasard semble être du même ordre que pour une expérience de micro-PK classique.

L’origine de l’anomalie statistique se trouve bien au niveau du GNA car les deux cassettes (celle que conserve l’expérimentateur et celle du sujet) sont identiques après l’expérience.

L’expérience de base a été reproduite avec plusieurs variantes :

Si les cassettes sont écoutées plusieurs fois par des sujets différents essayant d’agir dans le même sens, l’effet est cumulatif,
Si les cassettes sont écoutées passivement avant de les donner au sujet, l’effet est plus faible, mais toujours présent,
Le temps entre l’enregistrement des données et l’écoute par le sujet semble ne pas avoir d’influence,
Plus la fréquence du GNA est importante, moins l’écart avec le hasard est grand.

Schmidt explique ces résultats en considérant qu’un auditeur ne peut rester concentré durant toute la durée de l’écoute, et donc laisserait ainsi quelques états indéterminés, dont les vecteurs d’état pourront être effondrés par un sujet postérieur.

Vers une théorisation...

A l’heure actuelle, il n’existe pas de théorie permettant d’expliquer ces anomalies dans un cadre classique. Certains chercheurs, dont Schmidt lui-même, émettent des hypothèses théoriques selon lesquelles il y aurait une possible interaction sujet/environnement au niveau quantique. Plusieurs physiciens, dont notamment le prix Nobel Brian Josephson ou encore le français O.Costa de Beauregard, pensent que ces théories sont compatibles avec les théories physiques actuelles. Ces travaux sont à relier aux études de cas et aux observations effectuées par les parapsychologues dans le domaine de la macro-pk(Von Loucadou, 2004).

D’après ces théories, la psychokinèse ne serait pas une force du même ordre que celles déjà déterminées par la physique actuelle, mais un effet provenant d’un sujet et qui agirait sur des événements non déterminés du point de vue quantique. En effet, à partir du moment où personne n’est présent lors de la réalisation du GNA, celle-ci reste indéterminée, c’est-à-dire que sont « inscrits » à la fois des 0 et des 1 (dans le cas d’un GNA binaire), et ce n’est que lorsqu’un observateur est témoin de la réalisation qu’elle devient une suite déterminée de 0 et de 1. La psychokinèse permettrait ainsi de faire effondrer les vecteurs d’état dans un état préférentiel, que ce soit de façon microscopique et faible, comme c’est le cas dans les expériences de Schmidt, que de façon macroscopique dans certains cas décrits au sein d’études de cas par des parapsychologues.

Les anomalies observées par Schmidt ont été confirmées par d’autres chercheurs comme D.Radin (1983), D.J.Bierman (1975) ou encore le laboratoires du PEAR (Princeton Engineering Anomalies Research). Cependant, comme c’est le cas dans l’ensemble du champ de la parapsychologie, certains chercheurs ont rencontré des difficultés lors de la reproduction de ces résultats. La raison en est principalement l’importance, et la variation selon les études, des sujets testés. Les résultats globaux, qui combinent les différentes recherches en micro-PK, indiquent des résultats qui sont très éloignés de ce que le hasard devrait permettre d’obtenir. Cela est confirmé par le fait que les expériences contrôles (sans sujets) mènent à des résultats identiques à ceux du hasard. C’est donc bien le fait qu’un sujet soit présent qui entraîne des résultats probants.

Les travaux déjà effectués ont de plus permis d‘infirmer certaines hypothèses, comme l’indépendance des résultats en fonction du type de GNA utilisé (M.Ibison, 1998). On remarquera que d’autres modèles théoriques se sont aussi développés, notamment la Decision Augmentation Theory (E.May, J.Utts, S.Spottiswoode, 1995) pour tenter d’expliquer les résultats obtenus et la difficulté à les reproduire.

Enfin, on notera aussi l’utilisation de GNA au sein de dispositifs comprenant des animaux (Peoc’h 1986) ainsi que la mise en place du Global Consciousness Project (GCP) qui étudie une éventuelle influence psychokinétique au niveau social.

Annexe : comment générer des nombres véritablement aléatoires ?

Il y a plusieurs méthodes permettant d’obtenir des suites de nombres aléatoires. L’une d’elle utilise la désintégration d’un matériau radioactif. Même si l’on connaît le taux de désintégration sur un intervalle de temps donné, il est impossible de dire à quel moment exact une particule sera émise car c’est un phénomène aléatoire. C’est le moment où cette particule sera détectée par le tube Geiger-Müller qui déterminera la sortie du chiffre. Pour cela, il suffit d’utiliser une horloge qui génère des chiffres en boucles (par exemple : 0.1.0.1.0...) à la fréquence d’une horloge. Lorsqu’une particule est détectée, le chiffre courant du compteur au moment de la détection devient la sortie. Comme les désintégrations sont des événements aléatoires, le chiffre en sortie sera aussi nature aléatoire.

Helmut Schmidt et la micro-psychokinèse. 2

Une seconde méthode utilise comme source un bruit blanc. Dans un conducteur, les électrons sont soumis à des mouvements aléatoires dus à l’agitation thermique, et ceci crée des variations temporelles du potentiel qui est donc aussi de nature aléatoire. Certains composants électroniques peuvent générer ce type de bruit (diodes Zener). Il est ensuite récupéré, amplifié, filtré, puis numérisé. Ainsi, les échantillons obtenus ont des valeurs aléatoires : on obtient une suite de 0 et de 1 normalement indépendants et identiquement distribués après quelques combinaisons permettant de compenser les écarts de la valeur moyenne du bruit blanc.

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