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Notre sixième sens.

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Message par Gaiya Ven 20 Aoû - 16:47

Notre sixième sens.

Par Hubert Larcher.

Description par Hubert Larcher de la notion de sixième sens développée par Charles Richet :

C’est après avoir recueilli les réactions à la lecture de son Traité de Métapsychique , paru chez Félix Alcan en 1922 et réédité en 1923, affronté de vigoureuses oppositions , et examiné des objections compétentes comme celles du Dr Delams, de Pierre Janet, de Max Dessoir, d’Albert Moll, que Charles Richet publie, en 1928, une monographie intitulée Notre sixième sens.

Celle-ci se présente comme un chapitre essentiel de la physiologie d’un sens nouveau, qui ajoute au Traité des expériences et des considérations inédites. Son but se veut très précisément limité : prouver l’existence et la réalité de ce sens d’une manière scientifiquement irrécusable car fondée sur l’observation et sur l’expérience, la constatation des phénomènes étant la première étape indispensable avant de s’aventurer dans la suivante, celle des théories explicatives ; et c’est par ascèse intellectuelle que l’auteur résiste à la tentation de voguer "dans le domaine enchanteur et perfide de l’hypothèse."

Fidèle à l’adage : Nihil est in intellectu quod non prius fuerit in sensu - Rien n’est dans l’intellect qui n’ait été d’abord dans les sens - Charles Richet distingue les voies sensorielles spéciales, comme celles des cinq sens classiques qui alimentent toutes les connaissances habituelles, des voies sensitives générales qui déterminent des sensations et des réflexes. Mais puisque l’intellect peut aussi acquérir des connaissances qui ne proviennent pas des cinq voies sensorielles, c’est donc qu’elles proviennent d’au moins une voie sensitive que Richet nomme le sixième sens. Il qualifie, pour cette raison, de sensitifs les sujets qui présentent cette faculté inhabituelle de connaissance à un degré exceptionnel, sujets qui permettent d’expérimenter ce qui, le plus souvent, n’est qu’accidentellement observé.

Pour lui, physiologiste, il s’agit donc bien d’une voie sensitive à tenter de découvrir, et c’est donc dans ce sens qu’il convient de comprendre l’expression : "connaissance extra-sensorielle de la réalité." Ce serait un grave contre-sens que de considérer la perception extra-sensorielle comme une perception indépendante de tout sens.

Au contraire, Richet définit bien le sixième sens - qui exclut absolument tous les sens normaux, même extrêmement hypersthésiés - comme "celui qui nous fait connaître une vibration de la réalité, vibration que nos sens normaux ne peuvent pas percevoir."

Et, pour être tout à fait clair, il attribue à cette connaissance extra-sensorielle ou supranormale du réel que le Dr Eugène Osty nommait métagnomie, une source physiologique qu’il qualifie de cryptesthénie, c’est-à-dire de sensibilité cachée.

La dédicace de ce livre à Henri Bergson, prix Nobel de littérature en 1927 et président de la Society for Psychical Research en 1913, par Charles Richet, prix Nobel de physiologie et médecine en 1913, qui avait présidé la même société anglaise en 1905, évoque la relation entre la cryptesthénie du physiologiste et la philosophie de Matière et mémoire. En effet, la sensibilité cachée est celle qui permet à la conscience d’extraire des informations des vibrations qui caractérisent la matière, grâce à la lucidité faite de clairvoyance et de télépathie.

Il arrive que ce sixième sens se montre capable de saisir le fil de ces informations à partir de simples objets comme d’indicateurs matériels de tout ce qui peut se rattacher à leur histoire, cas dans lequel Richet le qualifie de cryptesthésie pragmatique.

L’auteur parle, dans ce livre, des "hallucinations véridiques", expression d’origine anglaise - veridical hallucinations - utilisée pour désigner des perceptions dont l’objet est bien réel mais dont la réalité se situe hors de portée du champ spatio-temporel des sens normaux.

Si, de nos jours, on admet la définition de Henri Ey, dans son Traité des hallucinations, qui les qualifie de "perceptions sans objet à percevoir", on ne peut plus parler d’hallucinations concernant des perceptions véridiques c’est-à-dire ayant un objet à percevoir. Il faudra, dans ce cas, parler de perceptions lucides, de visions ou de monitions clairvoyantes ou télépathiques.

Après avoir montré, dans un premier chapitre, la possibilité d’un sixième sens, Richet établit la certitude de sa réalité par l’observation puis par l’expérience, et si le titre de l’ouvrage parle de notre sixième sens, c’est parce qu’on est en droit de penser que ce sens existe chez nous tous, à des degrés divers, à l’état latent, même s’il ne se manifeste que rarement, comme par accident.

Charles Richet compare nos cinq sens à cinq petites fenêtres ouvertes sur l’univers, et le sixième sens à "... une petite (extrêmement petite) fenêtre ouverte sur ces puissances mystérieuses", ces forces intelligentes, d’un ordre tout différent de celles du monde mécanique, qui "s’agitent sans doute autour de nous."

Cette conclusion rappelle singulièrement la pensée de Leibniz suivant laquelle il y a "... deux Règnes dans la nature corporelle même qui se pénètrent sans se confondre et sans s’empêcher : le Règne de la puissance, suivant lequel tout se peut expliquer mécaniquement par les causes efficientes, lorsque nous en pénétrons assez l’intérieur : et aussi le Règne de la sagesse, suivant lequel tout se peut expliquer architectoniquement, pour ainsi dire, par les causes finales, lorsque nous en connaissons assez les usages ."
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