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La religion.

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Message par Gaiya Ven 4 Fév - 2:17

La religion.

Une religion est un ensemble de rites, croyances généralement théistes, composé de règles (éthiques ou pratiques), de récits, de symboles ou de dogmes adoptés comme conviction par une société, un groupe ou une personne. Par métonymie, la religion peut désigner l'ensemble des croyants, l'éventuelle institution en découlant ou « la religion » en tant que vue d'ensemble des différentes religions. Une religion peut être polythéiste ou monothéiste.
La religion occupe une place importante dans la culture des sociétés humaines. Les relations réciproques entre religions et composantes de la société sont souvent complexes, voire inextricables.

Anthropologie et forme mythologique.

Les formes religieuses les plus anciennes, parfois qualifiées de « primitives », sont l'animisme, le fétichisme, le chamanisme. Bien que possédant des similitudes, ces traditions ne constituent pas un ensemble homogène et varient en fonction de la société qui s'y rattache. Bien que documentées pour la période historique, il n'est pas possible d'assigner une origine précise à ces pratiques religieuses.
Les grands « corpus mythologiques » remontent pour la plupart à la période de transition entre préhistoire et période historique, la protohistoire. On peut citer comme exemples de mythologies celles de Sumer, de Babylone, des dieux égyptiens.
Ces formes perdurent dans les religions ou spiritualité de différentes zones de la planète : chamanisme d'Eurasie (Nord sibérien), religions d'Afrique, d'Amazonie, d'Océanie, d'Amérique, etc. On peut également citer d'autres religions maintenant quasiment disparues, le plus généralement polythéistes, maintenant classées en mythologie ou religions antiques, originaires principalement d'Eurasie, d'Afrique, ou d'Amérique.
Textes religieux.
Les diverses traditions religieuses entretiennent des rapports anciens, complexes et différenciés avec l'écrit. Ainsi, les trois grands monothéismes orientaux ont pu être décrits selon l'expression controversée de « religions du Livre ». L'invention de l'écriture ouvre à la fois la période historique et marque l'apparition des premiers grands textes religieux, considérés comme sacrés par les traditions religieuses. Les traces épigraphiques les plus anciennes sont des inscriptions trouvées en Mésopotamie et datant d’environ 3400-3300 av. J.-C.
À partir du premier millénaire avant notre ère, les nouvelles formes de religion se rattachent à l'enseignement d'un maître. On voit apparaître successivement : le jaïnisme, retracé jusqu'au Tîrthankara historique aux alentours des 7éme siècle et 8éme siècle av. J.-C., le zoroastrisme, dérivé de l'enseignement de Zoroastre vers 650 av. J.-C., le taoïsme, professé par Lao Zi vers 600 av. J.-C., le bouddhisme, héritage de Bouddha vers 560 av. J.-C., le confucianisme dérive de l'héritage de Confucius qui enseigne vers 550 av. J.-C., le christianisme est issu du message de Jésus de Nazareth, l'islam est professé par Mahomet entre 609 et 632, le bahaïsme est fondée par Bahá'u'lláh en 1863, le sikhisme est créé par Nanak Ji vers 1500…
Ces formes de religion ont en commun de fournir une explication à nos grandes questions philosophiques. Elles n'en ont cependant pas l'exclusivité, et ces questions ont été abordées par tous les grands systèmes philosophiques qui émergèrent dans le premier millénaire avant notre ère. Dans l'Antiquité gréco-romaine, les philosophes abordent les mêmes questions sur un plan purement métaphysique, en les détachants de la pratique religieuse.
En Asie, le bouddhisme, le confucianisme, le shintoïsme etc., forment plutôt une philosophie en tant que mode de vie, une spiritualité ou une forme de religion polythéiste.

Univers invisible.

Une religion se fonde sur le domaine surnaturel, un monde de l'esprit, dont la définition peut être variable. La plupart des religions supposent l'existence de relations entre les humains et des forces ou des personnes invisibles, qu'ils soient dieux, anges, démons ou esprits des morts. Le miracle est la manifestation spectaculaire de ces relations, son caractère miraculeux se fondant sur le fait qu'il est impossible à expliquer rationnellement.
Le croyant qui essaie de communiquer avec ces forces et ces êtres (par une communication fondée sur l'invocation ou l'évocation de l'esprit) peut avoir deux buts :
-il peut chercher à être guidé ou informé, acquérir de l'information, il fait alors appel à l'art divinatoire ;
-il peut chercher à se rendre favorable l'action de ces puissances invisibles, par des demandes, prières, ou liturgies propitiatoires.
Ces pratiques sont probablement l'aspect le plus critiqué par le rationalisme, précisément parce qu'on ne peut les soumettre à la critique expérimentale. L'examen critique d'une telle relation peut se comprendre à deux niveaux. D'une part, la réalité du résultat revendiqué peut être contestable : le « miracle » n'a pas eu lieu, les témoignages sont trompeurs (volontairement ou non). D'autre part, le phénomène extraordinaire d'un thaumaturge n'est pas nécessairement une théurgie (dû à l'intervention d'un esprit extérieur), mais peut être la manifestation de pouvoirs occultes qui sont dans la nature de l'homme mais ne sont pas habituellement maîtrisés (approche de l'occultisme moderne).

Classement théologique, philosophique ou anthropologique.

On peut classer les religions selon le nombre de leurs dieux, les relations qu’ils entretiennent entre eux, avec l’univers et les fidèles, ou la présence de certains concepts ou pratiques en leur sein :
Les religions monothéistes ne reconnaissent qu'un seul Dieu : judaïsme, christianisme, islam, bahaïsme en sont les exemples les plus typiques. Ces quatre religions sont appelées abrahamiques, car elles reconnaissent toutes les quatre la figure d'Abraham comme premier patriarche.
Les religions polythéistes reconnaissent plusieurs dieux, différemment liés. L'ensemble polythéiste peut être subdivisé en différents types : hénothéisme, monolâtrie par exemple.
Le panthéisme est une philosophie selon laquelle tout est Dieu et en Dieu.
Les religions révélées sont des religions qui affirment détenir leur connaissance de source divine, soit par des apparitions (théophanies), soit par l'inspiration à des prophètes de textes considérés comme d’origine divine. Les religions abrahamiques en sont un exemple.
Les religions peuvent être fondées sur une orthodoxie (christianisme) ou une orthopraxie (judaïsme, bahaïsme, hindouisme).
La présence de certaines croyances ou pratiques (animisme, chamanisme etc..) peut aussi caractériser les religions et permettre un regroupement. La distinction entre religions sacrificielles ou non sacrificielles est particulièrement importante en anthropologie.

Chronologie de quelques religions.

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Estimation de la répartition mondiale.

Le nombre de croyants est supérieur à celui des non-croyants qui comprennent les athées déclarés et les personnes sans confession. La moyenne mondiale des croyants serait de 85,7 %. De grosses disparités existeraient entre les différents pays du monde. En Amérique du Sud, l'Uruguay serait le pays le moins croyant. En Afrique, la totalité du continent serait constitué de croyants avec une majorité de musulmans au nord et une majorité de chrétiens au sud. La Chine et la Corée du Nord seraient parmi les pays possédant le moins de croyants au monde. La Corée du Nord est un des pays où la liberté de culte est la plus réprimée. En Europe, les chiffres seraient plus nuancés selon les pays avec des pourcentages supérieurs à 70 %. Enfin, des pays comme l'Afghanistan et la cité du Vatican afficheraient des pourcentages très proches de 100%.

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Répartition en pourcentage du nombre de non-croyants dans le monde en 2009.

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L’animisme.

L’animisme (du latin animus, originairement esprit, puis âme) est la croyance en une âme, une force vitale, animant non seulement les êtres humains, mais également les animaux et les éléments naturels (pierres, arbres, vent...). Ces âmes ou ces esprits supérieurs (ceux des défunts ou de divinités animales) peuvent agir sur le monde ici-bas, de manière bénéfique ou non, et il convient donc de leur vouer un culte. Ainsi défini, l'animisme peut caractériser des sociétés extrêmement diverses, situées sur tous les continents. L'animisme se rapproche du chamanisme; le dieu de la terre est invoqué dans ces deux courants.
Introduit à la fin du 19éme siècle par l'anthropologue britannique Edward Burnett Tylor pour désigner les religions des sociétés qu'il nomme « primitives » (Primitive Culture, 1871), le concept a connu un indéniable succès jusque dans les premières décennies du 20éme siècle, devenant
« l'un des termes de référence majeurs de l'histoire de l'ethnologie religieuse ». Cette ambitieuse tentative d'explication globale des croyances religieuses – une « doctrine de l'âme » – a perdu une large part de sa validité aujourd'hui et les travaux contemporains s'en écartent, notamment ceux de l'anthropologue français Philippe Descola qui ne voit pas dans l'animisme une religion, mais plutôt « une manière de concevoir le monde, et de l'organiser ».
Le terme lui-même, souvent entaché de connotations colonialistes, du moins perçues comme péjoratives, est employé avec circonspection, parfois remplacé par des expressions telles que « croyances populaires », « croyances indigènes », « religions traditionnelles ». Néanmoins, par défaut ou par commodité, il reste utilisé dans le langage courant ou dans les statistiques, comme un mot fourre-tout désignant généralement l'ensemble de ce qui, ne relevant pas des grandes religions s'appuyant sur des textes sacrés (christianisme, islam, bouddhisme...), est transmis par des traditions orales.

Ses principes.

1) Tout ce qui existe, et particulièrement ce qui est mobile, ce qui est vivant, recèle une âme.
2) L'essence de cette âme est la force, douée de puissance variable et se localisant inégalement dans l'univers.
3) A côté de ces forces-émanations, résultantes des vibrations créatrices, se placent les êtres-forces, les âmes personnifiées douées d'intelligence et de volonté.
4) L'âme de l'homme, sur qui est centrée la création, constitue un exemple remarquable de ces êtres-forces personnifiées.
5) L'âme désincarnée, nourrie par le viatique des sacrifices funéraires, sublimée et purifiée par les épreuves, se mue en force supérieure par la relation avec le minimum, centre de création ou de génération de toutes les forces existantes.

Animisme et religion.

La théorie traditionnelle oppose habituellement l'animisme, ou le chamanisme qui prend source dans les mêmes principes de vie, aux religions, que celles-ci soient terrestres (bouddhisme, fétichisme, polythéisme) ou du ciel (hindouisme, islam, christianisme, judaïsme), alors que toutes les religions reconnaissent l'existence de ces forces occultes, que certains appellent, esprits, ou démons, ou djinns, ou anges, etc, que ces entités soient "bénéfiques" ou "maléfiques". Les trois grandes religions monothéistes recèlent en leur sein plusieurs théories sur ces êtres de différentes formes. Chez les animistes, ces notions sont primitives car elles concernent des êtres simples: la pierre, le vent, le rocher, le sable, l'eau, la feuille...
L'animisme est une notion qui se confond avec le chamanisme, et finalement, au regard d'un pratiquant elles se fondent toutes les deux en une notion beaucoup plus vaste, les êtres créés. Le monde se divise alors en cinq mondes: le monde animal, le monde minéral, le monde des humains, le monde des djinns, le monde des anges et dans chacun de ces mondes on peut trouver des esprits.

Le fétichisme.

En ethnologie, on désigne du nom de fétichisme l'adoration d'un objet (statuette, etc.) dans le cadre d'une pratique religieuse ou mystique. Le fétichisme consiste dans l'adoration des objets naturels, tels que les éléments, surtout le feu, les fleuves, les animaux, les arbres, les pierres mêmes ; ou d'êtres invisibles, génies bienfaisants ou malfaisants, créés par la superstition et la crainte, tels que les grigri de l'Afrique centrale, les burkhans de la Sibérie, etc.
L'étymologie du terme « fétiche » via le terme portugais « feitiço » et les évolutions de son sens montre que l'idée de quelque chose de « fabriqué » a induit celle d'« artificiel », de « trafiqué » voire de « faux » ou lié à des manigances magiques comme le « sortilège ».
Le terme fétichisme est un néologisme introduit par Charles de Brosses en ethnologie entre 1756 et 1760. Il le définit alors comme « forme de religion dans laquelle les objets du culte sont des animaux ou des êtres inanimés que l'on divinise, ainsi transformé en choses douées d'une vertu divine ». La notion de fétichisme implique un observateur comparant des croyances ou un culte à d'autres, sans nécessairement adhérer lui-même à l'un ou l'autre. Charles de Brosses utilise une démarche comparative et utilise le présent des nations modernes pour tenter d'éclairer le passé des anciens peuples. Il s'attache à confronter une religion d'objet (le fétichisme) aux religions de Révélation voire à toutes autres formes de religion primitives. Il voit le fétichisme comme un « culte puéril » limité à la vénération d'un objet. Il le différencie nettement de l'idolâtrie où l'objet a fonction de représentation et récuse toute faculté symbolisante à l'objet dans le cadre du fétichisme.
À l'inverse, David Hume considère le fétichisme comme partie prenante du polythéisme et le considère plus ou moins comme un synonyme d'idolâtrie. C'est de ces deux visions du fétichisme et de sa place dans le processus de construction de la religion que la problématique ethnologique rejoint la problématique philosophique.
En parlant du rapport entre les religions et le fétichisme, Alfred Binet écrit : « il est certain que toutes les religions côtoient le fétichisme, et quelques-unes y aboutissent. » C'est ainsi que Binet analyse les crises d'iconoclasmes des religions monothéistes, telles les destructions par certains chrétiens des iconostases de la religion chrétienne orthodoxe, qui n'a jamais renoncé aux icônes. On peut aussi se rappeler l'épisode de la destruction des Bouddhas géants de pierres de Bamyan par les Talibans d'Afghanistan.

Le chamanisme.

Le chamanisme ou shamanisme est une pratique centrée sur la médiation entre les êtres humains et les esprits de la surnature (les âmes du gibier, les morts du clan, les âmes des enfants à naître, les âmes des malades à ramener à la vie, etc.). Cette médiation a une fonction économique au sein de la communauté : gérer l'aléatoire. C'est le chaman qui incarne cette fonction, dans le cadre d'une interdépendance étroite avec la communauté qui le reconnaît comme tel.
Le chamanisme au sens strict prend sa source dans les sociétés traditionnelles sibériennes. Partie de la Sibérie, la pensée chamanique a essaimé de la Baltique à l'Extrême-Orient et a sans doute franchi le détroit de Béring avec les premiers Amérindiens. On observe des pratiques analogues chez de nombreux peuples, à commencer par les Mongols, qui seraient tous originaires de Sibérie, mais aussi au Népal, en Chine, au Japon, en Corée, chez les Indiens d'Amérique du Nord, en Afrique, en Australie et chez les Amérindiens d'Amérique latine.

Ethnologie et chamanisme.

La catégorie « chamanisme » pose problème aux anthropologues. Que peut-on appeler « chamanisme », quand on utilise ce terme tant pour parler des pratiques des Toungouses que de celles des urbains Européens ? Pour répondre à cette question, il faut revoir l'histoire du mot et ce qu'elle implique.
Le terme « chamane » est introduit au 18éme siècle et emprunté au toungouse (Sibérie) par l’archiprêtre Avvakoum Petrov Kondratiev. Roberte Hamayon (La Chasse à l'âme, 1990) caractérise le chamanisme de Sibérie ainsi : il s’agit d’une « procédure de médiation, rudimentaire et bonne à tout faire supposant une conception spécifique de l'homme, du monde et de la société » ainsi que de leurs relations. La notion d'échange est au cœur de la pensée chamaniste : surtout il existe un lien fondamental entre la chasse, l’alliance et le chamanisme ; ainsi, Roberte Hamayon propose que le chamanisme en soi s'enracine dans la vie de chasse, en raison d'un rapport de nécessité fondé sur ce qui semble caractériser le chamanisme au niveau le plus général : la gestion de l’aléatoire. Celle-ci se réalise par un échange avec les esprits, lors de la transe.
Le chamanisme est donc une conduite, une efficacité, une technique, à restituer dans le tout de la société. Il remplit une fonction d'adaptation à des situations démunies et difficiles, par sa souplesse, son pragmatisme (contrairement aux religions instituées), et par sa disponibilité.
Les traits essentiels du chamanisme, dans les sociétés de chasse, sont : l’alliance avec les esprits de la surnature, le voyage de l'âme, la gestion de l’aléatoire par le rapport entre chamane et esprits, mais aussi la fluidité, car le chamanisme n’est pas quelque chose de figé puisqu’il intègre.
L’institution chamanique dépasse largement la région sibérienne. Tous les continents sont touchés et l'on assiste aussi à des mouvements du New-Age en Amérique du Nord, en Europe et en France, avec l’émergence d’un néo-chamanisme.
Si l'on prend le terme « chamanisme » stricto sensu dans le sens toungouse, alors son champ est fortement limité et ne s’étend plus qu’à cette société. Il faudrait en fait répertorier les traits du chamanisme toungouse, et on s’autoriserait alors à appliquer ce terme à toutes les institutions partageant exactement tous ces traits énumérés. Probablement cela couvrirait alors l’ensemble sinon une partie de la Sibérie, mais certainement pas tous les groupes pour lesquels on parle de chamanisme. Toutefois, si l’on en prend les traits principaux, on peut alors utiliser le terme de « chamanisme », celle-ci devenant une catégorie, et le chamanisme toungouse un modèle. Car ce que l’on peut comparer ce sont les modèles tirés de ces sociétés, et non les sociétés elles-mêmes, ni leurs rituels.
Cela étant établi, pour placer des éléments, pratiques, institutions, sous la catégorie « chamanisme » il faut donc de la rigueur. Ainsi, lors du Congrès international sur le chamanisme de 1997, on a pu assister à des communications soulevant le problème du « développement des pratiques dites alors chamaniques, auprès d’Européens en mal d’exotisme » ; et à ce sujet deux avis s’opposaient, l’un déniant le caractère « chamanique » (D. Vazeilles), l’autre ne voyant pas de raison illégitime qui interdirait cette dénomination, puisque selon C. Kappler, l’Europe avait jusqu’au Moyen Âge des pratiques également « chamaniques », citant Jeanne Favret-Saada (Les mots, la mort, les sorts), donc associant la sorcellerie au chamanisme.
Le débat, loin d’être fini, pose toujours problème. Dans l’application du terme « chamanisme » à d’autres sociétés, il convient de justifier ce choix par une description précise des faits et pratiques qui forment le modèle que l’on veut comparer au modèle toungouse. Pour utiliser le « chamanisme » comme élément de comparaison, il faut en effet pouvoir comparer des modèles entre eux.

Chamanisme et religion.

La nature du chamanisme n'a pas fini de faire couler de l'encre ! Les scientifiques, ethnologues et érudits divers ne se sont guère intéressés à l'idéologie du chamanisme, certains refusant même de discuter de son éventuelle nature religieuse.
Le chamanisme est appréhendé comme tel dès le 17éme et 18éme siècles par les premiers observateurs en Sibérie. C'est le contact avec les esprits qui est considéré, à la fin du 19éme siècle, comme le phénomène religieux de base. Au 20éme siècle, Mircea Eliade, influencé par le mysticisme du christianisme russe orthodoxe, rattache le complexe chamaniste (croyances, rites et mythes) à la religion. C'est surtout l'expérience extatique qui est définie comme l'expérience religieuse de base. Mais cette dernière notion est actuellement très controversée, certain la considérant comme une imposture scientifique, d'autres lui préférant le terme de transe, la seule à impliquer un élément musical.
Ake Hultkrantz présente le chamanisme comme un complexe culturel religio-magique et conclut : « puisque le monde surnaturel est le monde de la religion, le chamanisme joue donc un rôle religieux » et « il n'est pas interdit de supposer que toutes les expériences extatiques à l'origine de renouveaux religieux remontent aux chamans des temps anciens » .
Michel Perrin définit le chamanisme (Le Chamanisme, « Que sais-je ? ») comme l'un des grands systèmes imaginés par l'esprit humain dans diverses régions du monde pour donner sens aux événements et pour agir sur eux. Selon lui, il implique une représentation bipolaire ou dualiste de la personne et du monde. L'être humain est fait d'un corps et d’une ou plusieurs composantes invisibles, souvent qualifiées d’âmes, qui survivent à la mort. Le monde est également double. Il y a ce monde-ci, visible, quotidien, profane, et un monde-autre. C'est le monde des dieux et de leurs émissaires, des esprits de toutes sortes, des maîtres des animaux ou des végétaux, des ancêtres, des morts... C'est le monde que décrivent les mythes. Le chamanisme suppose aussi que certains humains savent établir à volonté une communication avec le monde-autre. Ils peuvent le voir et le connaître, à la différence des autres hommes, qui ne font que le subir ou le pressentir. Ce sont les chamanes. Ils sont désignés et élus par le monde-autre. Selon Perrin, le chamanisme est donc bien une sorte de religion, à condition de considérer une religion comme une représentation du monde qui ne peut être séparée des actes découlant de la croyance qu'elle met en place.
Wilhelm Schmidt considère le chamanisme comme de la magie, voire comme une dégénérescence religieuse. Pour Bertrand Hell, le chamanisme, à l'instar de la possession, est placé sous le signe de l'efficacité pratique et pragmatique, rejoignant par là Marcel Mauss pour qui la magie est la manipulation des forces immanentes, alors que la religion s'attache plus à la métaphysique, la transcendance et à un au-delà meilleur.
D'autres considèrent le chamanisme comme de la sorcellerie (Roland Dixon), voire comme une imposture entretenue par le chaman.
Inversement certains auteurs présentent la religion des peuples du Nord de la Sibérie comme chamanique !
L'observation, par les médecins et administrateurs coloniaux, de l'aspect thérapeutique et du comportement du chaman ont mis un doute sur ce caractère religieux, rejoignant l'échec des théories sociologiques à le définir comme tel, notamment du fait de l'absence de doctrine, de clergé et de liturgie.
L'anthropologie contemporaine ramène plutôt le chamanisme à un mode d'organisation des expériences des individus chamanes. Pour Roberte Hamayon, le chamanisme s'enracine dans la vie de chasse, et, à ce titre, est conditionné « par la donnée empirique qu'est le caractère imprévisible de l'apparition du gibier », « la pensée chamanique s'interprète comme la création de moyens symboliques pour agir sur cet aléa »... " Les changements dans la place et la nature des aléas commandent l'évolution du chamanisme". Au centre des rituels chamaniques Bouriate, il y a le jeu, jeu rituel dont l'issue rappelle les aléas de la vie de chasse, et « qui récuse la transcendance et impose l'altérité ». Il est remarquable que les Bouriates se définissent eux-mêmes comme peuples à chamanes, par opposition aux peuples à Dieux pour se différencier des Russes lors de la colonisation.

Le jaïnisme.

Le jaïnisme, ou jinisme, du sanskrit Jina « vainqueur », est une religion (en précisant que le mot religion se traduit en Inde par dharma, un mot largement polysémique qui signifie autant « foi », « religion », « vertu » que « devoir », « nature propre », « bonne action »...), un chemin spirituel qui insiste sur les concepts d'ahimsa (non-violence) et de karma et qui met l'accent sur l'ascétisme. Il ne commence pas, à l'image du bouddhisme, comme un mouvement de réforme à l'intérieur de l'hindouisme, car c'est une religion traditionnelle qui vient de la plus haute antiquité, mais devient une religion d'importance au cours du 6éme siècle av. J.-C. Avec seulement 4 millions de croyants, le jaïnisme est la plus petite des 10 religions principales du monde, mais en Inde, les jaïns sont surreprésentés dans les secteurs économique et politique.
C'est la rigueur avec laquelle les adeptes suivent les préceptes du jaïnisme, et l'éthique qui en découle, qui leur a donné une surreprésentation dans les milieux politiques et des affaires au sein de la communauté indienne. Le temple d'Anvers à Wilrijk est le plus grand temple jaïn érigé en dehors de l'Inde. Il a été entièrement financé par les riches familles indiennes jaïnes actives dans le commerce diamantaire anversois. Il existe d'autres temples jaïns en dehors de l'Inde, notamment en Grande-Bretagne et aux États-Unis.

La philosophie jaïne.

Le jaïnisme partage de nombreuses et apparentes ressemblances avec l'hindouisme et le bouddhisme, mais il doit en être cependant différencié. Par respect du principe de non-violence, il va au-delà du simple végétarisme : La pratique alimentaire jaïne exclut la plupart des racines, car l'on pourrait causer du mal à un animal en les déterrant, et certains autres aliments considérés comme nuisibles ; l'ail et l'oignon présumés aphrodisiaques.
Les ascètes et les pieux laïques jaïns ne mangent pas, ne boivent pas ou ne voyagent pas après le coucher du soleil et ne se lèvent pas avant le lever du soleil, toujours pour éviter de blesser un être vivant par manque de lumière ou à cause des lampes, des bougies, etc. qui pourraient brûler les insectes attirés par leur lumière dans la nuit.
Selon le jaïnisme, l'univers n'a pas été créé, et ne cessera jamais d'exister. Il est éternel mais non inchangé, car il traverse une série continue de périodes d'ascensions et de déclins. Chaque période est divisée en six phases. Le monde serait actuellement selon cette optique, dans la cinquième période d'une phase de déclin (à rapprocher de la Kali-Yuga des hindouistes).
Quand il aura atteint sa phase de déclin la plus basse (la sixième), le jaïnisme lui-même disparaîtra complètement. Puis, au cours de la suivante, il sera redécouvert et réintroduit par de nouveaux chefs spirituels appelés Tîrthankaras (en sanscrit « les faiseurs de gué ») qui permet aux âmes de franchir leurs transmigrations successives (samsâra) et d'atteindre ainsi pour toujours leur libération (moksha).
Dans chacune de ces longues périodes —qui font penser au jour de Brahma des hindouistes—, il y a toujours vingt-quatre Tîrthankaras. Dans l'ère actuelle du monde, le vingt-troisième a été Pârshavanâtha, un ascète et prophète, qui aurait vécu vers 850 - 800 av. J.-C. Il fut un réformateur qui réclama un retour à la croyance et aux pratiques de leur tradition religieuse originale. Le vingt-quatrième et dernier Tirthankara de cet ère est connu par son titre, (Mahâvîra, le « grand héros » (599 - 527 av. J.-C.). Ce fut aussi un maître spirituel errant qui a rappelé les Jaïns à la pratique rigoureuse de leur foi antique.
Les Jaïns croient que la réalité est composée de deux principes éternels, le jîva et l'ajîva. Le jîva est constitué d'un nombre infini d'unités spirituelles identiques ou âmes ; l'ajîva (c'est-à-dire, le « non-jîva ») ou pudgala c'est la matière sous toutes ses formes et conditions que sont : kâla (le temps), âkâsha (l'espace), dharma (le principe du mouvement) et adharma (le principe du repos).
Jîva et pudgala sont éternels ; ils ne sont pas venus à l'existence et ne cesseront jamais d'exister. Le monde entier est constitué de jîvas emprisonnés dans de l'ajîva ; Il y a des jivâs incorporés dans l'air, la terre, l'eau, le feu, les plantes, les insectes, les animaux, les êtres humains, les êtres célestes et les êtres infernaux.
Tout contact quelconque du jîva avec le pudgala engendre la souffrance. Ainsi les Jaïns croient que l'existence en ce monde signifie inévitablement la souffrance. Ni les réformes sociales, ni la réforme des individus ne pourront jamais faire cesser la souffrance. Dans chaque être humain, un jîva est emprisonné, et ce jîva souffre en raison de son contact avec l'ajîva. La seule manière d'échapper à la douleur est pour le jîva (l'âme) de se libérer complètement de l'existence humaine.
Le karma maintient le jîva emprisonné dans l'ajîva. La libération de l'état humain est difficile. Les Jaïns croient que le jîva continue à souffrir pendant toutes ses vies ou réincarnations, qui sont d'un nombre indéfini. Ils pensent que chaque action effectuée par une personne, qu'elle soit bonne ou mauvaise, ouvre les canaux des sens (vue, ouïe, toucher, goût et odorat), par lesquels une substance invisible, le karma, s'infiltre à l'intérieur et adhère au jîva, déterminant les conditions de sa prochaine réincarnation.
La conséquence des actions mauvaises est un karma mauvais, qui tire le jîva vers le bas, l'entraînant vers une nouvelle vie de condition inférieure sur l'échelle des existences. La conséquence des bonnes actions est un bon karma, qui permet au jîva de monter dans sa prochaine vie à un niveau plus élevé dans l'échelle des existences, là où il y a moins de souffrances à supporter. Cependant, les bonnes actions ne peuvent pas seules mener à la libération.
La libération — ou moksha — s'obtient par le retrait du monde. Le karma est le mécanisme de cause à effet en vertu duquel toutes les actions ont des conséquences auxquelles on ne peut se soustraire. Le karma a pour résultat de maintenir le jîva dans une suite ininterrompue d'existences durant lesquelles il va souffrir jusqu'à un certain degré. Ainsi, la libération du cycle des transmigrations implique le rejet du karma, la destruction de celui existant et l'évitement de la constitution de nouveau.
Au moment d'une mort sans karma pour le tirer le jîva vers le bas, ce dernier flotte, exempt de tout pudgala, libéré de la condition humaine, exempt de toutes futures réincarnations. Il s'élève au-dessus de l'univers dans un endroit appelé Siddhashila, où identique à tous les autres jîvas purs, il peut enfin éprouver sa vraie nature dans un calme éternel, dans un bonheur parfait. Il est alors totalement pur et libéré. La manière d'effacer le karma acquis consiste à se retirer du monde autant que faire se peut, et de fermer le canal des sens et de l'esprit pour empêcher toute matière karmique d'entrer et d'adhérer au jîva.
La société des Jaïns est aussi duale que leur univers, où tout est néanmoins interdépendant. D'une part, il y a les moines et les nonnes qui pratiquent l'ascétisme et tâchent de faire de leur vie en ce monde la dernière. D'autre part, il y a les laïcs qui poursuivent des pratiques moins rigoureuses, mais toujours selon le même code moral commun avec les ascètes, en s'efforçant de faire de bonnes actions et en espérant une meilleure incarnation dans la vie suivante. Les règles de conduite jaïnes ont été instituées de façon que toute personne puisse les suivre. Celles des laïcs sont moins rigides que celles des ascètes, parce que les laïcs ne renoncent pas aux activités du monde. La modération est la règle pour le laïc, en ce qui concerne l'observation des vœux, alors que leur rigueur est extrême pour l'ascète. La raison évidente de cette différence vient de ce que les laïcs doivent assurer leurs moyens d'existence et ceux des ascètes, s'occuper de leur famille et s'adapter aux conditions, sociales et politiques, de la société dans laquelle ils vivent. Les ascètes n'ont pas ces contraintes. Ils abandonnent tout, avec pour seul but de suivre la voie spirituelle. Ils doivent observer les vœux de façon très rigoureuse en contrôlant en permanence leurs sens et en dominant leurs passions, grâce aux enseignements religieux et à la discipline spirituelle. Toutefois, en raison de l'éthique « stricte » consubstantielle au jaïnisme, les laïcs (hommes et femmes) doivent normalement choisir une profession et un mode de vie compatible avec leur foi, les métiers non-violents, tels certains du commerce, ou de l'enseignement, sont majoritairement choisis.
Dans leurs efforts d'atteindre le but le plus élevé qu'est le retrait permanent du jîva de toute souillure due à la matière karmique, les Jaïns ne croient pas qu'un esprit ou un être divin peut les aider de quelque façon que ce soit. Ils considèrent que les dieux (devas) peuvent influencer les évènements de ce monde mais qu'ils ne peuvent pas aider les jîvas à obtenir leur libération. Celle-ci ne peut être réalisée que par les efforts soutenus de chaque individu. En fait, les dieux ne peuvent obtenir leur propre libération qu'à la condition d'avoir été au préalable réincarnés sous forme d'êtres humains et d'avoir suivi la vie difficile des ascètes jaïns.

Le code moral jaïn.

Le code moral du jaïnisme est considéré particulièrement sérieux. Il est exprimé dans les vœux suivis par les laïcs dits petits vœux (anuvratas) et par les ascètes dits grands vœux (mahâvratas).

-Refus de la violence (ahimsâ).
La violence est définie comme une atteinte à ce qui vit, par un manque de soin ou d'attention, mais son sens n'est pas limité à cela. Il est sûr que de blesser, d'attacher, de faire du mal, d'exploiter ceux qui travaillent, de surcharger, d'affamer ou de ne pas nourrir quand il le faut, constituent des formes de violence et, comme telles, doivent être bannies.
-Refus du mensonge (satya).
En termes simples, c'est dire des paroles qui font du tort, mais le sens est beaucoup plus large. Ainsi, les fausses doctrines, la révélation des secrets, la déformation d'autres, la médisance, la confection de faux documents, les manquements à la vérité, sont aussi considérés comme des mensonges et, par conséquent, on doit s'en abstenir. Toutefois il ne s'agit pas de l'«impératif catégorique » kantien car au nom de la non-violence (pour protéger un voleur qui risque la peine de mort, pour éviter qu'un animal, un homme soit tué ou blessé par exemple), on peut « mentir » : « ahimsâ paramo dharma », « la non-violence est la première des religions (des devoirs) » est une devise jaïne.
-Refus du vol (asteya).
Voler, c'est prendre ce qui n'est pas donné, mais un sens large est attribué à ce mot. C'est pourquoi, la communication d'information sur la façon de commettre un vol, l'acceptation de choses volées, le non-respect des injonctions légales en vendant des choses à un prix excessif, la falsification et la conservation de faux poids et de fausses mesures, sont tenus pour des formes de vol dont on doit se garder.
-Refus de l'impureté (brahmacharya).
Le manque de pureté est une faute qui peut prendre des formes diverses. Ainsi, la marieuse qui provoque des mariages comme passe-temps, le jouisseur de plaisirs contre nature (pédophilie, zoophilie, etc...), l'amateur de paroles voluptueuses, le coureur de femmes mariées, ou non mariées immorales, commettent cette faute qui doit être proscrite.
-Refus de l'attachement aux biens terrestres (aparigraha).
L'attachement aux choses du monde (parigraha) consiste à désirer plus que ce dont on a besoin. Ainsi, l'accumulation de choses, même nécessaires, en grand nombre, l'émerveillement devant la richesse des autres, l'avidité excessive, la transgression des limites des possessions et l'augmentation de celles existantes sont des fautes à ne pas commettre.
On peut noter que le cinquième vœu est particulier, car il vise indirectement l'égalité économique, en empêchant l'accumulation de richesses par les individus. En effet, dans ce vœu, il est prescrit au laïc de se fixer une limite maximum de biens et de ne la dépasser, sous aucun prétexte. S'il lui arrive de gagner plus que la limite qu'il s'est fixée, il lui est recommandé de le dépenser en actes charitables, dont les meilleures formes sont au nombre de quatre : le don de médicaments, la diffusion de son savoir, la fourniture de moyens pour sauver la vie des personnes en danger et de nourriture à ceux qui ont faim ou qui sont pauvres.
Pour les laïcs, le couple jaïn doit pratiquer la fidélité absolue à son conjoint. Les célibataires eux doivent observer la chasteté. Pour les ascètes (moines et nonnes), le vœu de pureté signifie le célibat absolu et l'absence de toute pratique sexuelle. La non-violence implique entre autres choses le végétarisme. Certains jaïns se seraient laissés mourir de faim afin d'éviter de nuire à quelque créature vivante que ce soit. En fait, le jeûne est souvent pratiqué par les adeptes, notamment lors des diverses fêtes religieuses. Certains ascètes portent un tissu devant leur bouche et leur nez afin d'éviter de tuer, en les respirant, de petits insectes. Gandhi a été profondément influencé par la façon de vivre jaïne, paisible et respectueuse de la vie, et il en a fait une partie intégrante de sa propre philosophie. Son premier maître spirituel (Gurû) a été un ascète jaïn, Shrimad Rajchandra.

Pour en savoir plus: http://fr.wikipedia.org/wiki/Religion
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La religion. Empty Re: La religion.

Message par Gaiya Ven 4 Fév - 2:18

à suivre...
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