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Dossier : La synchronicité, une énigme silencieuse.

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Message par Gaiya Ven 20 Aoû - 16:48

Dossier : La synchronicité, une énigme silencieuse.

Par Eric Raulet.


De parts et d’autres, nous avons tous eu l’occasion d’entendre, ou même de vivre des « synchronicités ». Sous ce terme quelque peu technique, on retrouve de nombreuses expériences où les coïncidences jouent une part prépondérante. Coïncidences, certes, mais pas n’importe quel type de coïncidences. Pleins feux sur une énigme de notre temps ignorée par notre temps...

Pour prendre un exemple simple de synchronicités, ouvrez l’album de Tintin « » à la première page. Le capitaine Haddock, à propos d’un film qu’il vient de regarder avec Tintin, désapprouve la fin où le fils retrouve son père par un concours de circonstances après qu’ils aient été longtemps séparés. Et Haddock de sécrier : « » A ce même instant, il heurte un personnage à l’angle de la rue. C’est le Général Baltazar !

Cela paraît anecdotique. Ca l’est. Mais sous l’anecdote se cachent bien des mystères qui ont fascinés en tout premier lieu deux éminentes personnalités scientifiques, Karl Jung, célèbre psychologue, et Wolfang Pauli, prix Nobel de physique. Jung, après sa rupture avec Freud, concentra ses recherches sur l’esprit et l’inconscient dans lesquels, au plus profond apparaît un fondement universel à l’origine de la matière et de l’esprit. Cette intuition sera étayée par la lecture de textes anciens, l’alchimie, et par les rêves de ses patients. Pauli quant à lui démontra l’existence d’un modèle abstrait, qui se trouve caché sous la surface de l’atome et détermine son comportement d’une manière non causale.

La synchronicité peut se définir comme « une occurrence simultanée de deux événements liés par le sens et non par la cause ». Deux événements que rien ne semblent reliés mais qui, associés, prennent une signification dans la conscience du témoin. Nous n’allons pas ici traiter de l’apparition récente de cette énigme, encore très peu étudiée, mais qui a déjà fait l’objet d’analyses pertinentes de certains experts (voir « La synchronicité, l’âme et la science » sous la direction de M. Cazenave ; Poieisis). Ce qui étonne, ce sont les très nombreux cas qui illustrent la synchronicité dans la vie de tous les jours avec, pour points culminants, des épisodes de l’Histoire déconcertants. Un exemple :

« L’accumulation de coïncidences - ou de résonnances - la plus remarquable survint dans les colonnes de mots croisés du Daily Telegraph, juste avant le débarquement des alliés en Europe, le jour J du 6 juin 1994. Les mots codés qui désignaient les différentes opérations furent peut-être parmi les secrets les mieux préservés de la dernière guerre. Le nom de code de l’ensemble du plan d’invasion était Overlord (suzerain). Celui des opérations navales, Neptune. On appelait les deux plages de Normandie o ùdevaient débarquer les troupes américaines Utah et Omaha. Et les ports artificiels qui seraint installés sur les plages, Mulberry (mûrier ).

Le premier mot de code parut dans la solution des mots croisés 5775 du Daily Telegraph, le 3 mai : UTAH. Le deuxième, le 23 mai : OMAHA. Le troisième, MURIER le 31 mai. Le quatrième et le cinquième, les principaux, tous les deux le 2 juin, quatre jours avant le jour J : NEPTUNE et SUZERAIN.

On demanda à M 15 de faire une enquête. Les mots croisés avaient été composés par M. Léonard Sidney Dawe, instituteur, qui habitait Leatherhead, dans le Surrey. Il était depuis plus de vingt ans le doyen des auteurs de mots croisés du Daily Telegraph. Il ignorait avoir utilisé des mots de code, et n’avait pas la plus petite idée de la façon dont ils lui étaient venus à l’esprit. » (Extraits de « Le hasard et l’infini » ; A. Koestler ; Tschou)

Qui n’a pas un jour pensé à un(e) ami(e) perdu(e) de vue et, au même instant, recevoir son appel téléphonique ! Qui ne s’est pas amusé en lisant que M. Cheval avait épousé Mlle Poney et qu’ils habitaient rue des petites écuries. Des anecdotes comme celles-ci, on peut en trouver de nombreuses dans les ouvrages de Jean Moisset (). Mais, au-delà de ces récits, c’est en fait tout un pan de la réalité qui est ébranlé, celui du « hasard ». Jamais la « réalité » ne semble aussi bien se jouer de nos probabilités, de notre logique, de nos certitudes. Les « pieds de nez » à la raison frappent par l’agencement des coïncidences, par la manipulation qui semble s’exercer (par quoi ? par qui ?) sur les événements. La probabilité que de telles expériences puissent se produire est très faible. Et cependant, elles son inombrables. Illustration avec un témoignage que Lilian a confié à ONDES et qui ressemble fort à l’exemple cité ci-dessous par A. Koestler :

« Je m’occupais un jour de guider des voitures vers le garage. Pendant un moment creux, je ramassai un caillou d’aspect terreux, enlevai la boue qui le recouvrait : c’était une bille.

Quand le maître de maison me rejoignit, il me dit qu’elle n’appartenait pas à ses enfants. Je la mis donc dans ma poche au lieu de la jeter, bien que je n’aie jamais eu besoin de billes depuis mon enfance, il y a soixante ans.

L’après-midi, je fis le plein d’essence dans un garage dont le pompiste était un remplaçant assez maladroit. Quand je lui demandai de remettre de l’eau dans la batterie il fit tomber l’un des bouchons et, quoique nous ayons débranché, puis soulevé la batterie et examiné la route, nous ne pûmes le retrouver. Je me souvins alors de la bille et je m’en servis comme bouchon : elle avait exactement la bonne taille. » (« Le hasard et l’infini »)

« Un samedi après-midi, je bêchais dans mon jardin afin de planter un arbuste. En creusant, je trouvais un petit objet dans la terre qui devait être là depuis bien longtemps. Je le mis dans ma poche et poursuivis mon travail.

Une fois celui-ci terminé, je rentrais chez moi. Mes trois filles étaient en train de joeur aux dominos sur une table. La plus petite fit un geste maladroit et renversa l’ensemble du jeu par terre. Nous nous mimes à rechercher les pièces du jeu étalés tout le long du sol. Après vérification, il manquait un domino que nous ne parvenions pas à retrouver.

Malgré tous nos efforts, nous n’avons pas pu mettre la main sur cette pièce manquante. C’est alors que je me souvins avec émotion de l’objet que j’avais trouvé dans la terre peu de temps auparavant. Je le sortis de ma poche et constati avec stupeur que c’était bien là un vieux domino. Exactement la pièce qui manquait dans le jeu ! »

Lilian

Ce type de coïncidences, autrefois regroupés sous le joli terme de « sympathie » de la nature, jalonne de nombreuses expériences. Pour certains cas, Jean Moisset parlerait de « vent de synchronicités ». Nouvelle illustration avec Nadine qui nous confie son volumineux témoignage dont nous publions quelques extraits :

« Faisant suite à notre conversation téléphonique de ce jour, je vous prie de trouver, ci-dessous, quelques cas pouvant correspondre à de la synchronicité et susceptibles de vous intéresser pour des études ultérieures. Je précise que ma profession est consultant en entreprise :

06/04/1993 : Je demande à GP d’appeler M. B au téléphone. On lui répond que celui-ci sera de retour à la banque en fin de matinée. Pendant qu’elle me transmet le message, KM vient m’annoncer que M. B est dans l’entrée et qu’il désire me parler. Je recois ce monsieur et nous rions ensemble de l’événement, puis je l’entretiens sur un dossier TD et il m’apprend que ce monsieur est le ½ frère de son père. Nous discutons ensuite d’une autre banque que la sienne, la banque SP (pas très connue) et au courrier de 10 h je reçois une lettre de cette banque.

06/04/1993 : Je travaille sur le dossier MARCELLIN et ce jour est la ST MARCELLIN. Je totalise son bilan où l’actif et le passif égalent 777 777.

08/04/1993 : à environ 15 h, GP demande à un visiteur pourquoi il fait ce métier actuel. Il répond qu’il est invalide et qu’avant il était frigoriste. Environ 5 mn après, GP me porte une carte commerciale laissée par une personne en panne de voiture sur laquelle est mentionné « installations frigorifiques ».

Dans l’après-midi, je pense à ce que je pourrai faire comme farce à KM et quitte mon bureau en souriant. Je tombe sur KM derrière la porte qui s’apprétait à frapper.

19/04/1993 : Vers 11 h 45 je me rends dans le bureau de GP pour lui donner des billets d’entrée pour la foire de Mazan. Sur ceux-ci il y a une publicité PEDIGREE PAL. Au même moment, le téléphone sonne et quelqu’un qui nous prend pour une coopérative agricole nous demande si nous vendons des produits ROYAL CANIN.

06/07/1993 : Je fais un régime en ce moment et vers 12 h je pense « je mange donc je maigris ». Dans l’après-midi je regarde mon courrier et tombe sur une proposition de France Loisir pour le livre « Je mange donc je maigris ».

21/09/1994 : Environ 16 h 30 ,j’écris sur le dossier M « en rapport avec le public » ; la rodio le dit en même temps.

17 h 06, je marque sur le dossier M « étranger » ; la rodio le dit.

18 h, j’écris sur le dossier P de V « étaient prévus » ; la radio le dit.

11/12/1994 : Vers 21 h 30 j’allume la télévision puis j’éteinds la pièce avant de m’asseoir. Je cherche le fauteuil à taton en me disant « on y voit rien ici ». La première phrase prononcée à la télé est « il faut de la lumière » ou « on a besoin de lumière » et à la première image je vois un homme une lanterne à la main.

10/04/1995 : Je travaille sur le dossier D ; il est 15 h 30 (pendant que je lis 15 , RTL dit 15 à 18 h 09) et je pense à la façon dont je pourrai préparer une conférence de morphopsychologie. Je me dis que chaque être est unique ; je pense aussi à l’ADN, aux empreintes digitales. Dans la foulée, sur France Info, une dame parle des recherches sur l’ADN au niveau de la police et elle emploie exactement les mêmes termes de ma pensée « chaque être est unique », comme le montrent les empreintes digitales », « génétique » etc..

17/06/1996 : 17 h 02, je travaille sur le dossier BA et je lis « attitude » ; FI le dit.

Je téléphone à AB pour un rendez-vous et lui suggère de le rencontrer avec un brin d’ironie à l’auberge de Peyrebelle (célèbre pour ses disparitions). Vers 13 h 10, je zappe sur FR3 et je vois une scène du film avec Fernandel et la tenancière qui prétend qu’il y en a eu 107. Dans le dossier AB il y a le nombre 107 ; on est le 17/06 et un nombre du dossier BA est également 17. Lorsque j’écris 7 FI dit « 7 juillet » (il est 17 h 06).

17 h 26, j’écris « souffrance affective » et FI dit en même temps « souffrance sociale ».

Le soir FR3 dit « 2 tranches de génoise » alors que je lis en même temps sur une recette de cuisine « coupez la génoise en 2 ».

09/10/1997 : Ce matin je lis à la réception le bulletin n°3 de ONDES. Je le trouve sérieux et pense qu’il faudra peut-être leur parler de ce que je crois être de la synchronicité. Au fil des pages ma décision se confirme jusqu’à ce que je tombe sur la présentation de Jean Moisset p. 69 qui traite de ce sujet dont je n’ai jamais entendu parler.

Ce même jour, vers 13 h 05, je lis sur une revue « emploi du temps » et TF1 le dit en même temps. »

Nadine

Les sciences ne sont pas, loin de là, exempts de ces « caprices » de la réalité. L’irruption simultanée d’une idée, d’une découverte en plusieurs endroits du monde n’est pas rare. (C’est vrai également dans le domaine des arts). « J’en étais presque à la moitié de mon travail, écrit Darwin à propos de sa théorie de l’évolution des nouvelles espèces. Mais mes plans furent bouleversés, car au début de l’été 1958, Mr Wallace, qui se trouvait alors dans l’archipel malais, m’envoya une étude (qui) contenait exactement la même théorie que la mienne ». La synchronicité a agi également dans le mécanisme de certaines découvertes scientifiques. Arthur Koestler en décrit un certain nombre dans son ouvrage « Les somnambules » :

« Quant à Alexander Fleming, les coïncidences qui fixèrent le choix de sa carrière sont à peu près aussi fantastique que les circonstances de sa découverte. Il avait opté pour la profession médicale parce que son frère était médecin ; il était entré à l’hôpital Sainte-Mary, où il devait passer toute son existence, parce qu’il avait joué au water-polo contre l’équipe de cet hôpital ; et il se spécialisa en bactériologie parce qu’il était bon tireur et que Freeman, l’assistant d’Almroth Wright, voulut le garder dans son club de tir. » (Ed. )

Dans son ouvrage intitulé « Par erreur ou par hasard », le Professeur de virologie israëlien cite Beveridge : « S’il est couramment admis que le hasard contribue parfois aux découvertes, il apparaît en revanche que son importance est fréquemment sous-estimée et que l’on ne perçoit pas pleinement les neseignements d’une telle contribution. » Cet ouvrage recense les nombreuses découvertes dues au « hasard » dans les sciences naturelles (Ed Eshel).

Les synchronicités sont partout. Déroutantes, elles le sont très souvent : « M. de Fontgibu...

Alors ? Simple jeu de l’esprit ? Anecdotes sans conséquences ? Les synchronicités capturent notre sempiternel « hasard » que nous collons à toutes les coïncidences pour nous inviter à revisiter quelques définitions peut-être dépassées que nous donnons au temps, à l’espace, à la « réalité ». Et s’il devait exister une énigme contemporaine quasiment ignorée, c’est bien la synchronicité.

De nombreux témoins, et parmi eux des témoins de NDE, affirment que les synchronicités se sont multipliées depuis leur expérience. Peut-être n’est-ce là qu’un simple élargissement de l’attention ? Nous avons tous l’occasion de vivre ce type de coïncidences, et particulièrement au cours de nos recherches au sein de ONDES. Et nous devrions considérer ces expériences avec un autre regard que celui que nous leur offrons habituellement.

« Les phénomènes de synchronicité ont ouvert une porte sur une source créatrice qui est à l’origine, non seulement de nous-mêmes, mais de toute la réalité. En mourant au soi et à ses réponses mécaniques à la nature, il est possible de se transformer et d’accéder à des degrés dénergies illimités. C’est ainsi que le corps et la conscience, l’individu et la société, l’esprit et la matière peuvent réaliser leur potentiel illimité. » (F. David Peat ; synchronicité ; Ed. Le Mail)

« Ces événements, selon Jung, ne sont pas isolés mais appartiennent à « un facteur universel existant de toute éternité » (...) Le facteur psychique que Jung associe aux événements dits « synchronisituqes » n’est pas surajouté à une nature impersonnelle. Il est significatif de la très grande unité, sur tous les plans, de notre univers. Ces spéculations sont-elles futiles et creuses ? Je ne le crois pas. Il s’agit plutôt d’intuitions exprimées par des balbutiements maladroits. Les mots mêmes nous font défaut. » (Hubert Reeves dans « La synchronicité, l’âme et la science »).

« A partir de ces réflexions, je ne crois donc pas qu’on puisse insérer la notion de synchronicité dans le corpus des sciences comme elles sont aujourd’hui, mais que nous nous trouvons plutôt avec elle au seuil d’une transformation radicale de ce que peuvent être les sciences, une transformation qui ne les abolira pas, mais les mettra à leur « juste place » dans une vision du réel beaucoup plus étendue. » (Michel Cazenave dans « La synchronicité, l’âme et la science »).

Les expériences de synchronicité nous ouvrent vers le « sens ». Elles nous offrent l’occasion de reconsidérer notre rôle au sein d’événements, mais également par rapport au monde. Un monde au sein duquel semble se jouer une gigantesque pièce où l’homme ne serait que le figurant parmi une multitude d’autres acteurs.

« Le monde bouge » est une expression qui prend toute sa réalité en abordant le vaste champ des synchronicités. Le problème étant que nous restons souvent bien immobiles...
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