LA VIE ET SES MYSTÈRES.
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Rechercher
 
 

Résultats par :
 


Rechercher Recherche avancée

Connexion

Récupérer mon mot de passe

Sondage
Derniers sujets
» Présentation
L'atlantide. I_icon_minitimeMer 1 Oct - 14:13 par mecks

» Guerre en Syrie.
L'atlantide. I_icon_minitimeJeu 24 Oct - 23:03 par Gaiya

»  Un crâne préhistorique bouleverse l'évolution humaine.
L'atlantide. I_icon_minitimeJeu 24 Oct - 22:12 par Gaiya

» Besoin aide
L'atlantide. I_icon_minitimeSam 27 Juil - 10:01 par spirit47

» Présentation
L'atlantide. I_icon_minitimeSam 15 Juin - 15:00 par lisandro

» Bonjour je me présente .....
L'atlantide. I_icon_minitimeMer 8 Mai - 19:59 par spirit47

» Parlez en ici...
L'atlantide. I_icon_minitimeMer 8 Mai - 19:31 par spirit47

» Parlez en ici...
L'atlantide. I_icon_minitimeSam 20 Avr - 13:39 par eslian

» Besoin aide pour rituel
L'atlantide. I_icon_minitimeMar 5 Mar - 11:32 par cecile 013

Navigation
 Portail
 Index
 Membres
 Profil
 FAQ
 Rechercher
Partenaires
Forum gratuit


Tchat Blablaland


Google+1
Galerie


L'atlantide. Empty
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le coffret Collection Alakazam-ex ?
Voir le deal

L'atlantide.

Aller en bas

L'atlantide. Empty L'atlantide.

Message par Gaiya Jeu 2 Fév - 17:11

L’Atlantide (du grec ancien Ἀτλαντὶς / Atlantìs, sous-entendu νῆσος / nễsos, « île », c'est-à-dire « île d'Atlas ») est une île qui aurait été engloutie dans la pré-Antiquité. Elle est mentionnée pour la première fois par Platon dans le Timée puis le Critias.

L'atlantide. Atlantide-1

Origine.

Rapporté dans deux dialogues de Platon, à une date où celui-ci est déjà âgé, vers 357 av. J.-C., l'histoire de l'Atlantide a soulevé de nombreuses questions, de nombreux débats et a été l'objet de milliers d'ouvrages, si bien qu'on a pu la présenter comme le plus grand de tous les mystères. Pour qui accorde de la véracité au récit de Platon, il résonne depuis près de 2 370 ans comme un avertissement sur l'incroyable pérennité des connaissances humaines d'une histoire qui se serait transmise sur plus de 11 600 ans. Ainsi le géologue Jacques Collina-Girard a étudié les possibilités d'une transmission orale de lointains événements historiques et géologiques.

L'atlantide. Platon
Platon

Mais si Platon précise dans ses dialogues « le fait qu'il ne s'agit pas d'une fiction, mais d'une histoire véritable est un intérêt capital » une vaste majorité d'historiens s'accordent aujourd'hui à voir le mythe de l'Atlantide comme une fable de Platon. C'est l'opinion qui s'est en effet imposée avec les travaux de Pierre Vidal-Naquet et de Christopher Gill dans le monde anglo-saxon. « La narration platonicienne introduit effectivement quelque chose de nouveau : dire le fictif en le présentant comme le réel. Avec une perversité qui lui a valu un immense succès, Platon a fondé le roman historique, c'est-à-dire le roman situé dans l'espace et dans le temps ». Aristote et Ératosthène avaient dès l'Antiquité marqué leur scepticisme face au mythe de Platon. Pour Hervé Duchêne, professeur d'histoire ancienne à l'université de Bourgogne, le procédé rhétorique de Platon, présentant le fictif comme le réel a égaré « ceux qui cherchent naïvement dans le Critias et le Timée une réalité historique ou topographique précise ».

La construction de cette fiction s'explique pour Kathryn A. Morgan par la nécessité d'élaborer une vision d’Athènes qui correspond aux idéaux politiques de Platon : l’histoire de l’Atlantide correspond au noble mensonge qui peut servir de récit fondateur à une cité. Pour construire son pastiche historique Platon a donc réutilisé les lieux communs de l'historiographie de son temps. De même, pour Bernard Sergent, chercheur au CNRS, Platon a « fabriqué un mythe » en s’inspirant de motifs puisés dans la mythologie grecque : notamment des mythes de cataclysme et d'engloutissement, la mythologie propre à Poséidon et trois récits de guerre, athénien, béotien et thessalien, enfin il considère la proximité du mythe platonicien et de la trifonctionnalité indo-européenne. Luc Brisson, chercheur au CNRS, traducteur, éditeur et spécialiste des textes de Platon a lui aussi repris l'analyse de Pierre Vidal-Naquet à propos du récit de la guerre entre Athènes et l'Atlantide. Il remarque "beaucoup de lecteurs sont restés insensibles à l'ironie - à la perversité - de Platon, qui ont considéré comme une vérité historique le récit fait par Critias le jeune […] le génie de Platon, dans cette affaire, aura été de montrer à quel point il est difficile, dans la pratique, de distinguer la fiction de la vérité et le sophiste de l'historien et du philosophe". Selon Guy Kieffer, chargé de recherche au CNRS, géographe et géologue qui s'est penché sur les sources de Platon : "Il est maintenant admis que l'Atlantide n'a jamais existé et qu'il s'agit d'un mythe créé par Platon". Il conclut : "L'Atlantide n'a jamais existé. Elle correspond à une allégorie imaginée par Platon pour donner une leçon de civisme et de bonne conduite à ses concitoyens d'Athènes et dénoncer leur mercantilisme, leur indiscipline, leurs querelles et l'esprit démagogue de leurs mœurs politiques" mais considère que Platon s'est inspiré des réalités géologiques observables en Sicile, plus particulièrement dans la zone de l'Etna, pour donner à son récit une apparence crédible et une précision forte dans ses descriptions.

Ces conceptions sur l'origine fictive du mythe ne sont pas cependant toujours partagées en dehors de communauté des historiens et archéologues. En effet, des érudits de tous genres , des géographes , et des géologues, continuent leurs études et leurs explorations. Ainsi le géologue Jacque Collina-Girard propose de voir l'Atlantide dans un site géologique avéré près du détroit de Gibraltar, mais à une époque où aucune civilisation sédentaire n'existait. Selon lui seul le récit du cataclysme s'inspirerait de faits réels transmis dans le temps long par la mémoire orale et que la géologie permettrait de retrouver, alors que la description de la civilisation atlante ne serait due qu'à l'imagination de Platon.

Une conférence internationale s’est tenue en Grèce à Milos en 2005 avec pour ambition proclamée de trancher sur la question de l’origine du mythe et de faire le point sur les connaissances récentes. Si le professeur Christos Doumas, historien et archéologue grec, y a soutenu l’idée de la non-existence de l’Atlantide, des indépendants et des chercheurs de diverses disciplines ont présentés diverses hypothèses de localisations sans parvenir à aucun accord sur la localisation définitive de l'Atlantide et ont établi une liste de 24 critères nécessaires à l'identification d'un site avec l'Atlantide. Une nouvelle conférence est organisée en 2008 à Athènes.

Récit du Timée.

Le philosophe introduit le mythe dans le Timée, au cours d'un récit fait par Critias, un riche athénien disciple de Socrate et parent de Platon lui-même. Selon Critias, son arrière-grand-père, Dropidès, s'est vu confier par le législateur Solon (VIe siècle av. J.-C.) une confidence que lui-même tenait d'un prêtre égyptien du temple de Saïs.

Aux dires du prêtre,

« En ce temps-là, on pouvait traverser cette mer Atlantique. Elle avait une île, devant ce passage que vous appelez, dites-vous, les colonnes d'Hercule. Cette île était plus grande que la Libye (Afrique du Nord pour les grecs anciens) et l'Asie (Asie mineure pour les grecs anciens) réunies. (…) Or, dans cette île Atlantide, des rois avaient formé un empire grand et merveilleux. »
(trad. Albert Rivaud)

Le prêtre entreprend ensuite de narrer la lutte des Hellènes, menée par Athènes, puis d'Athènes seule, contre les soldats Atlantes venus des îles « du fond de la mer Atlantique », événements qu'il situe 9000 ans avant son époque. Peu après la victoire, des tremblements de terre surviennent à Athènes ainsi que dans l'Atlantide, cataclysmes correspondant aux brusques bouleversements climatiques du Dryas récent.

« Dans l'espace d'un seul jour et d'une nuit terribles, toute votre armée athénienne fut engloutie d'un seul coup sous la terre et, de même, l'île Atlantide s'abîma dans la mer et disparut. Voilà pourquoi, aujourd'hui encore, cet océan de là-bas est difficile et inexplorable, par l'obstacle des fonds vaseux et très bas que l'île, en s'engloutissant, a déposé. »
(trad. Albert Rivaud)

Le Timée donne ensuite une description générale de la civilisation atlante, de son expansion, de la guerre contre Athènes et de la destruction finale de l'Atlantide.

Récit du Critias.

Le Critias entre davantage dans les détails, contant l'origine des habitants (nés de l'union de Poséidon et d'une mortelle, elle-même fille d'un autochtone) et leurs mœurs, la géographie de l'île, son organisation sociale et politique. La fin du Critias est perdue. Le récit s'interrompt au moment où Zeus décide de punir les Atlantes décadents.

Si la légende nous semble transmise par Platon, celui-ci ne l'utilise néanmoins qu'accessoirement pour illustrer son propos, qui est le devenir d'Athènes. Il est désormais considéré par un nombre croissant de spécialistes de l'antiquité et de Platon que le récit de l'Atlantide n'est qu'une fiction entièrement élaborée par Platon à partir de références mythologiques nombreuses et de ses idées politiques et philosophiques .

Platon a décrit de façon précise l’Atlantide, qu'il présente comme un monde idyllique. On peut en résumer les détails comme suit :

* L’île est située au-delà des Colonnes d'Hercule, où se trouvent des fonds vaseux, restes de l'île disparue. Depuis cette île, on a accès au continent situé plus loin. À l'époque de Platon, les Colonnes d'Hercule étaient positionnées au goulet de Gibraltar.
* Le roi éponyme de l'Atlantide est Atlas, fils du dieu de la mer Poséidon et de la nymphe Cleito.
* L’île est divisée en dix royaumes gouvernés par Atlas et ses neuf frères puis par leurs descendants. Chaque royaume possède sa propre capitale, copiée sur la cité-mère, capitale du royaume d'Atlas, dessinée par Poséidon lui-même. La cité-mère est située autour d’un mont. Elle est circulaire et entourée de fossés navigables.
* L'île est riche en ressources naturelles, parmi lesquelles figure un métal mystérieux, l'orichalque.
* La religion des Atlantes était centrée sur Poséidon, le père des dynasties royales, et incluait le sacrifice annuel d’un taureau que l'on devait capturer pour ensuite l'égorger sur un autel en forme de colonne.
* Les Atlantes deviennent corrompus au fil du temps. Ils fondent par les armes des colonies des deux côtés de leur île, conquérant une partie de l’Afrique jusqu’à l’Égypte, et de l'Europe jusqu'à l'Italie. Athènes est le seul État capable de s’opposer à leur expansion.
* L’Atlantide, ainsi que l'armée athénienne, ont été engloutis lors d'un immense raz-de-marée associé à des tremblements de terre, en un jour et une nuit. Platon ne donne pas d'explication géologique à cette catastrophe.
* Ces événements ont lieu 9 000 ans avant l'époque de Solon.

L'Atlantide dans les textes anciens.

Contrairement à l’avis général, l'Atlantide en tant que telle apparaît assez peu dans les textes anciens grecs ou latins, et tous ces textes sont postérieurs à Platon (ce qui prouve qu'historiquement l'Atlantide a son origine chez Platon) :

* Diodore de Sicile, historien grec du Ier siècle av. J.-C., évoque également l'Atlantide (Bibliothèque historique, III).
* Hérodote (v. 484—425 av. J.-C.) parle des Atlantes comme étant les habitants de la région du mont Atlas (Enquête, IV, 184-185). Néanmoins rien ne confirme qu’ils aient été autre chose que cela. Il n’y a pas de lien apparent avec Atlantide. L'évocation d'Hérodote n'a donc rien de fantastique.
* Thucydide (v. 460 ?—400 av. J.-C.) dans son Histoire de la guerre du Péloponnèse fait remonter l'histoire de la Grèce à la thalassocratie de Minos. Dans ce cas on peut y voir une allusion à l'Atlantide. Mais Thucydide ne cite jamais explicitement le mot "atlante" ou "Atlantide".
* Pseudo-Apollodore, dans sa Bibliothèque, (II-5 –11 et II-119-120), situe le mont Atlas au pays des Hyperboréens, c'est à dire au nord de la mer Noire. Il n'y a pas de raison de lier le Mont Atlas à l'Atlantide.

Le témoignage de Diogène Laërce nous rapporte une tradition selon laquelle Platon aurait plagié l'oeuvre de Philolaos de Crotone pour écrire son Timée.On ne saurait en déduire que Philolaos avait écrit avant Platon l'histoire de l'Atlantide : dans le Timée le récit sur l'Atlantide ne constitue qu'une digression tandis que l'essentiel du dialogue est composée par un exposé cosmologique placé dans la bouche de Timée, c'est à ces conceptions cosmologiques qui auraient été empruntées à l'école pythagoricienne que fait référence Diogène Laërce, reprenant au demeurant ici "une tradition assez communément reçue dans l'Antiquité". Selon Léon Robin il s'agit là d'une "fable" élaborée par des Pythagoriciens pour s'accaparer le platonisme ou des platoniciens soucieux de placer leur maître sous le patronage quasiment légendaire de Pythagore : "de toute façon elle ne mérite aucun crédit".

L'Atlantide dans la littérature et les arts.

Le mythe de l'Atlantide a alimenté nombre d'œuvres littéraires et artistiques, parmi lesquelles :

* Littérature:
o Tolkien s'est appuyé sur le mythe de l'Atlantide pour créer l'île fictive de Númenor, Atalantë en quenya, elle aussi engloutie en raison de la décadence des Númenóréens. Selon le récit du Silmarillion, l'Atlantide aurait été détruite après que ses habitants, encouragés par Sauron, se sont ligués contre les Valar et ont formé une grande armée qui devait assiéger Valinor. Les Valar en appelent alors à Eru Ilúvatar, qui engloutit Númenor.
o Cycle de Pendragon Tome I : Taliesin, de Stephen Lawhead. Stephen Lawhead a réinterprété différemment l'histoire de l'Atlantide et l'expose ainsi : L'Atlantide aurait été un groupement d'Îles, à l'Est, surnommé Les Îles des Immortels ou Avalon. Formé de neuf grands royaumes, dont le neuvième, régi par le Grand Roi, devait règner sur tous les autres. Ainsi commence l'histoire de Charis, Princesse d'Atlantide, fille du Roi Avallach, qui, grâce à Throm, un prophète, prévoira la catastrophe et parviendra à sauver quelques-uns de siens et à les emmener sur l'Île de Bretagne, et y fondera un nouveau royaume, sur cette terre hostile qui malgré tout deviendra la leur. Charis trouvera un jeune prince de Bretagne, Taliesin ap Elphin, avec qui elle mettra au monde l'Enchanteur que nous connaissons tous, Merlin l'Enchanteur, le Merlin qui rentrera dans la Légende arthurienne. Taliesin mourra d'une flèche barbare, et Charis, quant à elle, deviendra celle que nous connaissons sous le nom de la Fée Viviane, ou la Dame du Lac.
o Atlantis est un continent dans la série Perry Rhodan, sur laquelle des Arkonides se seraient installés durant la guerre contre les Méthanés. Elle fut anéantie par les Droufs.
o The New Atlantis (L'Atlantide nouvelle) est une utopie de Francis Bacon.
o L'Atlantide de Pierre Benoit prend quelques libertés avec le mythe d'origine en plaçant l'Atlantide en plein cœur du Sahara et en considérant que la catastrophe qui l'a ruinée est le retrait brusque de la mer et non son arrivée subite.

L'atlantide. Jules-verne-atlantide
Jules Verne pour sa part fait apparaître l’Atlantide lors d’une promenade au fond de l’océan organisée par le capitaine Nemo dans Vingt mille lieues sous les mers. Dans la nouvelle L'Éternel Adam, les derniers survivants de l'humanité découvrent également les ruines de l'Atlantide.

L'atlantide. Nemo-Atlantide-20000


o L'Atlantide apparaît également dans Harry Dickson.
o Opération Atlantide est le titre d'une des aventures de Bob Morane, dues à Henri Vernes (1956).
o Atlantis est le nom d'une revue et d'un groupe de chercheurs en ésotérisme créé par Paul Le Cour
o Atlantis, les fils du rayon d'or, roman de science-fiction de Pierre Bordage, présente les Atlantes comme une civilisation très évoluée mais qui stagne.
o Civilisations englouties, livre visio-historique de Graham Hancock (2002).
o L'Empreinte des Dieux de Graham Hancock (1996).
o L'énigme de l'Atlantide d'Édouard Brasey (2001).
o Atlantide de Clive Cussler est un roman dans lequel l'écrivain fait vivre à son célèbre personnage (Dirk Pitt) la découverte du continent perdu (1999).
o Atlantis de David Gibbins
o Atlantide, la solution oubliée de Jacques Hébert (2003) est un livre sous forme d'enquête menée à l'aide d'indices; c'est une redécouverte des écrits de Platon, sous l'aspect d'une enquête policière.
o Dans la série de romans les Dossiers du futur, l'écrivain de science-fiction égyptien Nabil Farouk a abordé le mythe de l'Atlantide dans les romans no 47 : le Dernier Guerrier, et no 89-93 : Volkano, présentant l'Atlantide comme une civilisation très développée, alliée des Égyptiens il y a 10 000 ans.
o Atlantides, les Îles Englouties est un recueil de nouvelles et romans ayant trait à l'Atlantide plus ou moins directement. On y trouve les productions de Cutliffe Hyne, Jules Vernes, H. Ridder Haggard, Jean Carrère et bien d'autres.
o Le cercle des immortels, série de livres de Sherrilyne Kenyon qui retrace la vie d'hommes ayant vendu leurs âmes à la déesse Artémis et dont le chef Acheron était un prince atlante.
o Le monde perdu sous la mer d'Arthur Conan Doyle. 1926, le professeur Maracot, Cyrus Headley et Bill Scanlan s'embarquent pour explorer les fonds de l'océan dans un caisson d'acier, lorsqu'ils sont attaqués par un monstre. Le peuple des Atlantes les sauve alors et les emmènent dans leur cité engloutie.
o Conan le Cimmérien crée par Robert E. Howard en 1932: nare les aventures d'un homme ( Conan ) qui devint roi de ses propres mains, l'histoire se déroule à l'âge hyborien, âge situé entre la chute de l'Atlantide et l'avènement des cités antiques.

* Bande dessinée :
o Edgar P. Jacobs y consacre le septième volume des aventures de Blake et Mortimer, intitulé L'Énigme de l'Atlantide.
o Rosinski et Van Hamme se réfèrent à l'Atlantide dans plusieurs tomes de la saga Thorgal.
o Tungstene, une série de bande dessinée, des éditions Tungstène, dont le dessinateur scénariste est Bruno Claret. Le héros vit sur Atlantis une petite île situé à côté de l'Atlantide. On y retrouve dans l'anachronisme, la légende de leur formidable avancée technologique, mélange de technologies antiques et récentes, ainsi qu'une organisation politique et culturelle différente de celle de la légende.
o Atlantis est une série de bande dessinée de François Froideval et Fabrice Angleraud, chez Zenda.
o Hugo Pratt fait référence à l'Atlantide dans Mu, une aventure de Corto Maltese, où Corto découvre avec ses amis une entrée du continent perdu.
o Le comic Sigil met en scène des Atlantes considérés comme des prédécesseurs des humains.
o Carl Barks emmène Donald Duck et Balthazar Picsou dans une Atlantide engloutie au fond de l'océan et peuplée d'hommes-poissons, dans Les Mystères de l'Atlantide (The Sunken City) en 1953

* Cinéma :
o L'Atlantide de Jacques Feyder, d'après le roman de Pierre Benoit
o L'Atlantide de Georg Wilhelm Pabst, d'après le roman de Pierre Benoit
o Atlantis, Terre engloutie de George Pal (1960)
o Le mythe a inspiré Atlantide, l'empire perdu, un film des studios Walt Disney, qui est inspiré de l'anime: Nadia, le secret de l'eau bleue.

* Séries télévisées :
o La série télévisée Stargate a repris la légende de l'Atlantide pour créer en 2004 une série dérivée, Stargate Atlantis, représentant le mythe comme une cité construite par une race appelée les Anciens et la situant aujourd'hui dans la galaxie de Pégase. À l'origine, la cité aurait été construite sur Terre puis déplacée sur une nouvelle planète au sein de la galaxie de Pégase(La cité a été bati de facon a voyager dans l'espace comme un vaisseau spatial). La série raconte comment cette cité des Anciens, supposés être un peuple aux connaissances et à la sagesse infinies furent assiégés par une race qu'ils avaient contribué à créer. Afin de se prémunir contre leurs bombardements, ils engloutirent la cité au font de l'océan où elle resta protégée par l'eau, et de l'eau par un puissant bouclier. Ils retournèrent vers la Terre lorsqu'ils ne purent plus combattre. C'est ainsi que les auteurs antiques connurent l'histoire de la cité d'Atlantis, racontée par les Anciens, pères de nos civilisations.

* Animation japonaise :
o Dans Nadia, le secret de l'eau bleue, des descendants de l'Atlantide cherchent à reconstruire la « nouvelle Atlantide ».
o Dans Les Mystérieuses Cités d'or, il est fait référence à l'Atlantide, situé au milieu de l'Atlantique, comme ennemi du continent de Mu, situé au milieu du Pacifique. L'un et l'autre des deux continents auraient fini par utiliser l'arme solaire, se détruisant ainsi mutuellement. Ceci expliquerait que les deux continents ne soient pas présents sur la carte de nos jours.
o Dans Vision d'Escaflowne, les personnages évoluent dans un monde créé par les Atlantes.
o Dans le dessin animé Yû-Gi-Oh, l'Atlantide fait une apparition au cours de laquelle un empereur maléfique, Dartz, tient tête à Yûgi et à ses amis pour tenter de reconquérir le monde. Cette saison n'apparaît pas ailleurs pas dans la bande dessinée originale.

* Jeux vidéo
o Dans Atlantis: The Lost Tales : le jeune Seth part à la recherche de Rhéa, la reine d'Atlantis et plonge au cœur d'une intrigue mêlant complots politiques et religieux tout en sillonnant 5 continents. Jeu d'aventures de Cryo.
o Dans Atlantis II : guidé par un moine tibétain, Ten (lointain descendant de Seth) doit accomplir la prophétie millénaire des anciens Atlantes. Jeu d'aventures de Cryo.
o Dans Atlantis, Le nouveau monde : incarnant tour à tour une jeune archéologue dans les années 2020 (incarnée par la célèbre Chiara Mastroianni) qui part à la recherche d'un antique bâtiment égyptien dans le désert du Hoggar, une femme des plaines froides du paléolithique et un jeune voleur dans la Bagdad des Mille et une Nuits vous partez dans une mystérieuse et dangereuse aventure : la quête de l'Atlantide. Jeu d'aventures de Cryo.
o Dans Indiana Jones et le mystère de l'Atlantide : le célèbre archéologue part à la recherche de la cité engloutie. Jeu d'aventures de LucasArts utilisant le moteur SCUMM.
o Dans Tomb Raider & Tomb Raider: Anniversary : Lara Croft finit par trouver l'île mystérieuse de l'Atlantide (qui contient une grande pyramide dorée) et qui serait à l'origine de toutes les civilisations
o Dans The legend of Zelda : the wind waker, l'histoire de l'atlantide est reprise : le royaume d'hyrule fut englouti et ses plus hauts sommets devinrent des Iles où l'aventure principale se passe, et les habitants de ses îles sont des descendants de ce royaume perdu sous les mers.

* Musique
o La chanson Atlantis de Jason Donovan, dans laquelle il relate l'histoire de la cité engloutie.
o Atlantide, les secrets du temps 1 de Zoralkia.
o Atlantida, cantate scénique de Manuel de Falla d'après le poème catalan de Jacint Verdaguer (1946), inachevée, et complétée par Ernesto Halffter, créée en 1961.
o L'Atlantide, drame lyrique d'Henri Tomasi d'après Pierre Benoit, créée en 1954.
o La chanson Forsaken de Within Temptation dont les paroles parle du peuple.

* Autres
o Le Défi d'Atlantis, une attraction du parc Futuroscope composée de projections d'images de synthèse en relief et de sièges dynamiques est également inspirée de l'Atlantide.

Traces et hypothèses

Deux positions inconciliables s'opposent quant à la compréhension des récits sur l'Atlantide :

* D'une part on peut en effet considérer ces récits de Platon comme une pure fiction, un mythe sans lien avec l'histoire réelle, position qui fut soutenue clairement dès le XVIe siècle et qui est celle de nombreux historiens de la Grèce antique, dans la lignée des travaux de Pierre Vidal-Naquet (voir ci-dessous). Pour cette école il est donc illusoire de rechercher la trace physique de l'Atlantide qui ne fut qu'un récit métaphorique.
* D'autre part on peut considérer que le récit de Platon se rapporte à des faits réels, en supposant une déformation plus ou moins grande de ces faits par l'auteur grec. Cette position a été tenue par un nombre considérable de personnes différentes, du chercheur à l'amateur passionné et à beaucoup d'interprétation délirantes. Elle a donné lieu à d'innombrables tentatives de localisation. De nombreuses équipes se sont lancées à la recherche de ce continent mythique, notamment par des explorations sous-marines. Certaines ont amené la découverte de quelques ruines englouties, rien ne suggérant cependant leur appartenance à une civilisation autre que celles déjà connues dans le bassin méditerranéen ou ailleurs.

Hypothèse minoenne

Certains, comme le Commandant Cousteau, suite aux travaux de l'archéologue grec Galanopoulos, ont identifié l'Atlantide à la civilisation crétoise détruite à la suite de l'éruption de Théra (Santorin) vers -1500. De nombreux détails de la culture atlante décrite par Platon font penser à la civilisation minoenne.

En Mer Noire

L'hypothèse d'un brusque déversement de la Méditerranée dans la Mer Noire a entraîné l'idée d'une localisation de l'Atlantide au bord de la Mer Noire, à une époque où celle-ci n'aurait été qu'un immense lac d'eau douce ayant une altitude inférieure à son niveau actuel : l'Atlantide aurait été détruite par la brusque montée des eaux. Cette hypothèse est actuellement défendue par le professeurs Siegfried G. Schoppe et Christian M. Schoppe. Selon eux c'est en 5500 avant J.-C. que l'Atlantide aurait été submergée.MM. Schoppe ne sont toutefois ni historiens de l'antiquité, ni archéologues, ni géologues. Leur hypothèse n'a à ce jour reçu aucune confirmation archéologique.

C'est à la suite des travaux menés par les géologues américains William Ryan et Walter Pitman du Lamont Doherty Earth Observatory de New York en 1999 et par le Français G. Lericolais de l'IFREMER qu'a été avancé de manière scientifique l'idée que la Méditerranée a rempli la mer Noire qui était auparavant un lac d'eau douce. Un abysse profond marque effectivement le point de rupture qui dut constituer, selon l'hypothèse, à une certaine époque des chutes d'eau comparables aux plus grandes qu'on connait actuellement. Des études géologiques plus récentes récusent toutefois la notion d'un remplissage catastrophique de la mer Noire par l'eau de la Méditerranée.La question du remplissage catastrophique de la Mer Noire n'est donc pas tranchée d'un point de vue scientifique et ne peut-être tenue pour prouvée ni pour bien datée, elle a été aussi interprétée comme l'événement à l'origine du Déluge.

Dans l'océan Atlantique.

Selon Jules Verne l'Atlantide se trouverait dans l'océan atlantique. Elle aurait disparu lors d'une éruption volcanique. Ses plus hauts points émergeraient encore comme les Açores ou Le Cap Vert.

L'atlantide. Atlantide
Une carte de l'Atlantide dessinée à la fin du XVIIIe siècle.



À Gibraltar

D'autres, se référant toujours aux indications de Platon ont recherché une île située au-delà des colonnes d'Hercule, engloutie par la remontée des eaux à la fin de la dernière glaciation. Hérodote indique dans ses Histoires deux traditions pour situer les colonnes d'Héraklès : si la tradition pontique, la plus ancienne, les situe au Bosphore, la tradition lybienne, les situe en Afrique, sinon à Gibraltar, qu'Hérodote ne connaissait pas, du moins à l'Ouest de Carthage. Platon, grand lecteur d'Hérodote, a pu évoquer les colonnes dans leur version lybienne.

J. Collina-Girard, géologue et préhistorien à l'Université de Provence (Aix-Marseille 1), a relevé un haut-fond immergé à l'Ouest du détroit de Gibraltar (Banc Spartel ou Majuan. Ce haut-fond « formait une île de 10 à 12 km, avec des îlots satellites, au milieu d'une passe étroite s'ouvrant à l'Ouest sur une mer intérieure ». L'histoire de l'Atlantide aurait été forgée de toutes pièces par Platon à partir d'une tradition orale de la fin du paléolithique. Celle-ci aurait transmis aux égyptiens le souvenir de l'île qui se trouvait à la sortie du Détroit de Gibraltar à la fin de la dernière glaciation. En aucun cas cette hypothèse n'ajoute foi à la société décrite par Platon, présentée,par lui même, comme la transposition de son utopie philosophique dans une histoire orale authentique. Ce qui reste de cette île engloutie entre -55m et -135 m, le '"Banc Spartel" (cartes françaises) ou Banc Majuan (cartes espagnoles) se trouve à la sortie Ouest du Détroit de Gibraltar, là où le philosophe place la disparition de l'Atlantide.Le Banc Spartel a été submergé à la fin du paléolithique, en 9000 av. J.-C. au moment d' une remontée eustatique accélérée (3-4 m par siècle). C'est la date indiquée par Platon. L'hypothèse de séismes et de tsunami avancée par J. Collina-Girard en 2003 a été géologiquement confirmée par la sédimentologie Marc-André Gutscher.Une "Atlantide géologique" existerait donc devant le détroit de Gibraltar : le lieu, la géographie et la date de sa submersion coincident bien avec ceux de l'Atlantide mythique :coincidence qui amène à s'interroger sur la validité partielle des mythes et sur la transmission orale a long terme chez les chasseurs cueilleurs.

À la suite de la conférence de Milos, où certains participant soutenaient encore la réalité de l'Utopie philosophique de Platon, Marc-André Gutscher n'est pas revenu sur ses observations géologiques mais a simplement remarqué qu'elles n'étaient pas compatibles avec une histoire qui se serait passée à l'âge du Bronze.

Les autres spéculations concernant une Atlantide située à la sortie du détroit de Gibraltar, sont le prolongement de théories d'avant-guerre concernant le site de Tartessos sur les côtes du Golfe de Cadix, qu'on suppose un port ensablé.

L'Atlantide pourrait se situer devant le détroit de Gibraltar, entre Gadeira (Cadix, Andalousie) et l'Atlas marocain. Telle est la théorie, défendue à partir d'interprétations unanimement rejettées par la communauté archéologique, lors de l'été 2000 dans un interview publié dans un magasine ésotérique, par un Hispano-Cubain,Georgeos Diaz-Montexano. Ses spéculations sont basées sur des traductions très personnelles des textes de Platon, le Timée et le Critias. Comme d'autres avant lui, il met l'accent, sur des d'erreurs de traduction et d'interprétation de certains mots. Selon lui, ces erreurs ont été la cause principale du fait qu'experts et scientifiques ont douté de l'historicité de l'Atlantide à cet endroit. En 2003, le même Georgeos Diaz y a dirigé une expédition et a déclaré en avoir apporté les résultats auprès de l'UNESCO. Il s'agirait de ruines de pans de murs, cyclopéens sans doute, et de creusets servant à la fonte des métaux. La plupart de ces pièces archéologiques ont été trouvées entre -10 et -40 mètres de profondeur, à l'endroit même où, selon sa traduction, se trouvait l'île d'Atlantide.

Au large de Chypre

En novembre 2004, une équipe conduite par Robert Sarmast a affirmé avoir découvert sur un petit plateau sous-marin au large de Chypre, par 1 500 m de fond, deux longs murs droits de 2 km de long chacun. Depuis il a réuni les fonds nécessaires pour effectuer les fouilles. Il en a sorti une gigantesque stèle ornée d'inscriptions probablement religieuses, ainsi que certains objets de valeur laissant entendre que le site n'a jamais été pillé, et que c'est donc bien un cataclysme qui a fait sombrer la cité. Le site se situant entre deux plaques tectoniques, c'est un tremblement de terre suivi d'un glissement de terrain qui serait à l'origine de la catastrophe, qui n'est pas encore datée. Les deux murs seraient les restes d'un temple. Il a sorti un livre : Discovery of Atlantis (Broché) - Robert Sarmast – 1er juin 2006 - en rupture - ; ainsi qu'un documentaire paru sur Arte.

Les "découvertes" de Robert Sarmast n'ont pas reçu de confirmation de la part de la communauté scientifique : aucun artefact humain ne semble avoir été réellement découvert et des géologues professionnels ont fortement critiqué les interprétations de relevés de sonar marin qu'il a présentées : son Atlantide ne serait qu'un volcan sous-marin âgé de 100 000 ans.

Une nouvelle campagne d'exploration de Sarmast était prévue pour septembre 2006.

En Sardaigne

« Au-delà de Charybde et Scylla », c'est l'hypothèse du journaliste Sergio Frau du quotidien italien La Repubblica, publiée récemment dans son ouvrage Le colonne d'Ercole-Un'inchiesta.

La localisation des colonnes d'Hercule relevant autant du mythe que de la géographie antique, elle fut déplacée vers l'Occident au cours des millénaires. L'auteur constate également que la Sardaigne correspond pour la forme et les dimensions à celles de l'île du récit de Platon.

Moyen-Orient

Jaime Manuschevich allègue que le vrai endroit de la civilisation mythique est le territoire qui correspond aujourd'hui à Israël et au Sinaï et que cette région était une île dans la vallée du grand rift, entourée par la vallée de Jezreel sur le nord, la mer Morte et la mer Rouge sur l'est et le golfe de Suez et la mer méditerranée sur l'ouest jusqu'en 5600 av. J.-C.

En outre, Manuschevich propose que la civilisation atlante corresponde au peuple natoufien, le premier peuple sédentaire, dont le centre principal politique et portuaire était Jéricho.



Les Phéniciens

À à la suite de l'identification de la civilisation phénicienne, d'aucuns ont voulu voir ce monde légendaire qu'est l'Atlantide en Amérique latine. En 1889 par exemple, le vicomte Onfroy de Thoron publia un essai de 142 pages intitulé Les Phéniciens dans l'île de Haïti et sur le continent Américain. Les vaisseaux de Hiram et de Salomon sur un fleuve de l'Amazonie. Ces hypothèses demeurent cependant infondées et fantasmagoriques… et l'on sait désormais que les prétendues preuves d'une présence phénicienne en Amérique sont des faux élaborés à la fin du dix-neuvième siècle.

Ainsi, le sommet de la montagne de Pedra da Gavea surplombant la ville de Rio de Janeiro a été interprété comme une gigantesque sculpture semblant représenter un visage européen et barbu et l'on a voulu en faire une énigme archéologique. Ce qui serait une immense tête est visible à des kilomètres à la ronde. Un Brésilien, Bernardo da Silva Ramos annonça dans les années 1920 qu'il y auraient découvert des inscriptions phéniciennes sur le côté de la falaise de Pedra da Gavea, qui se traduiraient ainsi : « Badezir, Phénicien de Tyr, fils aîné de JethBaal[réf. nécessaire] ». Badezir ou Badezor ou encore Baal-Ezer II en phénicien fut un roi de Tyr et régna vers 850 avant J.-C. Son père fut également roi de Tyr et de Sidon de 896 à 863 avant J.-C. sous le nom de JethBaal ou EthBaal ou encore Ithobaal Ier. Baal-Ezer II eut une sœur : Jézabel que leur père Ithobaal Ier maria au roi d'Israël Achab. Elle devint reine d'Israël. Ces découvertes prétendues n'ont pas fait l'objet de publications scientifiques et n'ont reçu aucune reconnaissance de la part de la communauté scientifique.



Les Vikings

À partir du XIVe siècle et la découverte des Amériques, les navigations phéniciennes en Atlantique ont alimenté la légende et le mythe. L'on s'est posé la question de savoir, avant Christophe Colomb, si les Phéniciens n'avaient pas été les premiers à avoir traversé l'Atlantique et ce thème est périodiquement repris, donnant cours à diverses hypothèses. Mais il a été prouvé que des Vikings ont traversé l'Atlantique et posé le pied en Amérique à la fin du Xe siècle, bien avant Christophe Colomb. Pour l'instant, les premiers Occidentaux qui sont arrivés dans le continent américain seraient donc des Islandais avec à leur tête Leif Ericson le chanceux.

Dans l’océan Indien

L'étude de Jacques Hébert parue récemment aux éditions Carnot sous le titre Atlantide, la solution oubliée (voir également Les Survivants de l'Atlantide dans le numéro 8 de la collection « Les dossiers des grands mystères de l'histoire ») soutient qu'elle fut engloutie non pas à l'ouest dans l'océan Atlantique mais au large de la Somalie dont Socotra, une île du Yémen à l'embouchure du golfe d'Aden, serait un des vestiges.

En Antarctique

Pour les auteurs canadiens Rand et Rose Flem-Ath, auteurs de When the Sky Fell (Quand le ciel tombait, 1995), l'Atlantide aurait été située en Antarctique. Ils basent leur conclusion autant sur la théorie de Hapgood touchant les déplacements de l'écorce terrestre que sur leurs propres découvertes et recoupements. Le documentaire Le Mythe du déluge présente cette théorie avec beaucoup de détails.

Ces deux chercheurs ont commencé leur travail après la constatation d'une similitude troublante. Si une civilisation aussi avancée que celle des Atlantes existait dix mille ans avant J-C, il est possible qu'elle ait prévu le cataclysme et que l'évacuation de la population ait été anticipée. Si tel n'a pas été le cas, il est néanmoins possible que certains survivants aient cherché refuge dans des terres épargnées par le raz-de-marée, en tout cas en altitude. Des sites comme le lac Titicaca, dans la cordillère des Andes, ainsi que les plateaux de Thaïlande et d'Éthiopie répondent à ce critère de sécurité. Or selon eux c'est dans ces régions qu'apparut l'agriculture, vers 9 600 ans avant notre ère.

La théorie de Charles Hapgood, soutenue à l'époque par Einstein, stipule que l'écorce terrestre qui repose sur un magma liquide peut se déplacer soudainement sur ce magma sous l'effet de forces, et ceci en complément de la théorie du mouvement des plaques continentales. Pour Rand et Rose Flem-Ath, la croûte terrestre aurait connu un déplacement soudain de l'ordre de 3 200 km, il y a environ 10 000 ans ; des terres habitables auraient glissé dans le cercle polaire et connu la glaciation. Comme toute la croûte terrestre aurait connu ce déplacement, cela permettrait d'expliquer d'autres phénomènes comme la disparition des mammouths, la congélation de la Sibérie et le dégel de l'Amérique du Nord. Cependant cette théorie, qui n'a pas su trouver d'observation la validant, n'est plus retenue par les géologues et climatologues.

Pour appuyer cette théorie, les deux chercheurs mettent en lumière toute une série de découvertes. La carte dessinée par Piri Reis en 1513, s'inspire elle-même de cartes antérieures, réalisées par des marins anonymes. L'Afrique, l'Amérique du Sud et une partie de l'Antarctique y figurent. La carte serait fiable au demi-degré près, une précision qui ne semblait pourtant guère possible avant 1735. La carte d'Oronteus Finaeus (1531) utiliserait également des sources plus anciennes. L'Antarctique fait apparaître le tracé de reliefs et de cours d'eau, ce qui laisse supposer que l'homme s'était rendu sur le continent austral et s'y était peut-être même établi, avant que la glace ne le recouvre. La découverte moderne du continent n'eut lieu que trois siècles plus tard (1820). Il faut cependant tenir compte du fait que l'existence d'un continent austral avait été supposée dès l'époque de la Grèce antique en vertu du principe de symétrie qui devait gouverner les lois de l'univers, conçu par les Grecs comme un cosmos harmonieux : la représentation d'un continent austral s'explique donc peut-être avant tout par les conceptions philosophiques et géographiques héritées des Grecs. Dès lors il n'est pas surprenant que l'on trouve parmi les très nombreuses cartes élaborées un tracé de reliefs correspondant, par coïncidence, aux reliefs réels. L'hypothèse d'une falsification tardive n'est pas non plus à rejeter.

Ces deux auteurs établissent aussi des liens entre la civilisation égyptienne et celles d'Amérique du Sud. Selon eux des statues découvertes en Amérique du Sud présentent une physionomie ne correspondant pas à celle des peuples précolombiens. De nombreuses similitudes existent entre les pyramides d'Égypte et celle des civilisations aztèque, olmèque, toltèque ou maya. Leur édification supposerait l'emploi de techniques si avancées sur leur temps qu’elles défieraient toute explication rationnelle. Le Sphinx serait bien plus ancien qu'on ne le pensait. En témoigneraient sur le site, les traces d'une érosion liée à des pluies diluviennes n'ayant pu survenir qu'il y a 10 000 ans, ce qui irait à l'encontre de l'attribution des pyramides à la civilisation égyptienne, née en 4 000 seulement avant J-C. Sa tête en forme de pharaon, qui serait trop petite par rapport aux proportions générales, aurait été resculptée à l'époque des pharaons.

Cette théorie est rejetée par la communauté scientifiques. Les carottes glaciaires prélevées en Antarctique depuis les années 1960 (carotte Vostok, carotte Byrd nombreuses carottes du projet EPICA, en particulier celle du Dome C) attestent de manière incontestable de la glaciation complète du continent antarctique depuis des centaines de milliers d'années - depuis plus de quatre cycles glaciaires en fait - : toute hypothèse d'un brusque déplacement du continent antarctique est, au regard des connaissances géologiques et climatiques actuellement reconnues par la communauté scientifique, un non-sens.

Une civilisation atlantique.

Des phénomènes géophysiques tels les transgressions marines et la fonte des inlandsis ont changé la géographie de l'océan Atlantique à la fin de l'ère glaciaire. Il est assez probable qu'en longeant les glaces par cabotage, on pouvait passer de l'Europe à l'Amérique et que le détroit de Béring, la « Béringie », ne fut pas le seul passage de peuplement de ce continent.

L'atlantide. Atlantidews
Une illustration de l’Atlantide par Lloyd K. Townsend (fin du 19e siècle)



En outre, certaines affinités linguistiques entre le basque et l'algonquin, définies comme langues pré-indo-européennes, laissent supposer, selon les travaux de Paula Baker Sten, Summary View Point on the Relation between the Basque and Cree language or A Bone to Pick, qu'il y eut un courant migratoire en ce sens.

Il convient toutefois de noter qu'on accable traditionnellement le basque, à cause de son système verbal extrêmement original, précisément non indo-européen, des conjectures les plus fantaisistes. Certaines formes de la flexion verbale dites « absolutives » le font notamment ressembler au géorgien, langue du Caucase…

Une civilisation assez homogène put sans doute se développer sur les côtes de l'Europe, de la façade Est des États-Unis et du Canada, du Groenland, en quelque sorte sur le pourtour d'un grand lac intérieur, plus ou moins fermé au sud par les archipels des Canaries et des Açores, davantage émergés qu'aujourd'hui, à la fin du paléolithique.

Les pyramides de pierre encore mal équarries qu'on trouve à Guimar aux îles Canaries comme à Barnenez en Bretagne[34], laissent penser qu'il ne devait pas s'agir d'une civilisation différente de la civilisation mégalithique dont on trouve les traces datant de la même époque en Méditerranée.

En mer du Nord

Selon les théories émises par Jürgen Spanuth d'abord, puis par Jean Deruelle, Sylvain Tristan et Roger Mermet ensuite, il se serait agi d'un gigantesque polder dont les digues auraient été le point de départ d'une civilisation mégalithique en mer du Nord, au large de la Hollande, et dont les îles de la Frise et particulièrement celle d'Heligoland constitueraient ce qu'il reste de son territoire, contreforts servant de digues naturelles.

Au-delà de l’Irlande

À la suite de la théorie précédente en mer du Nord, l'hypothèse que le Gulf Stream aurait joué le rôle de catalyseur de vie dans l'Atlantique Nord, précisément au plateau du Rockall aujourd'hui submergé, a été émise. La région du Rockall posséderait les mêmes caractéristiques que la « plaine de Platon ». En effet, Platon insiste beaucoup sur la description géographique de la plaine rectangulaire de l'Atlantide, mesurant 3 000 stades par 2 000 (environ 600 km × 400 km). Dans ce cas, cette localisation correspondrait également à celle de l'île mythique d'Avalon dont le souvenir est conservé par la tradition celtique.

Atlantide et idéologie

En 1998, un gourou allemand nommé Bock emmène ses adeptes pour un voyage initiatique (et payant) sur l'emplacement de l'Atlantide, dans le nord-est de la Finlande. Sur place, il refait ses calculs et s'aperçoit que l'Atlantide se trouvait en fait de l'autre côté de la frontière russe. Les adeptes n'ont pas de visa pour la Russie et doivent rebrousser chemin. L'histoire ne dit pas si les adeptes ont payé pour un nouveau voyage en Russie l'année suivante. Entourloupe inoffensive, comparée à certains usages idéologiques du mythe atlante. Au XVIe siècle, l'empire transatlantique de Charles Quint est présenté comme une résurrection de l'empire atlante. Au XVIIe siècle, le Suédois Olof Rudbeck identifie l'Atlantide-Hyperborée à la Suède et en tire une légitimation de l'impérialisme suédois. Aux XIXe et XXe siècles, de nombreux auteurs présentent l'Atlantide comme le berceau de la race aryenne. Himmler, le chef des SS, était d'ailleurs un atlantomane convaincu.

La conférence de Milos

La conférence internationale qui s’est tenue en Grèce à Milos en 2005 avait pour ambition proclamée de trancher sur la question et de faire le point sur les connaissances récentes. Le professeur Christos Doumas y a soutenu l’idée de la non-existence de l’Atlantide, divers chercheurs y ont présenté des communications sur des thèmes liés, comme Dora Katsonopoulou qui a présenté le cataclysme de la cité d’Eliki. Enfin des écrivains indépendants et des chercheurs de diverses disciplines ont présenté différentes hypothèses de localisation sans parvenir à aucun accord. Après avoir récapitulé 24 critères pouvant identifier l’Atlantide, une nouvelle conférence a été annoncée pour 2008. Les actes de la conférence de 2005 ont été publiés en 2007.

Athènes : l’Atlantide est une fiction politique de Platon

Et si l'Atlantide de Platon était en réalité Athènes ? L'idée, émise en 1779 par l'Italien Giuseppe Bartoli, a été reprise notamment par Pierre Vidal-Naquet. Platon n'est ni un historien ni un géologue, c'est un philosophe qui cherche à définir la société idéale. Dans le Timée et le Critias, il oppose l'Atlantide maritime, technicienne et conquérante, corrompue par la richesse (comme la démocratie athénienne selon Platon), à une Athènes archaïque, rurale, autarcique et conservatrice. Les dieux donnent la victoire à la meilleure société sur la pire. C'est un message qui s'accorde avec ceux des autres dialogues politiques de Platon, Lois et République. À ce titre le récit de Platon doit être placé aux côtés des utopies et anti-utopies plus récentes, et en chercher les traces physiques est un contresens qui conduit à chasser une chimère. Dans ses deux dialogues Platon introduisait une nouveauté : "dire le fictif en le présentant comme le réel" (P. Vidal-Naquet, L'Atlantide et les nations, La démocratie grecque vue d'ailleurs, Paris, 1990). L'histoire de l'Atlantide est donc d'abord pour Pierre Vidal-Naquet l'histoire de l'imaginaire humain. La récente relecture des textes de Platon par B. Sergent s'inscrit dans la continuité de cette analyse et met en valeur la fabrication du mythe par Platon, son usage de l'allusion, le recyclage de nombreux mythes afin de construire sa fiction.

L’orichalque

L’orichalque, métal inconnu qui avait fait la richesse des légendaires Atlantes comme l’étain fit celle des Phéniciens. Peut-être s’agissait-il de cuivre ou d’un alliage semblable à celui du bronze nécessitant l’étain, on ne sait.

Les lieux dans lesquels on trouvait en abondance dans l'antiquité les minerais de cuivre, d'argent et d'étain étaient le sud-ouest de la Sardaigne, près du mont Sirai couronné d'un nuraghe au pied duquel se trouve un site phénicien, le sud de l'Espagne en amont du Guadalquivir et les îles Sorlingues (îles Britanniques) et l'actuelle Grande-Bretagne.

Territoires et cités disparus

Le mythe rapporté par Platon ne recouvre qu'un aspect de l'argument ; d'autres légendes ou traditions mythiques à travers le monde parlent de territoires engloutis et de cités perdues, comme Avalon, Ys, l'Hyperborée, Bimini, Mu, la Lémurie, etc. Il en est des mythes de cités ou continents perdus comme de ceux du Déluge : ils appartiennent à toutes les civilisations et à toutes les cultures.

Comme en témoigne par exemple la grotte Cosquer près de Marseille, dont l'entrée est située à 36 mètres au-dessous du niveau de la mer, la géographie du pourtour des continents a bien changé avec la fin de la dernière glaciation, de sorte que nombre de territoires autrefois parcourus par l'humain se trouvent aujourd'hui immergés. Il n'y a donc rien d'étonnant à ce que le souvenir en soit resté dans l'inconscient des humains et qu'il soit parvenu jusqu'à nous sous forme de mythes relatifs au Déluge et à des terres ou cités englouties.

Plus que de la science-fiction, qui ne fait que transposer un mythe dans un passé inconnu ou un futur incertain, l'Atlantide, comme les autres continents perdus, relèverait davantage de la préhistoire et de la géologie ainsi que du mythe engendré par ces disciplines.

Pour qui refuse de voir en l'Atlantide une fiction philosophique construite par Platon pour critiquer l'Athènes de son temps, deux certitudes peuvent cependant émerger des données à notre disposition, passées en revue parmi les traces et hypothèses : d'une part, du point de vue temporel, tout indique qu'il n'a pu s'agir que d'une civilisation mégalithique de la préhistoire et d'autre part, tout ce qui transparait du mythe platonicien quant à l'organisation de cette civilisation indique qu'il s'agissait d'une thalassocratie.

L'Atlantide selon les ésotéristes

Helena Blavatsky, fondatrice de la Société Théosophique en 1875, a tracé en 1888, avec une imagination ou une voyance extraordinaires, une histoire occulte de l'Humanité, qui n'a rien à voir avec l'évolution tracée par les préhistoriens.

"En ce qui concerne l'Évolution de l'humanité, la Doctrine secrète postule trois nouvelles proposition, qui sont en complète opposition avec la Science Moderne, comme aussi avec les dogmes religieux qui ont cours. Elle enseigne : a) l'évolution simultanée de sept Groupes humains, sur sept différentes parties de notre globe ; b) la naissance du corps astral avant le corps physique ; c) elle enseigne enfin que, durant cette Ronde, l'homme a précédé tous les mammifères - y compris les anthropoïdes - dans le règne animal. (...) I. On propose donc de donner au premier continent, ou plutôt à la première terre ferme sur laquelle la Première Race fut évoluée par les divins Progéniteurs, le nom de : Terre Sacrée Impérissable. C'est le berceau du premier homme. (...) II. Le continent Hyperborée. Tel sera le nom choisi pour le second Continent, la terre qui étendait ses promontoires au sud et à l'ouest du Pôle Nord, pour recevoir la Seconde Race qui englobait tout ce qu'on appelle aujourd'hui l'Asie du Nord. C'est le nom que les plus anciens Grecs donnaient à cette région lointaine et mystérieuse, où, suivant leur tradition, Apollon l'Hyperboréen se rendait tous les ans. (...) C'était un continent réel, une terre bona fide [de bonne foi, honnête], qui ne connaissait pas l'hiver à cette époque primitive (...) III. La Lémurie. (...). IV. L'Atlantide. C'est le nom que nous donnons au quatrième continent. Ce serait la première terre historique. La fameuse île de Platon, connue sous ce nom, ne constituait qu'un fragment de ce grand continent. V. L'Europe. (...) La Doctrine Secrète assigne une durée de quatre à cinq millions d'années à la période qui s'est écoulée entre les débuts de l'évolution finale de la Quatrième Race-Mère, sur les continents Lémuro-Atlantéens, une durée d'un million d'années à la Cinquième Race ou Race Aryenne, jusqu'à nos jours, et une durée d'environ 850.000 ans depuis la submersion de la dernière vaste péninsule de la grande Atlantide."

Livres sur l'Atlantide:

-L'archéologie interdite : De l'Atlantide au Sphinx :L'archéologie interdite, de l'Atlantide au Sphinx" est un livre très complet qui résume l'histoire de l'homme et de la terre depuis l'origine jusqu'à nos jours. Pour conforter son argumentation, l'auteur fait abondamment référence à des textes scientifiques, prouvés ou non, souvent hérétiques ou à l'encontre de l'ordre établi. Le but étant de prouver (et il y parvient je pense) qu'il y avait sur terre une grande civilisation maritime il y a de celà plus de 12000 ans. De là à l'appeler Atlantide, il n'y a qu'une question de nomenclature...
L'auteur reste très ouvert et n'expose que les faits, il ne prend pas parti pour un chercheur ou une théorie particulière et le surnaturel ou la voyance ne guident pas ses recherches.
-Atlas de l'Atlantide : Et autres civilisations perdues.
-L'Enigme de l'Atlantide.
-L'Atlantide la solution oubliée.

Source: http://www.paranormalnews.fr/index.php/archives
Gaiya
Gaiya
Admin

Féminin
Nombre de messages : 516
Age : 34
Localisation : Dans l'infini et au-delà
Date d'inscription : 25/01/2009

https://lavie-et-sesmysteres.forumactif.org

Revenir en haut Aller en bas

L'atlantide. Empty Re: L'atlantide.

Message par Gaiya Mer 30 Juin - 16:19

Source différente.

Votre article est très intéressant. Malgré tout le respect que je dois à vos connaissances et à votre analyse. Premièrement, Einstein supportait la thèse qui évoquait que le continent perdu de l'Atlantide serait l'Arctique., le Groenland ou Greenland. Tel que son nom l'indique, le pays de la verdure était loin d'être le pole nord actuel.
Vous citez les Lebons, mais ceux sont les Lebous; et ces derniers ne sont pas du tout blonds, aux yeux bleus, mais plutôt basanés avec un teint bistré et proche des actuels atlantes d'Afrique du Nord (les berbères). D'après Hérodote, les atlantes sont un peuple de l'Atlas qu'il assimile aux Éthiopiens et aux Libyens. Or, pour Hérodote, la Libye représentait l'Afrique de l'Ouest . Il semble désigner ce peuple qui du rouge devient devient de plus en plus bistré en remontant vers le nord de l'Atlas pour finir presque jaune chez les atlantes des Guanches, ¨Île Canaries ou de Ténériffe. Si l'on suit votre logique, l'Atlas se terminait forcément en Atlantide, les Açores en sont la continuité. Deuxièmement, le Sahara n'est pas ce que vous croyez. Je vous invite à aller consulter des photos du Tassili N'Adjer en Algérie et vous pourrez peut être percevoir la main de l'homme derrière ce décor étrange et chaotique; qui abrite des cratères et des volcans ainsi que des peintures rupestres datées entre 3500 - 13000 av JC. Ces peintures semblent représenter une deification du taureau ou de la race bovine. Ce qui semble coincider avec le culte du taureau cher à Atlas mais aussi à l'Orion primitf, à Hercule. Ce même Atlas, portant le monde sur ses épaules, initiateur du language et de l'Astronomie, apparenté à Enoch; qui en astronomie, est situé avec les atlantides, ou pleiades, dans la constellation du Taureau. Tout proche d'Orion, Roi Nébusis ou Osiris, d'Égypte où le même type de peintures rupestres ont été découvertes et qui semblent daées à une période légèrement ultérieure à celles du Tassili. Les archéologues français qui avaient fait ces découvertes expliquaient que les peuples de l'Égypte Antique étaient venus de l'Ouest de l'Afrique, hypothétiquement de l'Atlantide, dont le Tassili n'Adjer semblait être partie prenante. Enfin, comment réfuter le fait qu'il n'y a qu'un seul endroit où sont réunis autant de termes étymologiques évoquant la fameuse Atlantide. D'après l'Abbé Émile Jolibois, Docteur en Géographie à l'Université de Lyon, les peuples de l'Afrique du Nord jusqu'à l'Éthiopie ont tous les attributs des atlantes. En effet le Sahara aurait été la mer qui séparait l'Afrique en deux parties. Où le désert en fut la règle de coupe jusqu'en Australie et au désert du Nevada. De plus, d'après la Société Anthropologique de Paris, dans son bulletin 8 Volume 1; D'après les atlantes, les dieux grecs sont d'origine atlante, ce qui est sure, les demi dieux grecs sont atlantes. Enfin, il y a le mythe de Persée et de Méduse. Il semblerait que Persée coupe la tête de Méduse, alors symbole des amazones qui furent forcés d'exiler leurs attaques vers l'Europe suite à leur défaite face à l'invasion perse en Afrique du Nord (guerre médiques). De fait, les perses héritent de Pégase qui symbolise la découverte du char et la liberté de guerroyer à toute allure et avec une grande agilité. Le lac Tritonis était le fief de Médusa, ainsi que celui des amazones dans la réalité historique. D'après Diodore de Sicile, qui lui même situait les atlantes dans le mont Atlas, donne une origine africaine aux amazones qui se retrouvèrent ensuite à Troie, en Ionie et en Phrygie. D'après Diodore de Sicile, suite à leur défaite face aux perses, les amazones se rangèrent du côtés des grecs. Il est aussi écrit que les atlantes furent abattus par les amazones peu avant les désastres qui détruisirent l'Atlantide. Ainsi, l'Afrique du Nord, qui a subi de grands désastres que l'on peut constater dans le Sahara, jusqu'au Nil. La dite Libye d'Hérodote semble avoir été une des places fortes de l'Atlantide, l'un des points de passage le plus aisé vers le Greenland, losqu'il était encore vert. Les statues d'Amérique du Sud représentent des dieux ou rois ou géants aux trait négroides, éthiopiens ou atlantes du nord et du sud. Entendons parmi les ethiopiens du Nord l'ensemble des peuples dits Berberes proches de la Méditerranée incluant ainsi les dits sémites; et en tant que les Éthiopiens du Sud l'ensembles des peuples d'Éthiopie, de l'Érythrée, de Somalie, du Yemen, de l'inde, du Bantou, des Mandingues. Cela forme donc un ensemble congru qui englobe l'ensemble des peuples de l'Atlas, montagne qui semble se poursuivre jusqu'en Amérique du Nord par la chaînes des Appalaches, le désert du Mexique. Les africains du nord sont un peuple des plus rouges, Adam veut dire le sang mais aussi la peau et l'eden en dialecte atlante. Le dommage pour les atlantes de l'Afrique du Nord est que les romains les ont baptisé "Berbères" et que cela doit cesser pour ce peuple qui est par sa situation géographique, ethnographiques et historiques en plein dans une atlantité éradiquée. Les berbères sont les atlantes, tel que l'avance, entre autres, Émile Jolibois.
Gaiya
Gaiya
Admin

Féminin
Nombre de messages : 516
Age : 34
Localisation : Dans l'infini et au-delà
Date d'inscription : 25/01/2009

https://lavie-et-sesmysteres.forumactif.org

Revenir en haut Aller en bas

L'atlantide. Empty Le Livre de l'Atlantide partie 2: les preuves scientifiques.

Message par Gaiya Mer 30 Juin - 16:15

Le récit de Platon a été de tout temps le sujet de nombreuses discussions. Au moyen-âge, la question de l'Atlantide a été soulevée, et de nombreux moines ont mis en doute l'existence de l'Atlantide, se basant sur le fait que Moïse n'en parlait pas dans la Bible, qu'ils n'avaient pas su traduire. Or, la Bible étant considérée comme l'histoire véritable du monde primitif, on rejeta le récit de Platon, comme étant un récit profane et païen. Seuls les adeptes aux initiations gnostiques et égyptiennes admettaient l'existence du continent disparu, mais gardaient cette tradition pour eux. . La question de l'Atlantide constitua le motif qui poussa Colomb à partir dans l'inconnu. Au fond, son but était d'éclaircir ce problème. Ses calculs lui avaient appris que la terre était ronde. Il pensait avec raison qu'en allant droit devant lui à travers cet océan Atlantique que l'on n'osait parcourir, si l'Atlantide existait encore, il le verrait bien. Car, depuis le déluge qui avait occasionné l'engloutissement de Poseidonis, aucun marin n'avait osé s'aventurer sur l'Océan Atlantique. Les navigateurs de l'antiquité racontaient que l'on était arrêté, les uns par une barrière de flammes, un khéroub à l'épée flamboyante, les autres par un immense banc de vase, recouvert par une végétation luxuriante qu'il était impossible de franchir.

Lire la suite: http://www.rhedae-magazine.com/Le-Livre-de-l-Atlantide-partie-2-les-preuves-scientifiques

La suite:

Beaucoup affirmaient aussi qu'il y avait là un abîme qui conduisait à l'Enfer. La vérité était, sans doute, qu'à la suite de l'engloutissement de Poseidonis, il s'était élevé à sa place, dans la mer, dés bancs de pierres ponces, des amas de débris volcaniques, ainsi qu'on a pu l'observer à propos du Krakatoa.
Cette barrière avait forcé les hardis navigateurs de l'antiquité à rebrousser chemin, et l'on avait pris
l'habitude de considérer l'Atlantique comme fermé à toute possibilité de navigation. Puis l'horreur
qu'avait causée le cataclysme, les dangers éprouvés par les survivants du déluge avaient aussi été la cause d'une interdiction dès prêtres antiques de s'aventurer dans les parages du continent disparu.
Donc la route de l'Atlantique avait été abandonnée depuis la catastrophe de Poseidonis et Colomb ne voulut l'explorer à nouveau qu'à la suite d'un récit mystérieux d'un moine Irlandais qui prétendait être parti avec des navigateurs normands à travers l'Atlantique et avoir abordé à une terre immense
peuplée d'hommes rouges. Colomb crut que cette terre était un débris de l'Atlantide et voulut s'en
rendre compte. Et ce fut ainsi qu'il découvrit l'Amérique, sans encombre, ne se heurtant point à
cette mystérieuse barrière dont parlaient les navigateurs antiques et que le temps et la mer
avaient peu à peu dissoute. Beaucoup crurent que l'Amérique n'était autre que l'Atlantide. Elle était
en effet peuplée d'hommes rouges. Le philosophe Bacon se rangea à cet avis. Mais Rome intervint.
Cette découverte d'un continent nouveau dérangeait son dogmatisme — qu'allait devenir alors la légende d'Adam et d'Eve, et le paradis terrestre localisé en Asie ? Mais des prêtres démontrèrent avec raison que l'Amérique ne pouvait être l'Atlantide, car le continent nouveau était connu depuis bien longtemps.
On y avait abordé par la route des Indes et jusqu'alors on l'avait considéré comme des terres
inexplorées appartenant à l'Asie. Les enfants d'Adam, partis d'Asie, avaient essaimé sur le continent
américain comme ils avaient essaimé en Europe, en Afrique. D'ailleurs les Dominicains citèrent à l'appui de ces dires la similitude des rites religieux, des moeurs, des usages qui existaient entre l'ancien et le nouveau continent. Les Indiens connaissaient la Croix et l'adoraient, ils connaissaient la communion donc ils tenaient ces révélations divines d'Adam ou ils les tenaient du diable. Cette dernière supposition rencontra des Croyants. Ce fut le motif de beaucoup de massacres d'Indiens ordonnés par des évêques fanatiques d'Espagne et du Portugal. Ainsi Rome parvint à rattacher l'Amérique à son histoire sacrée et les Peaux Rouges, aux Fils d'Adam. La question de l'Atlantide fut abandonnée et le récit de Platon ne rencontra plus que des incrédules. Elle ne fut étudiée à nouveau qu'au XVIIIe siècle. Des géologues et des naturalistes reprirent la discussion de l'existence de l'Atlantide, frappés par les observations qu'ils avaient faites de la modification physique des terrains et aussi pour chercher une explication des similitudes existant entre les races animales et les flores du nouveau et de l'ancien continent. On ne voyait pas, en effet, comment certaines espèces animales avaient pu traverser à la nage l'Océan Atlantique. Il avait dû y avoir un pont naturel, un continent intermédiaire. Mais les philosophes intervinrent. Th. Martin et Humboldt traitèrent l'Atlantide de mythe. Buffon, Tournefort, Oviedo, Mac Culloch, Paw, Bory de Saint Vincent, Gaffarel, prouvèrent par contre que l'Atlantide avait existé et la plaçaient dans l'Océan Atlantique.

Enfin, les théories de Lamarck et de Darwin vinrent renforcer la discussion. Le monogénisme et le polygénisme l'activèrent, puis les découvertes paléontologiques et anthropologiques affirmèrent la nécessité de continents intermédiaires permettant l'évolution de certains progéniteurs de nos espèces actuelles passées en instance d'évolution d'Amérique en Europe. Sous la Révolution, l'astronome Bailly, maire de Paris, affirmait dans uni ouvrage l'existence de l'Atlantide, mais plaçait ce continent au Groenland, au Spitzberg, à la Nouvelle Zemble. Le continent dont il parle n'est point l'Atlantide, c'est le continent hyperboréen. L'Atlantide de Bailly n'est donc que le continent hyperboréen des traditions. Rudbek place l'Atlantide en Scandinavie. Nous» verrons que - la Scandinavie a appartenu à l'Atlantide mais n'a jamais constitué à elle seule ce continent. Son Atlantide serait plutôt le continent boréen, berceau de la race blanche et qui, en effet, d'après la tradition, était situé en Scandinavie, vers le cap Nord. Buache place l'Atlantide entre le Cap de Bonne Espérance et le Brésil. Qu'il y eût là un prolongement de l'Atlantide, c'est fort possible, mais il est plus certain que le continent auquel il fait allusion n'est autre que la Lémurie des traditions. Puis des historiens aimant la fantaisie, comme Latreille, ont vu l'Atlantide dans la Perse ! Pourquoi la Perse ? Aucune tradition antique ne lui donne cet habitat et cependant, sur le lieu de l'Atlantide, ces traditions convergent et donnent une hypothèse cent fois plus simple. Mais voilà, elle est trop simple.
Par ailleurs un cataclysme, un déluge semblent à beaucoup un conte de fées. Quant à de Baer, il voit dans le récit de Platon le symbole des douze tribus juives. L'écroulement de l'Atlantide est renfermé dans l'allégorie de l'engloutissement de Gomorrhe et de Sodome. Que Gomorrhe et Sodome se rattachent à un fait historique corollaire de l'histoire atlante, c'est fort possible, mais voir là dedans l'Atlantide de Platon, c'est une pure fantaisie, Gomorrhe et Sodome étaient des colonies atlantes.
Ces deux villes étaient situées sur l'emplacement actuel de la Mer Morte. Lorsque le dernier déluge
eut lieu, il en résulta par toute la terre des tremblements formidables. Un peu partout des
volcans tonnèrent et crachèrent du feu. Sodome et Gomorrhe furent englouties dans une crevasse d'où jaillit un volcan qui disparut à son tour laissant à sa place la Mer Morte que nous connaissons et qui n'est qu'un lac d'asphalte. Le bitume de ses eaux révèle assez son origine volcanique.
Un historien moderne, M. Berlioux, place l'Atlantide dans là région de l'Atlas et identifie les
Atlantes et les Lebons, que l'histoire égyptienne montre comme de hardis marins, ayant cherché à
dominer le bassin méditerranéen et à arracher aux Phéniciens et aux Egyptiens leurs colonies. II voit dans la fête athénienne célébrant la victoire des Hellènes sur les Atlantes un épisode de la lutte des Lebons et des Grecs. C'est une grave erreur. Que la région de l'Atlas ait été une presqu'île du continent Atlantide, nous le montrerons plus loin. Identifier cette région avec le continent de Platon,
c'est une hypothèse sans valeur. La région de l'Atlas a sans doute été, il y a 800.000 ans, une vaste île, car le Sahara était alors une mer. Cette île était une colonie peuplée d'Atlantes. Mais les Lebons
ne sont point ces Atlantes. Ils n'en sont aucunement les fils. Les Atlantes étaient rouges, les Lebons sont représentés avec un teint blanc, des yeux bleus, des cheveux blonds. Les Lebons sont des boréens et non des rouges. Ils ont en effet lutté contre les Egyptiens, mais la victoire des Hellènes, que rapporte la tradition, ne les concerne point. Cette victoire eut lieu 9.000 ans avant J. C. Or, lés Lebons n'ont occupé l'Afrique que vers 5 ou 4.000 ans avant J. C.
Donc les Lebons ne peuvent point être assimilés aux Atlantes et l'hypothèse de M. Berlioux ne repose sur rien.
Le récit de Platon, si simple et si précis, a servi de base aux recherches de nos géologues et
anthropologistes contemporains; ceux-ci ont reconnu que ce récit était basé sur des faits réels et n'était nullement un mythe. C'était l'hypothèse la plus logique et la moins imaginative. Les recherches furent donc en conséquence effectuées dans l'Océan Atlantique.
L'Angleterre envoya le Challenger, l’hydra et le Proserpine opérer des; sondages. Les Etats-Unis)
suivirent cet exemple et le Dauphin, le Gettysburg en compagnie de la canonnière allemande La
Gazette explorèrent les bas fonds de l'Atlantique à l'endroit indiqué par Platon. Il résulta de ces
différents sondages l'affirmation qu'il y avait au fond de l'Océan une vaste île engloutie avec des vallées, des montagnes, des plateaux. Cette île mesurait 3.000 de long sur 100 milles de large. Une immense chaîne de montagnes la traversait et s'y épanouissait, allant dans la direction Sud-Ouest depuis le 50e Nord jusqu'aux côtes de l'Amérique méridionale. Un rameau de cette chaîne prenait une direction S. E. vers l'Afrique et bifurquait vers le sud jusqu'à Tristan d'Acunha; cette chaîne était haute de 9.000 pieds et il a été prouvé à ce moment que les îles Açores: Saint Paul, Ascension, Tristan d'Acunha n'étaient que les pics de cette immense montagne engloutie.
Donc il y a bien au fond de l'Océan un continent effondré dont les sommets des montagnes émergent seuls à l'heure actuelle et constituent des îles. Puis les sondages révélèrent encore que cette île immense était couverte de débris volcaniques provenant d'éruptions gigantesques. Or Platon, comme les livres mayas, raconte que l'engloutissement de l'Atlantide a été précédé d'éruptions volcaniques. Ces faits matériels constituent une preuve tangible de la vérité de la tradition.
L'anthropologie fournit à son tour des témoignages nombreux, en faveur du récit de Platon. La loi de
l'évolution suppose pour se développer l'existence de progéniteurs. Nos races actuelles ont donc eu,
d'après ce principe, des ancêtres moins évolués et présentant des caractères très nets d'infériorité
physique. Ainsi notre cheval est le descendant évolué du protohippus et l'évolution porte sur le pied qui peu à peu s'est modifié et a perdu les doigts primitifs et inutiles pour la course, ne laissant subsister qu'un seul doigt dont l'ongle est devenu sabot. Il est à remarquer que l'on n'a point trouvé en Europe, en Asie, en Afrique, un grand nombre de progéniteurs de nos espèces actuelles, tandis qu'on les retrouvait dans les terres américaines à l'état fossile, quoique, chose étonnante, les produits de ces progéniteurs n'existassent point en Amérique lors, de sa découverte ! Ainsi le progéniteur du cheval, le protohippus, est un fossile américain. On ne l'a rencontré ni en Europe, ni en Afrique, Une de ses formes plus évoluées a sans doute été trouvée dans la région du Tibet, mais l'habitat réel du protohippus a bien été l'Amérique. Or le cheval, qui en descend, n'existait point en Amérique lors de sa découverte et on ne l'y a point retrouvé à l'état fossile, tandis que le cheval pullulait en Europe, en Afrique, en Asie. Il faut donc bien que le cheval ait émigré à une époque éloignée d'Amérique en Europe. Cette émigration n'a pu se faire à la nage. Il a fallu nécessairement qu'un continent intermédiaire existât, où les formes protohippiennes en instance d'évolution
vécurent et se rendirent par ce pont naturel en Europe et en Afrique. Mais, dira-t-on, comment expliquer que le protohippus ne s'est point évolué également sur les terres américaines ? Cela tient à ce que les terrains où l'on a rencontré des fossiles du protohippus appartenaient à l'Atlantide et ont été à plusieurs reprises submergés. Les chevaux ont reculé devant l'eau envahissante et, par le moyen de l'Atlantide, ont gagné les terres nouvelles qui sortaient de l'Océan; puis, lorsque l'Amérique est à son tour ressortie des eaux, ils ne sont point retournés en arrière, pour la bonne raison que l'Atlantide n'existait plus à ce moment, ou du moins né subsistait plus qu'à l'état d'île. Et voilà comment l'Amérique a été le berceau du cheval, de l'éléphant, du chameau, du rhinocéros, de l'élan irlandais, du boeuf musqué, du bison, du cerf, du lion. Toutes ces espèces se rencontrent à l'état fossile dans les terres américaines appartenant à l'Atlantide et ont émigré peu à peu en Europe, en Afrique, en Asie par ce continent intermédiaire. L'anthropologie admet donc nécessairement l'Atlantide, pour expliquer ces émigrations d'animaux originaires d'Amérique et qui n'y subsistaient plus lors de sa découverte. Ce qui est vrai pour la faune l'est également pour la flore. Des plantes ont émigré d'Amérique en Europe.
Enfin se pose la fameuse question du bananier. Le bananier n'est qu'un plantain évolué par la
culture. Il ne se reproduit que par des boutures et se transporte très difficilement. Il faut tous les soins qu'apporte dans ses expériences notre science moderne pour effectuer un transport de plants de bananier. Or le bananier se trouve en Afrique et en Amérique ! Il a fallu nécessairement que ce
produit d'une civilisation fût apporté d'un pays dans un autre et, comme il ne peut se transporter, il a fallu qu'un continent intermédiaire lui permît d'émigrer peu à peu par des boutures successives. Ou il a émigré naturellement par boutures, ou il a été transporté par des hommes jouissant d'une civilisation avancée, et cela à une époque très reculée, car le bananier est connu depuis très
longtemps. Ces hommes ne peuvent être ni les peuples de l'antiquité que nous connaissons, ni les Peaux- Rouges, car ni les uns ni les autres n'avaient les moyens d'effectuer un transport aussi délicat. La malacologie montre aussi qu'il existe dans le pays des Basques une flore locale qui ne ressemble en rien à celle d'Europe et semble avoir été importée d'Amérique. L'Hélix quimperiana et l'Hélix constricta sont des produits de la flore Américaine et, chose curieuse, l'Hélix quimperiana ne se rencontre en France qu'au pays des Basques et aux environs de Quimper, deux terres que la tradition considère comme ayant appartenu à l'Atlantide.
L'entomologie présente des résultats identiques. Bref au point de vue scientifique naturaliste,
l'existence de l'Atlantide peut seule expliquer comment la faune et la flore fossile d'Amérique a pu se transporter en Europe et y arriver dans un degré d'évolution qu'elles n'ont point connu en
Amérique. L'Atlantide a été la ter>e intermédiaire, où des formes primitives américaines ont évolué
avant de s'adapter en Europe. Elle est donc, à tous les points de vue, un continent de transition. L'ethnologie est non moins significative que l'anthropologie. Elle montre en effet que des similitudes nombreuses existent entre certaines races des deux continents, et cela aux points de vue anatomique, sociologique, ethnographique, moeurs et usages.
L'Amérique était peuplée, lors de sa découverte, par un grand nombre de races. Il y avait la race rouge, représentée principalement par les Péruviens, les Mexicains, les Mayas et autres peuplades peaux rougeS; la race blanche, représentée par les tribus du Menomissec, du Dakota, du Mandan, du Zuni, avec des cheveux blonds, des yeux bleus; la race noire, avec les indigènes du Kansas et de la Californie; enfin la race jaune, avec certaines tribus du Nord et de l'Hudson. Mais à part la race rouge, qui était la plus nombreuse et qui s'était conservée pure, les autres races étaient plus ou moins mêlées à du sang rouge.
D'où une diversité de types, un extraordinaire mélange de noir, de blanc, de jaune, de rouge, qui longtemps a intrigué les ethnologistes. Certains ont vu dans l'Amérique le berceau de toutes les races et ont expliqué ainsi cette diversité de couleurs. Mais la vérité est plus simple. La race rouge a d'abord exclusivement dominé en Amérique. Elle est le produit de ce sol. Des émigrations des noirs polynésiens ont créé ensuite un type rouge-noir par croisement. Ces émigrations ont eu lieu dès la plus haute antiquité et, de tous temps, les naturels des archipels polynésiens ont entretenu des relations avec l'Amérique. On sait en effet la hardiesse avec laquelle ils n'hésitaient point à franchir en mer de grandes distances sur de frêles esquifs. Il y eut ensuite des émigrations mongoles par le détroit de Behring, ce qui donna naissance à un type rouge cuivré aux yeux bridés, que l'on rencontre vers le lac Michigan. Ces émigrations de Jaunes furent nombreuses, et voilà l'origine de la découverte d'inscriptions chinoises en Amérique et de statuettes représentant Bouddha assis sur une tortue d'espèce asiatique et tenant le lotus en main. Enfin il y eut des émigrations boréennes par l'Islande, le Groenland, ce\ qui constitua, mélangé aux rouges, des individus à yeux bleus, à cheveux châtains, à teint légèrement bronzé, tels les Dakota, les Manda. Puis peu à peu, avant Colomb, de nombreuses barques de pirates normands abordèrent en Amérique, y laissant des colonies blanches et des inscriptions runiques. Donc il y a eu en Amérique une superposition de races de couleurs différentes qui se fondirent peu à peu entre elles et donnèrent cette variété infinie de types allant du noir au blanc par le jaune, le cuivre, le rouge, l'olive, mais toujours néanmoins avec une dominante rouge. Aussi, pour prouver l'Atlantide, nous ne nous arrêterons point à établir comme certains modernes les similitudes existantes entre les jaunes d'Amérique et ceux d'Asie, entre les blancs du nouveau continent et ceux de l'ancien. Ces similitudes découlent de la loi même des origines.
Puis nous ne partageons pas l'avis des modernes, qui font venir de l'Atlantide les blancs, les noirs, les jaunes. L'Atlantide a ignoré la race blanche, née bien plus tard. Elle a civilisé sans doute les Noirs, mais cela par l'intermédiaire de ses colonies africaines. La race noire est un produit africain et
non atlante. Rangeons-nous donc à l'avis de la tradition, qui donnait à l'Atlantide comme habitants
une race essentiellement rouge, et admettait à ses côtés, une race jaune-cuivre, dont l'habitat était l'Asie.
Et une race noire déchue, la race lémurienne. Et voilà pourquoi nous n'interrogerons en Amérique que les races exclusivement rouges dans les analogies qu'elles présentent avec les races de l'ancien continent qui se disent descendre des Rouges atlantes, tels les Egyptiens, les Basques, les Etrusques, les Chaldéens.
En Europe, une grande parenté existe entre les Basques, les Corses, les Guanches. Ce sont des dolichocéphales, ayant une forme crânienne des plus caractéristiques. Or il est curieux de constater que l'on rencontre cette dolichocéphalie chez certains naturels américains. Même crâne, même teint rougeâtre, mêmes caractères physiques. Cette race dolichocéphale, que l'on rencontre aussi en Afrique sur les côtes atlantiques, ne se rattache aucunement à la race indo-européenne. Elle forme sur notre continent un ilot à part, nettement défini au point de vue physique comme au point de vue mœurs et langages. Or cet ilot étranger à notre Europe et à ses races se rattache singulièrement aux races américaines. Elles découlent des mêmes progéniteurs physiques et sociaux. D'ailleurs, les Basques sont les premiers à reconnaître qu'au début, d'après leur tradition, ils vivaient isolés dans un pays restreint, borné de tous côtés par la mer. Ce n'est que plus tard, disent-ils, que des émigrations noires venant du Midi, puis des émigrations blanches venant du Nord envahirent le pays qui sortait des eaux et le peuplèrent. Ils se reconnaissaient en somme complètement en dehors de toute famille européenne, un peuple à part et d'une antiquité supérieure aux noirs et aux blancs. Leurs deux idiomes l'Eskualduna et l'Euskarien leur donnent raison. En effet, la linguistique est forcée de reconnaître que ces idiomes ne peuvent aucunement découler des langues indo- européennes. Ils ne se rattachent pas davantage aux langues africaines et asiatiques. Ils semblent cependant vaguement apparentés à la langue des Guanches, à l'Etrusque, à l'Egyptien primitif, et au Tibétain primitif. Mais cette parenté est extrêmement lâche, tandis qu'au contraire certains idiomes américains ressemblent à tel point à la langue basque que des naturels Peaux-Rouges du Canada pourraient comprendre sans difficulté un Basque. Cela ne peut être dû au hasard.
Nous venons de dire que le Basque ne semblait dans l'ancien continent n'être que vaguement apparenté à l'Egyptien primitif, au Tibétain primitif, à l'Etrusque. Cela est vrai, car 11 est permis de
supposer que les Basques, se rattachant à cette race rouge dont les Etrusques, les Egyptiens, et les Tibétains primitifs se disaient issus, avaient dû forcément avoir les mêmes progéniteurs linguistiques.
Seulement, tandis qu'au pays basque la langue restait fixe et immuable comme elle l'est restée en Amérique dans certaines tribus, elle évoluait au Tibet et surtout en Egypte, se défigurant peu à peu au contact des idiomes noirs et boréens. Seul l'Etrusque qui, à l'heure actuelle, reste encore mystérieux, semble être une forme plus évoluée que le Basque, mais moins évoluée que l'Egyptien. L'avenir démontrera peut- être que cette langue est l'intermédiaire entre le Basque et l'Egyptien.
Mais ce qui est caractéristique au point de vue de l'Atlantide, c'est cette conformité de langage
de deux peuples ayant les mêmes caractères physiques et étant séparés par un Océan immense.
De plus, ces deux peuples n'ont jamais été navigateurs. Il y a donc eu, à un moment donné, un pont naturel. Ce pont était l'Atlantide.
En Europe, certains types bretons à peau rouge, à nez en forme d'aigle, ressemblent aussi d'une façon étonnante, au point de vue physique, à certains types américains. Ces Bretons constituent de petits ilots, très concentrés, et jamais ne se sont mêlés aux peuples environnants, envers lesquels d'ailleurs ils affectent du mépris. Et il est curieux de constater la parenté physique de ces Bretons avec certaines peuplades italiennes descendant des Etrusques, avec certains types égyptiens et indous. Ces Bretons se rattachent donc à la race rouge et sont totalement étrangers aux Sudéens et aux Boréens.
Mais où la parenté existant entre les rouges d'Amérique et les rouges d'Europe éclate merveilleusement, c'est dans la comparaison des Egyptiens et des peuples qui s'y rattachent (Phéniciens, Rumero, Accadiens, Etrusques) avec les Péruviens, les Mayas du Yucatan et les Mexicains, peuples représentant en Amérique la race rouge dans toute sa pureté. Même forme crânienne, mêmes usages, mêmes architectures, mêmes conceptions métaphysiques. On a la sensation très nette d'un progéniteur commun et ce progéniteur, que reconnaissent les traditions de ces peuples est, disent-elles, le pays d'Atlan, d'Atzlan, d'Atlantide, l'île mystérieuse enfouie au fond de la mer.
Au point de vue linguistique, il est curieux de constater la ressemblance existant entre l'alphabet phénicien et l'alphabet maya du Yucatan, entre le grec et le maya, le chiapanec et l'hébreu. Cette ressemblance entre le grec et le maya est, paraît-il, si grande qu'un des explorateurs des contrées
américaines connaissant l'ancien grec, comprit la plupart des Mayas sans difficulté. « Le grec d'Homère en Amérique ! s'écria-t-il, mais c'est une invention du diable ! »
Qu'est-ce que le maya ? L'idiome d'un peuple rouge qui prétend descendre des Atlantes.
Qu'est-ce que le grec ? Un dérivé de l'hébreu, venant de l'Egypte. Or cette Egypte prétend être fille de la race rouge et descendre des Atlantes. Sa langue est l'hébreu primitif: non point le dialecte
syro-araméen que nous connaissons, mais l'idiome de Moïse, la langue de Sepher, la langue sacrée
des peuples rouges échappés au déluge!
Donc le grec et le maya ont une origine commune, tous deux sont les dérivés d'une langue mère qui est la langue atlante, et l'Atlantide seule permet d'expliquer leur parenté.

Un exemple:
Dieu au Mexique s'exprime par 2 mots: Théo et Zéo
Dieu en grec Théo et Zéus
Dieu en Hébreu Ja et Yah

Cette similitude frappante ne peut être due au hasard. Seule l'Atlantide donne la clé du mystère.
Les rapports qui existent entre le chiapanec et l'Hébreu s'expliqueraient de la même manière. En un mot, l'hébreu primitif, qui était l'idiome sacré des Egyptiens, est une langue atlante, qui a été la mère, dans l'ancien continent, du grec (mélange d'hébreu et de celte) et du zeud (mélange d'hébreu
et de pâli); et dans le nouveau, du maya et du chiapanec. On a été frappé aussi de la parenté existant entre l'alphabet maya et l'alphabet phénicien.
Tous les deux sont à base phonétique et de nombreux signes concordent. Nous dirons pour expliquer cette parenté ce que nous avons dit pour faire comprendre celle qui unit le grec au maya. Le phénicien est un produit de l'Egypte. Son alphabet est né dans les temples Egyptiens, car l'Egypte a été la matrice où ont été enfantées les civilisations grecques phéniciennes, chaldéennes, hindoues.

L'Egypte possédait quatre sortes d'écritures:
1° L'écriture épistolographique ;
2° l'écriture hiéroglyphique;
3° l'écriture hiératique;
4° l'écriture symbolique.

Le phénicien est un dérivé de l'écriture épistolographique égyptienne, qui était alphabétique, et les Egyptiens tenaient eux-mêmes cette écriture des Atlantes. Quant aux Mayas, ils tenaient leur alphabet, disaient-ils, des Colhnas, race qui s'était éteinte 1.000 ans avant J. C. Et ces Colhnas prétendaient venir du pays d'Atlan. Donc, là encore, l'Atlantide peut seule expliquer la parenté entre l'alphabet maya et l'alphabet phénicien. Les signes mayas sont hiéroglyphes en ce sens qu'ils représentent un objet et se manifestent par une décoration embrouillée et excessive. Les signes
phéniciens ne sont en somme que ces hiéroglyphes, simplifiés par l'usage et l'évolution. Leur
intermédiaire est l'écriture égyptienne, plus simple que le maya mais plus ornée que le phénicien. Voici d'ailleurs quelques exemples montrant l'identité des alphabets et la nécessité d'admettre un
progéniteur commun:
Donc on peut établir scientifiquement qu'une réelle parenté existe entre les langues et les alphabets des peuples rouges de l'ancien et du nouveau continent. Ces peuples ont donc eu forcément des
relations sur une terre commune. D'où la nécessité de l'Atlantide.
Les moeurs et les coutumes des Péruviens et des Mexicains offrent une curieuse ressemblance avec celles des Egyptiens et des peuples qui s'y rattachent. Au point de vue religieux, au Pérou comme en Egypte, étaient pratiqués les usages et rites suivants: le baptême, la confession, l'absolution, le carême, le mariage religieux, la communion sous les deux espèces et avec des hosties qui étaient des pains marqués du sceau sacré, l'embaumement des morts, la bénédiction avec la croix, l'adoration de la croix considérée comme symbole de la vie éternelle, la pénitence, la crémation. Des deux côtés de l'océan, même croyance en un seul Dieu, en l'immortalité de l'âme, en une vierge sacrée. Même culte sidéral, même adoration d'un disque d'or représentant le Soleil, mêmes fêtes religieuses, mêmes cérémonies. Pan était aussi adoré en Amérique qu'en Grèce, et sous le même nom. On connaissait au Pérou des ordres religieux, des ordres monastiques où la mort punissait celui qui trompait ses voeux. Il y avait aussi des vestales, gardiennes du feu sacré, vierges pures qui, si elles se laissaient séduire, étaient, comme à Rome, enterrées vivantes !
Les Chippewayames connaissaient l'histoire de Tantale, la légende d'Atlas, les Méduses aux cheveux de serpents, l'histoire de Deucalion; et chez les Mexicains, Jupiter et son tonnerre étaient adorés ! Bref, on peut dire que la religion péruvienne est identique à la religion égyptienne, comme métaphysique et comme rites.

Est-ce pur hasard ?
Le calendrier maya est semblable au calendrier chaldéen et la chronologie maya est la même. Les noms des vingt jours du mois aztèque sont identiquement ceux du Zodiaque chaldéen.

Est-ce pur hasard ?
La magie était connue des Péruviens: ils la pratiquaient et admettaient, comme les Grecs, la lycanthropie. Ils se disaient, à l'égal des Egyptiens, fils du soleil et racontaient sur le déluge des histoires identiques à celles des Chaldéens. Ils avaient un Noé, qui construisit une arche. Ils brûlaient aussi leurs morts, ou bien les enterraient dans des tumuli comme les Etrusques, avec leurs armes, leurs bijoux, des vases précieux, ou encore les embaumaient. Or, le procédé d'embaumement que les Péruviens employaient était identique à celui des Egyptiens. Mêmes incisions, mêmes précautions, et les momies péruviennes comme les momies égyptiennes ont toutes dans la bouche une lame d'argent.

Est-ce pur hasard ?
Les naturels de la vallée du Mississipi pratiquaient cette curieuse coutume dé la couvade, que l'on retrouve en Europe chez les Basques. Aussitôt accouchée, la femme se lève, et cède son lit au mari qui reçoit, couché, le poupon dans ses bras, les félicitations des amis ! Cet usage singulier n'est pratiqué en Europe que par les Basques. Or comment expliquer que cette coutume se retrouve ainsi localisée en Amérique ?

Est-ce pur hasard ?
Il y a une ressemblance étrange entre les noms de lieux et de personnages à Haïti et aux Canaries, au Pérou et en Egypte, au Mexique et en Grèce. Ainsi le mot Maya est un mot qui se retrouve à chaque pas en Grèce, en Egypte, dans l'Inde. Il a donné Marie, Miriame, Marianne, etc.. La coiffure égyptienne appelée Calantica se retrouve sur des statues du Mexique. Elle est cependant spéciale et caractéristique. Quant aux monuments égyptiens, ils ressemblent singulièrement aux monuments péruviens. Mêmes conceptions architecturales, même esthétique, mêmes procédés de construction et, ce qui est plus bizarre, même orientation des monuments religieux et même disposition des chambres intérieures et des galeries. Les pyramides d'Egypte sont identiques à celles du Pérou. Chez les deux peuples, elles sont un gnomon et expriment le symbole du quatre dans l'un. Les Mound builders de la vallée de l'Ohio sont des pyramides ayant des proportions analogues à celles d'Egypte. Celle de Cahokia a 97 pieds de hauteur. Il y a aussi une grande similitude entre les ruines de Teotihuacan et celles de Karnak. Les deux peuples ont construit des tumuli, des cairns, des cryptes, des aqueducs, des arches et ont employé le ciment, la brique. Les portiques de Kabah ressemblent à une construction romaine primitive. , Quant aux sculptures, aux décorations murales, aux ornementations, elles sont de même étroitement parentes et certaines céramiques de Mexico seraient prises pour des céramiques égyptiennes.

Est-ce pur hasard ?
Puis, comment expliquer l'apparition du bronze en Europe sans qu'il y ait eu auparavant un âge du cuivre et un âge de l'étain ? Or un âge du cuivre a existé en Amérique vers les Grands Lacs, et c'est le seul lieu de la terre où il a existé! Là seulement, on retrouve des instruments en cuivre pur. Partout ailleurs on ne retrouve que du bronze. Or le bronze n'a pu être trouvé avant un long usage du cuivre et de l'étain. Le bronze a donc été apporté en Europe, en Asie, en Afrique par un peuple commerçant et hardi.
Comment expliquer aussi la découverte en Amérique de pointes de flèches, de haches, et de statuettes en néphrite et en jadéites, alors que nul gisement de ces pierres n'existe en ce pays ? Et
d'où viennent ces marteaux de pierre portant le signe sacré et mystérieux du Swastika indou et égyptien.
Enfin, pourquoi ce parti pris des naturels américains de se servir, comme motif d'ornementation, de l'éléphant, qui a disparu de l'Amérique à la fin du Tertiaire et qui d'ailleurs n'y a existé que comme
mammouth, lequel diffère sensiblement de l'éléphant ? Car les décorations péruviennes emploient l'éléphant qu'ils ne pouvaient pas connaître et non le mammouth. On trouve en effet au Pérou dés pipes en forme de tête d'éléphant, des vases, des sculptures représentant cet animal et une ornementation basée sur des trompes d'éléphants entrelacées. Notez aussi qu'en Irlande il a été retrouvé des pipes à tête d'éléphant et d'autres ornées qui ressemblent singulièrement aux pipes péruviennes ! Puis pourquoi des pipes en Irlande remontant à une époque très reculée, alors que l'introduction du tabac en Europe est récente ?
Le hasard n'a pu faire si bien les choses et il serait ridicule de vouloir s'appuyer uniquement sur lui dans le but de nier les traditions. Les traditions expliquent ces similitudes par l'existence de
l'Atlantide ? Pourquoi ne point les admettre ?
En effet, seule l'Atlantide permet d'établir le pourquoi de cette parenté. Elle devient le progéniteur nécessaire et tous ces faits affirment son existence.
Ainsi la science vient à l'appui de la tradition pour affirmer qu'il a dû y avoir un continent intermédiaire entre l'Amérique et l'Europe, un pont naturel qui a servi dé passage à la flore, à la faune, et aux races humaines de ces deux continents. Maintenant, comment ce continent a-t-il pu s'écrouler et disparaître dans la mer, c'est que nous allons étudier.


Dernière édition par Gaiya le Jeu 2 Fév - 17:03, édité 1 fois
Gaiya
Gaiya
Admin

Féminin
Nombre de messages : 516
Age : 34
Localisation : Dans l'infini et au-delà
Date d'inscription : 25/01/2009

https://lavie-et-sesmysteres.forumactif.org

Revenir en haut Aller en bas

L'atlantide. Empty Le Livre de l'Atlantide: Partie 1, les traditions

Message par Gaiya Mer 30 Juin - 16:13

La Terre subit de perpétuelles déformations. Des côtes s'abaissent, d'autres s'élèvent. L'Europe
oscille, ayant pour pivot le cap Nord. Des îles naissent au milieu des mers. D'autres s'effondrent sous les eaux. Des volcans tonnent, sautent et sans cesse l'aspect physique de notre terre change et se transforme. D'ailleurs la terre n'est-elfe pas comme nous un individu que l'âge modifie peu à peu ? Les siècles sont ses années, et nous, qui n'en sommes que des cellules, claquemurés dans l'étroitesse, de notre observation présente, nous croyons à la stabilité géographique de ses traits
parce que notre vie éphémère ne nous permet pas d'observer des évolutions à longues échéances. Puis, lorsque les traditions racontent qu'il a fallu des millions de siècles pour que tel continent sortît des eaux, nous rions, incrédules, et traitons de légende ces fameux déluges, sous le prétexte que
nos aïeux ne les ont point vus ! Et cependant l'exemple du Krakatoa est proche de nous. Nous
avons assisté au cataclysme de la Martinique, au réveil du Vésuve ! Mais déjà le recul des temps
nous fait apparaître ces catastrophes comme moins terribles et les transmue en de simples anecdotes.

Lire la suite: http://www.rhedae-magazine.com/Le-Livre-de-l-Atlantide-Partie-1,-les-traditions

La suite:

Notre monde, disent les traditions hindoues, s'est transformé au cours des siècles et l'homme a assisté à ces transformations ! Car l'homme est vieux ici-bas de plusieurs millions d'années.
Oui ! Ce chiffre paraît fantastique à tous ceux qui ont l'habitude de concevoir le monde d'après une traduction fausse de la Bible! Moïse, l'homme inspiré de Dieu, se serait donc trompé! Des millions d'années! Car l'on ne songe point qu'il a fallu à l'homme plus de temps pour sortir des ténèbres de l'animalité et obtenir du feu, que pour construire nos piles électriques modernes! La première étincelle d'intelligence amenant un résultat pratique est la conséquence d'une évolution de millions d'années !
Mais nous, habitués à voir dans l'homme le maître de la nature, nous nous figurons trop qu'il est arrivé ici-bas avec une conformation intellectuelle et physique supérieure même à la nôtre, puisque d'après la Bible nous avons déchu ! Et l'on ne songe point que le premier langage est le résultat d'un effort qui a demandé sans doute un temps incalculable.
Quand les savants modernes, à la suite de recherches géologiques et préhistoriques, ont proclamé
à tort la fausseté de la Bible, qu'ils n'avaient pas su interpréter, ils ont voulu dans leur orgueil rejeter
les traditions et ne voler que par eux-mêmes ! Ils ont renié les Indous, ont prétendu les ignorer, sans se douter, qu'ils bégayaient à peu près la même chose s L'homme sort de l'animal, disent-ils, et son
évolution a demandé des milliers d'années !
Winchell, Croll, Gould, Leyeli, Reald, entassent des millions sur des millions, sans se douter que les Indous, dont ils se moquent, ont dit la même chose depuis bien longtemps ! Et ces mêmes hommes rient des récits de Platon, concernant l'Egypte et nient ce que l'évidence montre, c'est-à-dire que les Zodiaques égyptiens témoignent 75.000 années d'observations consécutives ! Les Egyptiens disaient que, depuis 400.000 ans, ils habitaient l'Egypte! On a traité de fable ce dire. La mode d'il y a une cinquantaine d'années, qui consistait à n'admettre que ce que des savants officiels avaient proclamé, et à rejeter les traditions, même lorsque celles-ci concordaient avec les découvertes, avait conduit la science du préhistorique dans une route fausse. Il en était sorti des déductions qui, brodées par l'imagination, étaient de véritables contes de fées.
Cependant, de nos jours, on cherche à réagir, et Burmester et Draper viennent d'oser proclamer la vérité des dires égyptiens. Suivant leur exemple, nous allons essayer d'établir l'histoire de l'Atlantide d'après les traditions et les recherches modernes de ceux qui ont cru en Platon et n'ont point dédaigné ses récits.

Il ressort de l'ensemble des traditions antiques que plusieurs continents ont disparu de la face du monde, avant même que l'Europe, l'Asie que nous connaissons, l'Afrique, soient nées des eaux. Il aurait primitivement existé un vaste continent au pôle Nord, le continent hyperboréen. A cette époque, le pôle Nord n'était point couvert de glaces et jouissait d'une température tropicale. La région glaciaire occupait au contraire la partie actuellement tropicale. Une contracture de la terre en aurait modifié l'aspect, en renversant les pôles. Ce renversement aurait occasionné un grand déluge.

Des hommes primitifs, des géants, auraient habité avant ce cataclysme le continent hyperboréen.
Ces dires de la tradition sont confirmés par la découverte au Groenland, et au Spitzberg, restes actuels de ce continent hyperboréen, d'une faune et d'une flore tropicales. Des mammouths y ont été retrouvés, et d'autres pro géniteurs dont l'habitat actuel est dans les Indes et dans l'Afrique. La science n'a point encore retrouvé là des ossements d'hommes hyperboréens. Ce continent se serait
effondré au début du tertiaire.

Au pôle sud, il y aurait eu un autre continent, appelé Lémurïe. Ce continent, le deuxième des Traditions, aurait été immense. Il aurait occupé l'espace compris entre l'Amérique du Sud, l'Afrique actuelle et l'Himalaya et aurait essaimé des continents secondaires entre l'Afrique et l'Amérique dans la région Atlantique. Madagascar, l'Australie, les îles océaniennes, Java, Sumatra, Bornéo, seraient les restes de ce fameux continent. Il était habité par une race noire, aux traits grossiers, au visage bestial, dont les types Australiens actuels et certains types Africains sont les descendants. Les Idoles des Iles de Pâques et certaines constructions massives que l'on rencontre dans les îles d'Océanie sont les restes de cette civilisation lémurienne. La géologie est d'ailleurs d'accord avec la Tradition. Madagascar ne peut géologiquement en effet se rattacher à l'Afrique, puis la présence dans cette île du Diornix, oiseau monstrueux ne pouvant voler et appartenant aux terres australiennes démontre assez qu'il y a eu, à un moment donné, un vaste continent occupant l'océan Indien, où des formes ont évolué du reptile à L'oiseau et du reptile au mammifère par la classe des marsupiaux. Madagascar se rattache donc à i'Océanie par la flore, par la faune, par le terrain. La Lémurie s'effondra dans les eaux, ne laissant comme vestige que quelques îles et l'Australie, pendant que se développait dans l'Océan Atlantique, le troisième continent ou Atlantide.

L'effondrement de la Lémurie a sans doute été dû aussi au renversement des pôles. En effet, le pôle Sud, où subsistaient les restes d'un continent primitif recouvert de glaces, était fort surélevé, tandis que le pôle Nord était occupé par une vaste mer recouvrant le continent hyperboréen englouti et la partie Nord de l’Amérique actuelle, de l'Europe et de l'Asie. Le pôle Nord s'éleva brusquement de 23 degrés, donnant naissance aux terres boréennes, d'où partirent les hommes blancs. Tandis que le pôle Sud s'abaissait de 23 degrés. Un déluge fut la conséquence de ce phénomène physique et la Lémurie fut engloutie par la masse des eaux provenant du Nord. Bref, l'Atlantide survécut à ce déluge, en partie du moins. Les Traditions concernant ce troisième continent sont nombreuses et plus précises. Cela tient à ce que la disparition de Poséïdonis est relativement récente et se place au seuil des époques historiques. En effet, les Egyptiens, les Hindous, les livres Mayas, sont d'accord pour localiser la disparition totale de l'Atlantide en l'an 9564 avant J-C. Puis beaucoup de peuples de l'antiquité se prétendaient issus de ces fameux Atlantes et donnaient comme preuves la teinte rougeâtre de leur visage. Témoins les Égyptiens, qui s'appelaient les hommes rouges. Somme toute, la tradition de tous les pays relate un continent appelé Atlantide et situé à la place de l'Océan Atlantique et la présence sur ce continent de deux races, l'une rouge brun, l'autre olive ou brun cuivre.

Donc, bien avant la découverte-de l'Amérique, et aussi loin que l'on puisse remonter dans l'histoire de l'antiquité, l'on trouve l'assurance qu'il existait ou qu'il avait existé une race d'hommes rouges. Cette race rouge n'était point celle que Colomb révéla, car s'il y avait eu des relations dans l'Antiquité entre l'Amérique et l'Europe pour amener la connaissance de ce fait, ces relations auraient été suivies, entretenues et la découverte de Colomb n'aurait point été nécessaire. Puis, il est à remarquer que toutes ces traditions convergent pour affirmer que la race rouge avait disparu dans le déluge avec le continent qui était son berceau et qu'elle ne subsistait plus qu'à l'état d'ilots au milieu des peuples noirs et blancs. Cette race rouge avait été la race des maîtres, la race des dieux et voilà pourquoi pendant longtemps, en Égypte, dans les Indes, en Chaldée, les rois, les empereurs, étaient choisis parmi les descendants de ces hommes rouges, de ces fils du soleil, qui avaient donné au monde la science. Et voilà pourquoi aussi, plus tard, lorsqu'il n'y eu plus de dynasties rouges, celles-ci s'étant éteintes par suite de croisements et surtout d'épuisement, les rois, les empereurs prirent comme couleur la pourpre, emblème rappelant qu'ils tenaient leur pouvoir des Rouges, fils du soleil et des Dieux. Les bas-reliefs égyptiens racontent qu'il y avait ici-bas quatre races d'hommes: les rouges, les jaunes, les noirs et les blancs. Ils s'appelaient eux- mêmes les Rouges. Dans les Indes, les fameux Rutas, qui passent pour avoir civilisé le monde, sont également représentés comme des hommes rouges. Les Étrusques, les Ibères, les Basques revendiquaient aussi cette couleur et en Chaldée, en Arabie, diverses peuplades se prétendaient issues des fils d'Ad, l'homme rouge. Adam veut d'ailleurs dire: homme rouge, ce qui a donné lieu à cette comique interprétation d'un de nos savants modernes: que le premier couple devait avoir les cheveux roux ! Les Arabes se disent aussi issus des fils d'Ad, la grande race antédiluvienne, la race des géants aux constructions monstrueuses ! Bref, cette croyance générale de l'antiquité en l'existence d'une race rouge, engloutie, et ne subsistant plus qu'à l'état d'ilots, repose sur une base certaine, une assise de faits qui ne peut être aucunement le résultat de relations avec l'Amérique. Que les Anciens aient connu l'Amérique, c'est fort possible, car le détroit de Behring a été un pont naturel dont les émigrations mongoles et boréennes ont su profiter, mais pour eux l'Amérique n'était qu'un prolongement de l'Asie, où subsistaient des peuplades rouges échappées au déluge. Donc, il est un fait certain d'après les traditions, c'est que l'Atlantide était peuplée d'hommes rouges grands et forts, et les Égyptiens passaient pour être les descendants des Atlantes, ainsi que les Étrusques et certains groupes indous. Plus tard, après le schisme d'Irschou, certaines peuplades se revendiquèrent la qualité de descendants des Rouges, mais ce n'était là qu'un symbole qui exprimait que ces peuples étaient restés orthodoxes, fidèles aux vieilles traditions de Ram, le continuateur de la religion des Rouges. Alors, fils des Rouges devint le synonyme d'orthodoxe, l'emblème du respect envers le vieux culte scientifique des Atlantes, tandis que les sectateurs d'Irschou prônaient le naturalisme et, afin de jeter la confusion, prenaient le rouge comme symbole, la couleur ponceau d'où est sorti le mot phénicien. Ainsi l'antiquité a admis une race rouge et, pour elle, cette race habitait l'Atlantide. Cette race était civilisée, guerrière et savante, et 'les Anciens la reconnaissaient comme, ayant enfanté la science des astres et les lois gouvernant les hommes. La fameuse Table d'Emeraude, qui a servi de type à toutes les morales des peuples antiques, provenait d'Atlantide, disait-on, et avait été sauvée du déluge. D'autre part, cette race rouge avait des caractéristiques physiques qui tranchaient avec celles des autres peuples. La forme de son crâne était particulière. Aussi les monuments égyptiens, chaldéens et hindous, lorsqu'ils représentaient un homme de la race rouge, l'exprimaient suivant un type très particulier, qui ne pouvait se confondre avec les types des races alors existantes. Et voilà l'origine de cette coutume, chez les Égyptiens- et autres peuples de l'antiquité, de déformer le crâne des enfants, afin que ceux-ci ressemblassent aux hommes rouges, à la race noble des antédiluviens, et de se peindre en rouge la peau. Ce souci d'avoir un crâne allongé se retrouve en Bretagne, en Italie, en Espagne, chez tous les peuples enfin qui ont connu des descendants de la grande race rouge, réputée pour sa science et son intelligence. Si les monuments de l'antiquité décrètent et représentent un type rouge atlante nettement défini, les traditions sont toutes d'accord pour affirmer l'existence d'un continent disparu, du nom d'Atlantide. Les prêtres égyptiens racontaient son histoire et l'enseignaient.
— Ce continent, disaient-ils, était au-delà des colonnes d'Hercule et était plus vaste que l'Asie, l'Europe et la Libye réunies. Les Mages du pays de Khaldée tenaient dès discours analogues et les brahmes révélaient que. le continent d'où les Rutas avaient émigré avait disparu englouti par un déluge. Homère, Hérodote, Théopompe, Diodore de Sicile, Plutarque, Pline, Denys de Mitylène, Pomponius Mêla, Marcellus, Proclus parlent du mystérieux continent.

Platon lui consacre dans le Timêe et surtout dans le Critias un long récit. Il en fait l'histoire, raconte
les mœurs de la race atlante et comment, lorsqu'elle eut déchu, les dieux la détruisirent et firent disparaître sous les eaux l'île merveilleuse de Poséidonis.
Dans la Bible, Isaïe et Ezéchiel parlent du peuple atlante, qu'ils nomment le peuple puissant des Iles de la mer. D'autre part, la légende d'Adam et d'Ève symbolise singulièrement l'histoire de l'Atlantide telle qu'on la connaît. Cette allégorie renferme sûrement une histoire synthétique de l'Atlantide, et montre comment ce grand peuple, ayant atteint l'âge d'or, a détruit lui-même son propre bonheur en écoutant la voix de l'orgueil, de l'égoïsme, de la cupidité, en mangeant la pomme maudite de l'arbre du mal et du bien qui symbolise la science ou mieux la magie. Abel est le symbole de la magie blanche. Caïn accable Abel, comme dans l'histoire atlante les magiciens noirs ont accablé les magiciens blancs, ruinant par le crime la prospérité de l'Atlantide. Et Seth devient le nouvel ordre social. La Magie blanche contaminée est forcée de fuir en Égypte, dans les Indes, mais sachant lutter, prospérer envers et contre tout et porter la parole d'Adam, l'homme rouge, à travers les siècles.

Les traditions galloises au sujet de l'Atlantide .sont rapportées par Timagènes. Trois races, disent- elles, ont occupé le pays de Galles et l'Armorique:

1° la population indigène;
2° les envahisseurs Atlantes;
3° les Gaulois Aryens.

De plus ces traditions mentionnent trois grandes catastrophes qui auraient effondré à trois reprises différentes un immense continent, dont le pays de Galles était une extrémité. Et encore les vieux Gallois racontent, en montrant l'océan Atlantique, que jadis, d'après les traditions, les forêts s'étendaient très loin dans la mer et couvraient un espace immense.
Enfin, avant de quitter les traditions de l'ancien continent, notons encore cette parole des prêtres
égyptiens que rapporte Hérodote: que depuis 7340 ans, aucun dieu n'était apparu en Égypte ni sur aucun point connu du monde. Or, comme les dieux étaient le nom. de respect que l'on donnait aux Atlantes, cela prouve que la race rouge, à cette époque était presque disparue et que les survivants
du déluge, les fils des dieux, s'étaient fortement mêlés aux filles des hommes. L'Amérique nous offre toute une série de traditions qui concordent étrangement. avec celles d'Europe, d'Asie et d'Afrique.

Les races rouges d'Amérique (car il est à remarquer que sur ce continent des races multiples vécurent, des races blanches, des races jaunes, des races noires) font toutes remonter leurs traditions a un pays disparu qu'ils appellent Atlan ou Atzlan. Les Toltèques du Mexique, les Incas du Pérou, affirment hautement ce fait et prétendant être les descendants des fils d'Atlan. Les Dakotas de l'Amérique du Nord racontent qu'ils viennent d'une île engloutie située au soleil levant et d'où ils se sont échappés au moment du cataclysme sur des esquifs étranges. La divinité mexicaine Quetzalcoatl était venue, d'après la tradition, d'une contrée d'Orient très éloignée et disparue. Zamma, le fondateur de la civilisation du Yucatan, s'était donné une origine analogue. Puis il est curieux de constater que l'histoire du déluge qui, d'après les traditions, marque la fin du continent atlante, se retrouve chez toutes les peuplades indiennes. Coxcox ou Tepzi, ressemble singulièrement à notre légendaire Noé. Comme lui, il est un homme bon que protège le ciel. Comme lui, il est averti du déluge et construit une arche où il enferme avec sa famille, les animaux domestiques ! Comme lui, il erre à la surface des eaux et envoie un oiseau, qui dans ce conte est un vautour, pour voir si les montagnes émergent des eaux. Et, comme dans le récit biblique, l'oiseau ne revient pas. Puis l'on aborde au sommet d'une montagne... Bref c'est la légende biblique dans toute sa noble simplicité; ce morceau est tiré du livre sacré appelé Codex Vaticanus. On retrouve la même légende chez les Aztèques, les Mitztèques, les Zapotèques, les Tlascaltèques, les Mechoacaneses, les Toltèques, les Chibchas de Bogota, les Indiens des Grands Lacs, les Iroquois. Partout l'arche de Noé ! Partout le déluge ! Partout le pays d'Atlan ou d'Atzlan englouti, la merveilleuse île de l'est, comme l'appelaient les Sioux. Et, en souvenir de ce déluge, tous, ces Indiens célébraient des fêtes durant le mois Izcalli. Voici enfin, concernant l'Atlantide, un extrait du fameux livre sacré Maya, écrit il y a 3.400 ans et que conserve le British Muséum.

"En l'an 6 du Kan, le II mulac, dans le mois zac, de terribles tremblements de terre se produisirent et continuèrent sans interruption jusqu'au 13 chyen. La contrée des collines d'Argile et le pays de Mu furent sacrifiés. Après avoir été ébranlés à deux reprises, ils disparurent subitement pendant la nuit. Le sol était continuellement soulevé par des forces volcaniques qui le faisaient s'élever et s'abaisser en maints endroits. A la fin, il céda. Les contrées furent alors séparées, puis dispersées. Elles s'enfoncèrent entraînant 64.000.000 d'habitants. Ceci se passait 8060 ans avant la composition de ce livre."
(Traduction le Plongeon).

Or il est à remarquer que cette date de l'effondrement de l'Atlantique coïncide exactement avec celle donnée par les prêtres Egyptiens. En effet, on remarque ceci :

Egypte 9.564+1.900=11.464
Maya 8.060 + 3.400=11.460

Cette similitude de date concernant un même événement permet d'affirmer historiquement à cette époque un cataclysme entraînant la disparition d'un pays. Cela ne peut être en effet un produit du hasard.

Toutes les traditions de l'antiquité sont donc d'accord pour affirmer:

1° — L'existence d'une race rouge appelée race atlante et engloutie dans un déluge à cause de ses crimes.
2° — L'existence d'un continent appelé l'Atlantide et englouti par un déluge. Ce continent était situé au delà des colonnes d'Hercule pour l'ancien continent, au soleil levant pour le nouveau monde, c'est-à-dire à la place de l'Océan Atlantique.
3° — L'existence d'un déluge, ou d'un cataclysme provoquant la disparition totale d'une contrée peuplée par la race rouge.
4° — L'existence en Europe, en Asie, en Afrique, en Amérique de débris de cette race rouge engloutie. Ces survivants du déluge ont été les maîtres des autres hommes et ont fondé la civilisation antique, et ses religions.
Abordons maintenant la discussion scientifique de ces traditions et examinons les preuves que nous apporte, à leur appui, la science moderne.


Dernière édition par Gaiya le Jeu 2 Fév - 16:58, édité 1 fois
Gaiya
Gaiya
Admin

Féminin
Nombre de messages : 516
Age : 34
Localisation : Dans l'infini et au-delà
Date d'inscription : 25/01/2009

https://lavie-et-sesmysteres.forumactif.org

Revenir en haut Aller en bas

L'atlantide. Empty Re: L'atlantide.

Message par Gaiya Mer 30 Juin - 16:09

Gaiya
Gaiya
Admin

Féminin
Nombre de messages : 516
Age : 34
Localisation : Dans l'infini et au-delà
Date d'inscription : 25/01/2009

https://lavie-et-sesmysteres.forumactif.org

Revenir en haut Aller en bas

L'atlantide. Empty Re: L'atlantide.

Message par Gaiya Mer 30 Juin - 16:08

Gaiya
Gaiya
Admin

Féminin
Nombre de messages : 516
Age : 34
Localisation : Dans l'infini et au-delà
Date d'inscription : 25/01/2009

https://lavie-et-sesmysteres.forumactif.org

Revenir en haut Aller en bas

L'atlantide. Empty Re: L'atlantide.

Message par Gaiya Mer 30 Juin - 16:07

Gaiya
Gaiya
Admin

Féminin
Nombre de messages : 516
Age : 34
Localisation : Dans l'infini et au-delà
Date d'inscription : 25/01/2009

https://lavie-et-sesmysteres.forumactif.org

Revenir en haut Aller en bas

L'atlantide. Empty Re: L'atlantide.

Message par Gaiya Mer 30 Juin - 16:07

Gaiya
Gaiya
Admin

Féminin
Nombre de messages : 516
Age : 34
Localisation : Dans l'infini et au-delà
Date d'inscription : 25/01/2009

https://lavie-et-sesmysteres.forumactif.org

Revenir en haut Aller en bas

L'atlantide. Empty L'atlantide.

Message par Gaiya Mer 30 Juin - 15:46

Vers l'an 600 avant l'Ere Commune, Solon était l'homme politique le plus connu de Grèce. Il venait d'achever à Athènes une série de réformes politiques et économiques et avait sagement décidé de se retirer quelque temps pour laisser ces mesures prendre effet. Il se rendit alors en Égypte, plus particulièrement dans la ville de Sais, alors capitale administrative du pays. C'est à Sais que des prêtres lui racontèrent la fabuleuse histoire de l'Atlantide.




Dernière édition par Gaiya le Jeu 2 Fév - 16:54, édité 1 fois
Gaiya
Gaiya
Admin

Féminin
Nombre de messages : 516
Age : 34
Localisation : Dans l'infini et au-delà
Date d'inscription : 25/01/2009

https://lavie-et-sesmysteres.forumactif.org

Revenir en haut Aller en bas

L'atlantide. Empty Re: L'atlantide.

Message par Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut


 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum